Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
" Aaaaaah... Les petits oiseaux, les fleurs, la nature, le vent frais et le doux soleil. Loin de tout, au grand air, finie la connerie humaine et Dieu sait si elle occupe la place. Manquent juste les croquettes et ce serait parfait "
Aujourd'hui, c'est la journée internationale de la forêt, la journée mondiale de la poésie, celle de la trisomie 21 ainsi que celle de la marionnette et du rangement de bureaux, c'est également la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.
Faudrait trouver un truc qui regroupe tout ça en une seule journée internationalement mondiale mais ça va pas être simple...
aujourd'hui, c'est l'printemps... Léo Ferré l'a mieux chanté que moi alors, lisons le
Y'a la nature qu'est tout en sueur Dans les hectares y'a du bonheur, c'est l'printemps Y'a des lilas qu'ont même plus l'temps De s'faire tout mauves ou bien tout blancs, c'est l'printemps Y'a du blé qui s'fait du mouron Les oiseaux, eux, ils disent pas non, c'est l'printemps
Y'a nos chagrins qu'ont des couleurs Y'a même du printemps chez l'malheur Y'a la mer qui s'prend pour Monet Ou pour Gauguin ou pour Manet, c'est l'printemps
Y'a des nuages qui n'ont plus d'quoi On dirait d'la barbe à papa, c'est l'printemps Y'a l'vent du nord qu'a pris l'accent Avec Mistral, il passe son temps, c'est l'printemps
Y'a la pluie qu'est passée chez Dior pour s'payer l'modèle Soleil d'Or Y'a la route qui s'fait nationale Et des fourmis qui s'font la malle, c'est l'printemps
Y'a d'la luzerne au fond des lits Et puis l'faucheur qui lui sourit, c'est l'printemps Y'a des souris qui s'font les dents Sur les matous par conséquent, c'est l'printemps
Y'a des voix d'or dans un seul cri, c'est la Sixtine qui sort la nuit Y'a la nature qui s'tape un bol à la santé du rossignol, c'est l'printemps
Y'a l'beaujolais qui la ramène Et Mimi qui s'prend pour Carmen, c'est l'printemps Y'a l'île Saint-Louis qui rentre en Seine Et puis Paris qui s'y promène, c'est l'printemps Y'a l'été qui s'pointe dans la rue Et des ballots qui n'ont pas vu qu'c'était l'printemps.
Il y a deux ans, jours pour jours que la CPI* a émis des mandats d’arrêt contre Vladimir Poutine et sa commissaire aux droits de l’enfant ( mais si mais si ! )Maria Lvova-Belova pour avoir déporté plus de 15000 enfants d'Ukraine en Russie.
Quel beau ce mois de mars cette année-là. La lumière du soleil, sa chaleur nous réjouissaient. Fenêtres grandes ouvertes, l'air commençait à sentir la terre, les fleurs. Celles-ci nous offraient leurs couleurs, synonymes de fin d'hiver. Douceur du printemps en avance.
Quelle drôle d'année, cette année-là. Nous aurions pu profiter d'une nature qui s'éveille à nouveau, comme tous les ans. Nous aurions pu sortir, apprécier le forsythia, le crocus finissant, le narcisse fier, entre jaune-orangé et blanc presque parfait. Nous aurions pu respirer l'air qui ne transit plus.
Quelle curieuse expérience nous allions vivre, quels retentissements angoissants nous attendaient, quelles peurs, quelles tristesses. Quels changements la situation nous forcerait-elle à opérer, bon gré, mal gré. Quelle transformation, pour nous, dans la famille, le voisinage, le quartier, la ville, le pays, le monde.
Quelle sottise humaine aussi, dans l'irrespect de certain(e)s des nouvelles règles obligées de la vie sociale, quelle bêtise irréfléchie dans le jugement négatif hâtif de ce qu'il fallait faire, alors que personne -a priori- ne comprenait ce qui advenait et comment endiguer l'irréparable.
Quels espoirs, souvent déçus, cela susciterait la situation, quelles moments de partage, parfois forcés, quelles solidarités inédites. L'Homme retrouvait la véritable essence du vivre ensemble avec ce que cela suppose de courage, d'abnégation, d'écoute, d'empathie.
C'était il y a cinq, le 17 mars 2020, premier jour du premier confinement de la première pandémie. Tellement loin, tellement proche. S'estompant mais finalement bien présent, bien ancré dans nos esprits. Une période synonyme de séparation pour les uns, de rapprochement pour les autres. Stigmate inoubliable.