Publié le 30 Août 2012
Manuel biscotte effectivement nous ne sommes pas en état de guerre civile.
Samia, en évoquant ce à quoi peut avoir amené la fin du service militaire dont la suppression par le grand Jacques a été une des plus belles conneries de sa présidence.
"Tiens, il vire sa cuti" pensez-vous...
Non, pas v raiment. Simplement, je suis passé d'un antimilitarisme primaire de jeune appelé n'ayant pas réellement envie d'aller sous les drapeaux à une réflexion plus poussée.
Outre le fait que pour défendre un pays il faut bien trouver des solutions, j'ai pu, puisque j'ai eu la chance d'être nourri, logé blanchi par la grande muette une année durant, mesurer ce que le service militaire pouvait apporter de positif à une population. Sans nier les effectifs impédimenta à l'élévation de l'esprit humain du service, force est de reconnaître qu'au moins, ledit service avait comme effet positif d'appendre à monsieur tout le monde à vivre avec son voisin, à le prendre en compte, à le respecter comme à respecter les lois qui régissent la res publica.
Nous vivons une époque où nombre d'individus considèrent qu'il n'y a que le droit qui vaut et le leur en particulier, jetant aux orties la notion la plus élémentaire de la vie sociale : le devoir. A en avoir oublié cette notion si simple mais fondamentale dans l'équilibre droit/devoir, nous en sommes arrivés à la société d'aujourd'hui, qui crève d'individualisme, qui voit ses enfants assassinés par la cam ou par ceux qui la fournissent... Quelle réponse allons-nous trouver à cela ? Réhabiliter le service national ? Pas forcément, mais au moins trouver un moment pour que chaque individu, homme, femme, puisse accéder à une conscience autre que celle de son petit confort, à une conscience sociale.
La discussion est ouverte... la réflexion sur les possibles aussi !