Après avoir mené une longue enquête Plaisir de mots a retrouvé de quoi disculper le pangolin alpha

" Madaaaaaaaame, y a Corona qui fait rien qu'à me postillonner d'ssus... "

"C'est pas vrai M'dame, c'est elle qu'a commencé "

31 mai 1859, Big Ben, célèbre cloche du Palais de Westminster sonne l’heure pour la toute première fois.

31 mais 2020, il y a maintenant, depuis quelques mois, deux cloches : Big Ben, toujours perchée en haut d'une tour, et Boris Johnson, toujours perché, mais au gouvernement.

31 mai... journée mondiale sans tabac.

On s'en fout, on a trouvé plus rapide pour caner !

La commune nous a dotés de masques pour lutter contre Coco19 1.0

Qu'elle soit ici même remerciée.

Cependant, j'aurais dû me débrouiller seul plutôt  que de télécharger la notice SN-PPDG-LREM.pdf

" Mmffpffmmhh... "

Bar... interdiction de se consommer debout au zinc...

C'est décidé, pour rester dans la convivialité, je commanderai mon café ou mon demi par téléphone, couché, assis, ou à genoux... derrière le zinc.

Réouverture des restaus... enfin.

Mardi soir, je me fais un chinois !

Madame Sicafouilleuse, une fois de plus, j'abuse de votre temps, car je sais votre attache à la France d'en bas et la profonde empathie que vous nourrissez pour les sans dents.

J'ai appris la bonne nouvelle hier, abolition des 100 km, réouverture des lieux d'accueil hôteliers.

J'ai donc réservé une chambre à Paris pour deux nuitées. Cependant, en regardant ma réservation, j'ai réalisé que, compte tenu de la zone orangée, je serai dans l'obligation de dormir en terrasse.

Pouvez-vous me dire si les hôteliers sont tenus de fournir un parasol, ou en cas de météo désastreuse, un parapluie en plus du masque et si ces prestations sont incluses dans le prix de la prestation initiale ?

Connaissant la célérité et la qualité de votre réflexion, j'ai grande confiance en vous, cependant, deux précautions valant mieux qu'une, je me renseignerai aussi ailleurs.

Veuillez agréer, Madame Sipataude, l'expression de mes sales huttes à Sion.

Mélancomique, superbe mot valise que j'ai entendu ce matin à propos de la disparition de Monsieur Bedos.

Magnifique condensation. Difficile de trouver mieux pour traduire le masque, oui, le masque, du clown qui fait rire, mais qui au fond, cache une certaine tristesse.

Je fais mien ce mot, tant le rire me permet aujourd'hui de ne pas pleurer votre disparition, Monsieur Bedos.

Le port du masque empêche de voir la bouche... certes. Mais pour autant, l'esprit reste capable de l'imaginer. Comme il le fait depuis fort longtemps pour toute partie cachée du corps. Je ne vous fais pas de dessin, ça alimente l'érotisme.

Alors, pourquoi vouloir absolument faire oublier ce qui cache, au risque de produire des choses que je trouve laides et qui gâchent de si beaux yeux... Il ne manque plus qu'une paire de nibards dessinés sur la gorge.

" Ah bah ouiiiiiiiii, et en pluuuuuuus, avec mon tout p'tit tee shiiiirt, j'me suis dessiné une toison pubienne pile au d'ssus du nombriiiiiiiil, hi hi hi, et une raie du cul sur les reiiiiiins "

Depuis hier 17h, la peur a changé de camp...

Alors Coco19 1.0 ça fait quoi d'être confiné, obligé de sortir en montrant patte noire, de ne plus pouvoir aller au delà de 100 km ?

Bah alors Monsieur Bedos...

Pourquoi êtes-vous parti ? Je l'apprends à l'instant.

C'est trop tôt. Pas vous... Je suis triste.

Ceci dit, tout ça pour piquer la vedette à Goasguen... Chapeau !

Vous qui n'avez jamais caché votre amour de l'homme, du social, quel beau pied de nez à un ancien du mouvement Occident !

Et pour m'avoir fait tellement rire et avez nourri mon appétence pour les bons mots, mille mercis.

Monsieur le premier sinistre, fûtes vous fatigué en ce jour de nouvelle annonce ?

Aaaah, ascension... vous eûtes la langue qui se prit les pieds dans les poils de votre capillarité maxillo-mandibulaire.

On ne dit pas "le circus... virgule" , mais bien "le virus circule"

Vous souvenez-vous de ce film de Federico Fellini ?

Il y avait un passage superbe, où deux musiciens âgés jouait sur une foule  de verres remplis d'eau un air de Schubert.

Dans ces temps de folie, je vous propose de l'écouter. C'est tellement doux, léger, aérien... sublime

Merci Monsieur Fellini, merci Messieurs les musiciens

Masquillage : make-up au temps de Coco19 1.0, appliqué sur le masque FFP2.

Ex : Malgré leurs 60 h hebdomadaires de travail harassant, les  soignantes avaient toujours l'air frais grâce à leur masquillage.

Eh voilà... affres du port du masque anti-Coco19 1.0, le rouge à lèvres est mal posé

" Avec le décalage, j'ai mis le khol dans les cheveux... "

Depuis la bête immonde
Dont les idiots n’ont cure
Pas même une seconde
Dans cette conjoncture
 
Terrible créature
D’une mort qu’elle féconde
Nouvelle dictature
De la peur qui abonde
 
Depuis cette clôture
Angoisse très profonde
De la triste capture
Où l’âme vagabonde
 
Depuis que sur les ondes
Et sur les couvertures
Les infos nous inondent
Se perdent en conjectures
 
Nous préparent un futur
Où le virus fronde
Loin de la sinécure
Sur cette mappemonde
 
Si la terre reste ronde
Superbe de nature
Je regarde le monde
Et j’en vois les fractures

Madame Sicruche, je suis très ennuyé avec le dicton du jour. Pouvez-vous me venir en aide ?

Il est dit, pour le 27 mai

A la Saint-Hildevert, est mort tout arbre qui n'est pas vert.

Pour autant, dans mon jardin, il y a un Érable du Japon dont les feuilles sont rouges.

Que dois-je en déduire ?

Que l’Érable du Japon est un mort vivant ?

Que les dictonneurs écrivent n'importe quoi pourvu que ça rime ?

Que le dicton ment autant que vous ?

Merci, Madame Sibalourde, d'apporter une réponse franche et honnête à ma question.

27 mai, journée nationale de la Résistance en France.

A quand celle du Condensateur ?

22 connards sur la pelouse, 400 connards autour pour les regarder jouer un match de foot...

C'était dimanche à Strasbourg, non loin du point de départ de Coco19 1.0 à Mulhouse, il n'y a pas si longtemps...

Tout ça pourrait faire, si ils se font gauler, de la main d’œuvre pour épauler les soignants des hôpitaux, les personnels en EPHAD, toutes les petits mains... qui se battent pour un Après sans risque.

Entre l'avant et l'Après, les connards n'auront pas varié.