Ce n'est pas encore la canicule mais il fait une chaleur à cuire une entrecôte sur la route, en bas de chez vous. De ce fait, il est difficile bien de dormir, et pire encore, de réussir à s'endormir.

J'ai relevé quelques conseils pour que l'endormissement soit serein, cela sur la toile, dont les serveurs chauffent plus que de raison... La boucle est bouclée.

Alors il faudrait

- Changer de place dans le lit, oui mais, car il y a un mais, si on dort dans un lit une place, c'est difficile ; si on dort dans un lit deux places, encore faut-il être seul(e) car intervertir les places est idiot. Il y a bien la solution de se poser sur son/sa partenaire, mais dans ce cas, deux possibilités, ou on se pose façon bagatelle et c'est foutu car ça fait monter la température, ou on se pose façon placide et ça fait râler le/la partenaire, et c'est aussi foutu. Si on dort dans un lit trois places, on met du temps, si on est seul, à choisir la place à occuper, ça réveille, ça inquiète, ça finit par agacer, on pique une suée et c'est foutu.

- Retourner son oreiller, oui mais, car il y a un mais, retourner son oreiller dans quel sens, de haut en bas, de gauche à droite, en lui faisant faire un quart ou un demi tour ? C'est pas gagné. Et si, en lieu et place d'oreiller, il y a un polochon ? Que faire ? Comment trouver la face fraiche puisque que le polochon est cylindrique, ce qui mathématiquement parlant en fait un volume à trois faces seulement ; il y a bien les deux faces en bout de polochon, mais cela oblige, pour faire reposer la tête, à s'endormir debout, du coup, c'est foutu. Pire, si on n'a ni oreiller  ni polochon... il faut retourner le matelas, lourd, ce qui demande un  effort, donc de l'énergie qui produit de la chaleur, et c'est derechef foutu.

- Manger léger, oui mais, car il y a un mais, attention à ne pas manger trop léger, au risque de faire une crise d'hypoglycémie avant de rejoindre le lit. Manger léger, certes, mais rien n'est indiqué sur le boire. Peut-on boire lourd en mangeant léger, pour équilibrer. De plus, depuis que l'inflation est là, vu le coût des denrées, on mange déjà plus léger, alors... il faudrait manger plus léger que léger ? 

- Fermer les volets et fenêtres en journée, oui mais, car il y a un mais, encore faut-il que ceux-ci soient ouverts pour pouvoir les fermer. S'ils sont déjà fermés, cela met à mal le conseil, pour le coup, c'est foutu. Et puis, fermer les volets et les fenêtres, oui, mais lesquels ? Si on ferme les volets et les fenêtres de ses voisins en journée, déjà, il faut passer avant et demander les clés et de surcroit, ils (les voisins, pas les volets ni les fenêtres) râlent parce qu'on les dérange et ça ne change rien pour son propre domicile. Enfin,  encore faut-il avoir des volets et des fenêtres... car il faut penser à donner aussi des conseils avisés et utiles aux malheureux qui s'endorment dans la rue, sans volets, ni fenêtres à fermer en journée.

- Prendre une douche fraîche, mais pas glacée, oui mais, car il y a un mais, encore faut-il être équipé d'une douche car prendre une douche, même fraîche, dans un lavabo, est un exercice qui peut engendrer une chaleur corporelle qui nuirait à ladite douche fraîche. Encore faut-il avoir l'eau chaude pour que la douche puisse être fraîche sans être glacée et vu le prix actuel du gaz, compte tenu de la température, actuelle elle aussi, et du coup, le nombre de douches fraîches prises, la facture énergétique va être chaude, et c'est foutu. Reste à  nouveau la question des personnes qui vivent dans la rue et dorment à même le sol ; en matière de douche, ces personnes ne disposent que de la pluie et il est bien difficile de régler la température de la pluie, sauf à être dans les petits papiers du Bon Dieu, et si c'est le cas, on ne voit pas bien pourquoi le Bon Dieu admet que des personnes puissent dormir dans la rue. On ne nous enlèvera pas de l'idée que, même pour ces pauvres gens, c'est foutu.

- Utiliser des draps en matières naturelles, oui mais, car il y a un mais, encore faut-il savoir choisir les bonnes matières naturelles. Il ne faut pas se tromper. La hampe de bœuf par exemple est une matière naturelle mais peu recommandable pour deux raisons, la première est que la hampe de bœuf provient, comme son nom l'indique, du bœuf, qui en paissant dans les verts prés, pètent à l'envi, produisant un gaz propice à l'effet de serre et par là, propice au réchauffement climatique ; la seconde est que trouver une hampe de bœuf de 160 par 200 - je n'évoque même pas une hampe de bœuf de 200 par 200 - relève du défi. Autrement dit, si on choisit la hampe de bœuf, c'est foutu. Il faut donc envisager une autre matière naturelle, l'ortie pas exemple, mais bon... même si, en matière de matière naturelle l'ortie est on ne peut plus naturel, cela suppose d'aller la quérir soit même car il est rare que les drapiers vendent des draps en ortie, surtout en 200 par 200. Cela a donc un effet immédiat, piquer les mains, et les bras car il faut les ramener chez soi pour en faire une couche et quand ceci est fait, et qu'on tente de s'endormir dessus, il est compliqué de rester immobile, ce qui augmente la température corporelle et une fois encore, c'est foutu. Pour finir sur ce conseil, je n'évoque même pas l'infondé de celui-ci pour les gens qui s'endorment sur les trottoirs ; il est insensé de penser recouvrir ces derniers de toile de lin plutôt que d'asphalte, ainsi, pour le quidam errant, c'est aussi foutu.

- Optimiser le ventilateur, oui mais, car il y a un mais, si l'idée est de mettre devant le ventilateur un glaçon pour rafraichir l'air, il faut sérieusement réfléchir avant à la taille du glaçon car celle-ci est déterminante. Si c'est un glaçon façon apéro anisé, c'est petit, et il faut se relever régulièrement pour aller dans le bac à glace afin de renouveler le petit cube glacé. De plus, ça incite à se servir un petit jaune à chaque passage, ce qui fait monter la température corporelle, et c'est foutu. Si on prend option pour un glaçon façon pain de glace de 30 kg, l'air du ventilateur, même rafraichi, est dévié et on n'en profite pas ; en un mot, c'est foutu. Reste le pain de glace façon glacière à pick-nick, mais si, sous le coup de la fatigue, on ne pense pas à le sortir de la glacière et qu'on place cette dernière devant le ventilateur, c'est... je vous laisse finir. Il y a aussi la possibilité de booster le ventilateur en augmentant la tension, il tournera plus vite, beaucoup plus vite, mais moins longtemps, nettement moins longtemps. De plus, si le ventilateur prend feu, cela augmente la température de la pièce de façon non négligeable. En un mot comme en cent... c'est foutu...

En matière de musique de rue, a-t-on jamais vu des carottes rapper ?

A quoi reconnait-on un moustique-tigre ? Il est zébré.

A quoi reconnait-on un moustique-zèbre ? A son string en Léopard.

A quoi reconnait-on un moustique-léopard ? On ne le reconnait pas, il va trop vite.

Un ours traumatisé et abandonné par les Russes a été retrouvé par des soldats ukrainiens dans un zoo privé à Lyman, dans la région de Donetsk. Ils l'ont adopté. L'animal leur en est reconnaissant.

" Hé les gars, vous avez été cools, j'vais vous chercher des binouzes et des casse-dalles ? "

Le jour de la sainte Irénée, c'est l'un des plus beaux de l'année.

Alors que le jour de la saint Patrick, c'est l'un des plus beaux de la...

Poutine aurait promis à Prigojine de ne pas lui ternir rigueur de ce qu'il a fait samedi dernier.

Prigojine semble ne pas y croire ; on se demande bien pourquoi.

D'ailleurs, ce boucher de Pigojine, depuis samedi soir, steak haché...

Est ce que le temps s'écoule ? Une bien belle question physique, voire métaphysique, comme on aimerait se poser plus souvent.

Alors, pour essayer de comprendre la chose, j'ai écouté ce podcast de France Culture. Au demeurant fort édifiant nonobstant le fait qu'après les 3 minutes d'écoute, j'avais un peu du mal à savoir sur quels neurones appuyer pour avoir une compréhension claire sur l'écoulement du temps.

La question qui me vit de suite fut : où suis-je, où vais-je et dans quel état j'erre ?

Quoi qu'il en soit, j'ai bien aimé ce moment de pédagogie et franchement... le temps, c'est cool.

Quand tu as des flatulences, que tu peux te soulager d'un gaz qui évoque le dernier repas que tu as fait, c'est un peu comme une madeleine de prout.

Prigojine, le bourreau à grande gueule, repart à la niche. Je ne sais pas de quoi tout cela augure, de bon ou de mauvais, mais pour l'instant, plutôt que d'en pleurer, je pouffe derechef.

Après tous mes déboires, et pas forcément que de l'eau (voir LASSY ANSE puis RIZ TAS) , ça y est, je l'ai ! Le nouveau téléphone portable à joindre tous les lapins du monde. Une merveille, beau, élégant, noir ébène, avec vitre fumée et essuie-glaces aérodynamique, enfin opérationnel après que, grâce à Saint Loïc*, j'aie réussi à pénétrer son intimité (du téléphone, pas de Saint Loïc, faut pas pousser, je ne suis pas prêt à tout) pour qu'il fût configuré. Bon, pénétrer, en tout bien tout honneur bien sur, et puis, de toute façon, les diverses ouvertures sont trop petites pour... enfin, euh, vous m'avez compris, et je ne voudrais pas être condamné pour paraphilie.

Alors voilà, il est là, couché sur le bureau, à droite du clavier, auprès de moi, ne me quitte plus, calme, tranquille, gloussant gentiment quand le sms le chatouille, tintant joliment quand l'appel point. J'avoue que, ayant vécu une période de téléphono-disette, j'apprécie sa compagnie utile ; mais attention, j'ai été clair avec lui. Hors de question qu'il se substitue à ma main gauche, pas plus qu'à la droite d'ailleurs.

Je reconnais cependant que sa technologie séduit, que dis-je, enjôle ! Avec toutes les applis possibles et imaginables pour téléphoner, envoyer des sms, des mms, whastapper, payer en ligne pour acheter toutes les futilités du monde, retrouver les lieux d'aisance dans la maison grâce au GPS, être géolocalisé quand tu es perdu dans la salle des coffres de la banque que tu braques, faire le café, repasser le linge, s'occuper des courses, préparer la bouffe. Euh, je m'égare, et pas forcément du Nord.

Oui, un bien bel objet dont j'ai failli me rendre addict, mais heureusement, en sortant de la douche dans laquelle je l'avais amené avec moi, sous l'effet de l'humidité, au moment de l'allumer, il n'a affiché qu'un écran gris... j'étais sauvé !

*Saint Loïc a terrassé le portable rétif en l'an 2023, le 20 mai précisément.

Aïe aïe aïe... Prigojine et ses amis des forces Wagner se rebiffent et contrent Poutine.

Bon, ce sont des mercenaires, qui se vendent au plus offrant, et Vladimir n'aurait plus assez de sous ?!?

Quant à la revendication de Prigojine d'être patriote... je pouffe.

En Égypte, au bord du Nil, on peut voir beaucoup de papyrus, alors qu'en Russie, au bord de l'Ienisséï, on peut voir des papys égyptiens, mais pas tant que ça.

Qui connait le nom de l'interprète de la Bête dans le film de Jean Cocteau La Belle et la Bête devrait trouver facilement la contrepèterie qui se niche dans Jean-Marie Le Pen

Qu'est ce qui est le plus chronophage ?

Penser le temps... ou tancer le paon ???

Un " Na " sans frère n'a jamais fait monter bien haut, alors qu'un " Na " sans soeur...

Originales ces pompes là, mais...

"... faut pas laisser tomber ses clés de bagnole "

Avec le réchauffement climatique, de nouvelles espèces envahissent nos arrières-cuisines, nos fonds de placards, l'arrière de nos frigos et gazinières...

" Alors, ma ration de cafards, ça vient oui ou non ??? "

Mon magasin de bricolage préféré a essayé de me séduire en m'annonçant

Qui dit “remise” dit “une occasion de se faire plaisir”.

Non mais... ma vie privée ne regarde pas mon magasin de bricolage préféré. Je n'ai jamais eu besoin de remise pour me faire plaisir. Je fais ce que je veux de mon corps ; et c'est pas les occasions qui manquent, hé, ho... de quoi je me mêle ?

Comme vous avez pu le lire dans le post LASSY ANSE mon portable a été lavé à 30°.

Usant des services d'un homme bienveillant œuvrant dans une boutique de mon fournisseur de forfait téléphonique, qui a pignon sur rue (la boutique, pas le fournisseur, ni le forfait) j'eus le plaisir de constater que la carte SIM était intacte (elle avait certainement subi un entraînement aux apnées) et en même temps  (sic) le déplaisir de me rendre à l'évidence ; si mon téléphone acceptait de s'allumer, l'écran restait imperturbablement gris - couleur du demi deuil - et cela pendant quelques secondes pour sombrer à nouveau dans un coma qui sentait le pronostic vital fortement engagé.

Mon interlocuteur, ainsi qu'un certain nombre de personnes, peinés ma déconvenue, eurent la gentillesse d'avoir l'amabilité de me secourir dans ma détresse, qui fut grande devant la gâchis de tant de lessive pour un si petit téléphone.

Une fois le téléphone mis à sécher sur le fil à linge, entre mon string et mon porte jarretelles, on me conseilla, pour que l'objet rendre la totalité de son eau, de l'enfermer, en faisant fi de ses hurlements de terreur, dans une boite bien scellée, avec du riz et de l'oublier un certain temps, voire même un temps certain.

Le riz, et cela quelle qu'en soit la catégorie, m'avait-on dit, a la capacité d'absorber toute l'humidité contenue dans l'objet qu'il recouvre. A ce sujet, si la chose fonctionne effectivement, une fois la question de mon téléphone réglée, je tenterai la momification du hamster comateux par le même procédé, juste par curiosité scientifique.

Donc, opter pour le riz salvateur et nonobstant déshumidificateur. Ainsi fut-il, je me pliai donc à cette solution, pas si futile. Me rendant chez le marchand de riz, j'eus à régler un premier dilemme : du riz, oui, mais lequel, à grain long, à grain moyen, à grain court ? Puis un second : Basmati, Thaï, riz rond, riz complet, riz de Camargue ?

Compte tenu du fait qu'après l'opération de dessication du téléphone par cette céréale de la famille des Poacées, cultivée dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes pour son fruit, ou caryopse, riche en amidon, quelle qu'en soit la taille et l'origine, celle-ci n'est plus comestible, je pris donc option pour le riz le moins cher, le bas de gamme et d'ailleurs le bas de rayon itou.

J'enfermai donc mon portable, après lui avoir assuré que non ça ne fait pas mal d'être cloitré, dans une boite hermétique pleine de riz et que le temps passerait plus vite qu'il ne pouvait le penser. J'attendis plusieurs jours, dont j'occulterai le décompte afin de ne pas alourdir, pouf pouf, mon propos. Après une durée non négligeable de secondes, minutes, heures, et même jours, j'ouvris le petit sarcophage. Mon téléphone avait toujours cette belle allure de téléphone propre et le teint rouge que je lui connaissais.

J'entrepris donc de le mettre sous tension, espérant que par la magie du riz salvateur, le combiné afficherait à nouveau cet écran qui faisait le bonheur de mes journées d'homme assujetti aux technologies dites modernes, que dis-je, asservi par lesdites technologies. Je pus constater une différence entre l'instant présent et le moment où, quelques jours avant, au sortir de la machine, j'avais fait la même expérience. L'écran s'alluma, toujours gris demi deuil et en j'en fus assez contrarié, je l'avoue, mais il resta lumineux pendant une durée indéterminée, refusant de s'éteindre, tel le comateux, sur son lit de douleur, qui, par réflexe, bouge un doigt de pied pour faire espérer une rémission prochaine...

Depuis, tous les matins, je brûle un cierge à Sainte Rita.

Il semblerait que les crocodiles puissent se reproduire par parthénogenèse, c'est à dire sans mâle.

A priori, c'est la même chose pour les imbéciles, à une nuance près... sans mal !