L'avantage de la solitude polaire, c'est qu'on peut se laisser aller sans gêner le voisin

"Ah la vaaache ! Bah ça soulage !"

Manupiter à la Guadeloupe, sarcasmes vs sargasses ?

Locution ou pas locution ?

"Dis Mamy, j'peux en prendre une ?"

"Si t'en prends une, t'en prends une... non mais !"

Qu'est ce qu'un coup de jus sinon une électrolocution ?

C'est cool de dormir comme ça, mais... risqué !

"Pas de problème, j'ai caché la savonnette sous l'oreiller..."

Formation ce jour sur la lexicologie... la chose fut prodiguée par deux universitaires, au demeurant fort intéressants dans leur discours et façon d'intervenir devant un amphi de quelque deux cents personnes.

Alors... même si parfois les notions distillées étaient un peu complexes, l'auditoire a apprécié et votre serviteur s'est régalé car il a trouvé là ce qui fait son miel au quotidien, à dire le travail, les arcanes et subtilités de notre belle langue.

Ainsi, au fur et à mesure du déroulement de la conférence, les mots sont venus s'entrechoquer dans mon pauvre cerveau empli de maux linguistiques et l'encéphale s'est mis, tel la marmite, à bouillir, cela afin de vous servir quelques posts précisément inspirés par le choc de ces mots qui ont généré le poids des photos, ou des images, dans ma petite tête.

Pour commencer, prenons simplement les deux locutions, car c'est bien de cela qu'il s'agit, si je ne me suis pas trompé :

"Faire le mur"...

et

"Mettre les bouts"

Le sens est le même, car il ne s'agit, dans le premier cas, pas d'ériger des parpaings les uns sur les autres, scellés par du mortier en vue d'en faire un enclos horticole, pas plus que, dans le second cas, de positionner des bouts (de quoi, on se le demande) et où (on s'interroge... ).

Non, il s'agit bien, dans les deux cas, si j'ose l'expression, de "Se faire la malle" et cela en tout bien tout honneur, afin de ne pas avoir des ennuis avec les parents de ladite malle. En d'autres termes si vous préférez, on pourrait dire aussi "Se faire la paire" sans évoquer d'ailleurs le possesseur de ladite paire, ou encore "Se casser" sans préciser quoi, ou bien sur "Mettre les adjas" pour les voleurs de poules.

On peut aussi, de façon trigonométrique,  "Prendre la tangente", ce qui suppose de disposer d'une figure géométrique que l'on n'a pas toujours dans sa poche et surtout d'avoir la civilité de la remettre en place, une fois utilisée, afin que d'autres puissent en jouir. Évidemment, tout le monde n'étant pas géomètre et certains ayant la fibre plus bucolique ou simplement plus rurale, il leur est possible de "Prendre la clé des champs", en évitant bien sur de perdre celle-ci, au risque d'en fâcher sévèrement le propriétaire.

Enfin, si aucune de ces locutions ne convient, il reste "Prendre le large", à ne pas confondre avec une acception biblique qui conduirait à considérer que prendre le large serait abuser d'un surchargé pondéral... n'exagérons rien. Il ne faut pas oublier non plus "Prendre la poudre d'escampette" locution qui ne nécessite pas réellement la recherche préalable d'un tonneau de poudre.

Je vais donc, dans les posts suivants, user et abuser de tout ce que j'ai pu ouïr et de vous en faire profiter, une fois la chose malaxée à l'envi.

Sur ce, ayant donc à faire, je vous laisse à votre surf et afin de fournir le blog, je m'en vais de ce pas "Lever le camp" de ce post.

Catéchisme de la linguistique.

Prions pour Sainte Axe et Sainte Agme qui surveillent notre langage !

Que choisir ? "Qu'il pleuve des chats et des chiens" (It rains cats and dogs) ou "qu'il pleuve comme vache qui pisse" ?

Dans le premier cas, on s'en sort avec des bosses et peut être même des morsures, dans le second, on est trempé et puant.

La météo est bien vilaine en cette saison.

Dans "un magasin", il n'y a qu'un article... quelle tristesse !

Dans "magasin", il n'y a aucun article... quelle ruine !

Alors que dans un magazine, il y en a... des articles !

Le Monde est cruel...

Dans les comédies musicales de la Russie anté-URSS, fi des paroles, ce qui importait, c'était les moujiks !

Étant entendu que "table basse" peut être, ou non, une locution, pour en parler, il est utile de prendre de la hauteur.

Scolairement parlant, peut-on faire de l'humour au second degré dans le premier et inversement ?

Si tu penses qu'un mot est monosémique et que tu ne penses vraiment qu'à ça, alors tu as un sens unique dans la tête.

Pour leur salut, les vaches folles n'avaient qu'un mot à la bouche :

"Prion"

Aaaaah, les locutions ! Quels beaux voyages cela nous fait faire.

On peut dire "Elle a mangé un fruit pourri du jardin" mais en aucun cas "Elle a mangé un fruit pourri de mer"...

Pour cette occurrence, nous dirons plus prosaïquement "Elle a gerbé après les huîtres"

Tout bien réfléchi, du point de vue lexicologique, les mots mer, poisson, et même océanographie sont assez vagues...

Respectons le handicap. Il est préférable de dire que la Vénus de Milo a abandonné plutôt que de considérer qu'elle a baissé les bras...

Même si tu restes jeune dans ta tête, quand tu reçois très régulièrement dans ta boite mél des pubs pour les monte escaliers... tu te poses des questions. Chienne de vie, putain de pub.

Je me demande si il n'y aurait pas un ours dans mon arbre généalogique. Depuis l'avènement de l'automne, j'ai une putain envie d'hiberner...

Métiers du bâtiment en péril. Il faut préserver la profession de plombier... Goutte que goutte !