TRANSE MU TAS SILLON

Bien heureux d'avoir trouvé dans mon petit supermarché habituel, une belle pièce de poitrine de bœuf à mijoter, une fois rendu à la maison, je m’enquerrai d'une recette ad hoc pour mitonner la chose.

Hop, quelques indications à donner à un moteur de recherche pour trouver la façon de préparer au mieux mon morceau de bœuf et il ne me restait plus qu'à choisir le site et lire les indications de cuisine.

Option pour La cuisine de A à Z, officine dont la qualité des recettes n'a plus rien à prouver tant son succès date. Alors re-hop j'ouvrai le site sur Poitrine de bœuf braisé et après avoir salivé une première fois sur la photo, je commençais à lire la liste des ingrédients...

Et là !!! Surprise. Au milieu des légumes, corps gras, vin, épices, condiments... je vis qu'il me fallait... un rôti de porc !?! J'ajoute qu'aucune allusion n'était faite à une quelconque poitrine de bœuf.

Je savais que par diablerie, certains anciens réussissait à transmuter le plomb et or, mais là, par le biais d'une cuisson lente - 2h30 - transformer le rôti de porc et poitrine de bœuf, je n'avais jamais vu ça. Alchimie culinaire ? Même le bouillon du pot au feu de Dodin Bouffant n'en aurait pas cru ses yeux.