Par plaisir-de-mots.over-blog.fr
A l'heure qu'il est, j'ai les mouillettes.
Oui, ce matin en CM1, la maitresse travaillait sur la relation entre un tableau de données et le graphique correspondant. Il y était question de la courbe de prise de poids d'un cobaye.
Bon, en excellente enseignante qu'elle est, la maitresse, avant toute pratique mathématique, demanda à ses élèves s'ils savaient ce qu'est un cobaye. Les réponses ont fusé, toutes plus inexactes les unes que les autres mais parmi elles, ce qui m'a déjà flanqué le trouillomètre à zéro : "C'est un loup !"...
Nous en serions resté là, j'aurais pu calmer mes angoisses, mais quand à la lecture du tableau qui donnait la masse corporelle, en grammes, de l'animal, une élève a dit qu'au bout d'une semaine (après sa naissance) le cobaye-loup pesait 100... kilos !!! J'ai senti mollir mes jambes et défaillir mon cœur.
"Os court" pensais-je, à l'instar du boucher désosseur, un cobaye-loup de 100 kg !?! Je cherchai immédiatement le premier trou de souri venu pour m'y cacher, vainement d'ailleurs car en matière de masse corporelle, le cobaye-loup de 100 kg et moi avons beaucoup en commun.
Je restai stoïque pendant toute la durée du travail, en craignant que le cobaye loup de 100 kg, vraisemblablement arrivé fraichement des Carpates, entre dans la classe. Une fois la séance achevée, sans victime, je me suis juré d'acquérir un chat-requin de garde, d'une masse corporelle avoisinant les 16 tonnes, histoire de me protéger. On n'est jamais assez prudent.
Jeune cobaye loup de 98 kg seulement... mais ça fait peur quand même.
Spéciale dédicace à Nath, à qui je souhaite longue vie, au milieu des cobayes-loups de 100 kg.
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