Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
Par plaisir-de-mots.over-blog.fr
Ouhhhh pas beaucoup de temps pour écrire today, alors du coup, je vous livre une autre recette expérimentée ce jour et qui a eu du succès : une tarte aux poires.
A priori simple, certes, mais voici mes petits trucs qui ont fait son succès.
Tout d'abord, j'avais acquis quelques poires conférences, moyennement mures. Comme de coutume car la chose est très efficace, je les avais pelées, coupées en 4, puis mises à cuire à l'étouffée à feu doux dans une petite casserole, sans autre forme de procès. Aucun ingrédient supplémentaire, surtout pas de sucre et une cuisson à feu très doux.
Une fois la chose faite, les poires ayant rendu un jus abondant, je mis les fruits souples mais encore fermes dans une passoire afin de laisser sourdre tout ce qu'ils avaient encore à rendre. Je précise que j'avais opéré la veille de la confection de la tarte afin que les fruits ne soient pas trop mouillés, ce qui aurait rendu la pâte molle et désagréable à consommer.
Mes fruits prêts, froide le lendemain, je pouvais donc commencer à penser à confectionner la tarte.
Ayant acheté une pâte feuilletée du commerce, car je ne me suis pas encore lancé dans la fabrication d'icelle, j'ai foncé un moule, disposé des noyaux d'abricot sur la pâte afin que celle-ci ne monte pas à la cuisson et mis le tout au four. Attention, un secret pour réussir la cuisson de la pâte feuilletée est de préchauffer le four à haute température d'enfourner, de saisir le feuilletage et de réduire ensuite la température. Pour ma part, j'avais programmé le four sur une température de 240°C puis je l'ai baissée, quand la pâte s'est montrée dorée, à 200°C.
Pendant ce temps, j'ai mis à fondre un peu de gelée de groseille blanche dans une petite casserole, j'ai ouvert un sachet de poudre d'amandes et préparé un appareil avec un œuf, un peu de sucre roux, et quelques cuillerées de crème fraiche (surtout pas allégée, car, comme disait JP Koffe... )
Une fois la pâte un peu dorée, l'intérêt résidant surtout dans le fond de tarte qui doit être un peu cuit afin de ne pas être mou, j'ai étalé au pinceau une fine couche de gelée de groseille sur le fond, saupoudré légèrement de poudre d'amandes, disposé les quartiers de poires. Cela fait, j'ai versé l'appareil de crème sucre et oeuf en prenant bien soin de répartir équitablement la chose autour des poires. D'un léger coup de pinceau, j'ai dégagé le dessus des poires, saupoudré à nouveau une couche de poudre d'amandes et verser en cercles concentriques le reste de la gelée de groseille, sans noyer les fruits. Tout réside dans l'équilbre entre les ingrédients.
J'ai ensuite remis l'ensemble au four en baissant la température à 180 ° afin que la tarte, cuite en partie, ne brûle pas et que l'appareil autour des fruits se solidifie. Quand cela fût fait, j'ai passé, en guettant la couleur ad hoc, la tarte sous le grill, afin de dorée le dessus et de sécher légèrement la gelée.
Et voilà... il n'y avait plus qu'à laisser refroidir et goûter au plaisir de la terre, après avoir honoré un bon repas, arrosé d'un très bon Mâcon rouge, qui n'a pas déparé au moment du dessert.
Essayez, faisez-en une et surtout, disez-moi si vous avez aimé.
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