Pourquoi Halloween juste avant la Toussaint ?
Simplissime ! En mettant la fête des Saints puis le jour des morts respectivement les 1er et 2 novembre, lendemain et surlendemain de la fête consumériste des bambins aux chicots pourris de sucreries pétroléogènes, ça permet de célébrer de façon festive, et immédiate, les infanticides automno-diabétiques.
Je ne reviendrai pas sur ce que j'ai écrit le 3 octobre dernier. Mon aversion pour cette tradition remise au goût du jour par les marchands du temple reste constante et toujours aussi profonde.
Non pas que je sois contre l'idée même de tradition, mais la récupération des us et coutumes à des fins commerciales, ça me répugne.
Et pour vous prouver que je ne suis pas sectaire et uniquement tourné contre Halloween, je vais en ajouter une couche... bientôt Noël, grande célébration du pognon qui a pris lieu et place dans la crèche, reléguant le petit Jésus aux oubliettes de la pensée humaine.
Ce moment là aussi me fait gerber, non pas par la surabondance des mets ingurgités, non pas parce que je me brosse les dents à l'eau bénite, mais bien parce que cette coutume incite chacun à offrir à chacun un cadeau, parce que c'est comme ça, parce que c'est le moment, parce qu'on n'est pas dans la norme sociale si on ne le fait pas... Le tout sous la pression des officines.
J'aime offrir quand je veux, où je veux, ce que je veux et surtout à qui je veux, en envoyant se faire foutre tout mercantilisme.
Alors, je suis un vieux ronchon ? Oui, je l'assume pleinement... Et pis c'est tout !