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Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
Que les agriculteurs en colère bloquent les routes et les structures sensibles, c'est le jeu. Qu'ils déversent du purin devant les édifices qui représentent la République, c'est le jeu. Qu'ils brûlent des palettes, c'est le jeu. Qu'ils mettent le feu à des pneus de tracteur, c'est aussi le jeu, mais à quel coût pour la nature...
Oui, le décès d'un cycliste, tué a priori par un automobiliste en colère me touche. Pour autant, il serait bon que chacun balaie devant sa porte.
Il m'arrive de changer de statut quand je vais voir ma petite fille à Strasbourg, je ne suis plus automobiliste quand je vais la chercher à l'école maternelle, je suis piéton.
Quand je rentre avec elle, sur le chemin de la maison, je suis aux aguets permanents. Les cyclistes strasbourgeois roulent comme des cinglés. Je ne postule pas sur ce qui ce passe ailleurs. J'ai peur pour ma petite fille, c'est tout.
Le conducteur est le con du cycliste, le cycliste est le con du piéton... et si on pensait juste à l'autre avant de penser à sa gueule ???
Ahhh Monsieur Dumoulin (je n'invente pas c'est le nom affiché sur ma télé à France Info) vous êtes bon, et modeste avec ça. Alors que vous êtes interviewé car vous êtes venu en toute hâte aider votre voisin sinistré par les inondations, à propose de votre geste spontané, vous lâchez, par pudeur : " Ce n'est qu'une goutte d'eau"
Difficile de faire plus dans le thème. Votre modestie touche à l'humidité, pardon, à l'humilité, que dis-je, à la retenue... d'eau.
Le premier sinistre démissionnaire ne cachait pas son homosexualité.
La (peut-être) prochaine première sinistre fait son coming out.
Quel que soit le bord politique, et sans vouloir rien cacher, je trouve insensé d'être obligé(e) de révéler ce qui se passe dans nos culottes pour gouverner...
Mon père croyait à l'Europe, s'était battu pour cela, avait payé de sa personne lors de la montée du nazisme et me disait de son vivant, après sa déportation lors de la seconde guerre mondiale, la déception qu'il éprouvait de voir la façon dont tournaient les choses pour cette Europe fraternelle.
Il n'a pas assisté, ou alors de là où il est, à la montée actuelle du nationalisme dans les différents pays et à l'arrivée en tête lors des dernières européennes en France de l'extrême beurk. Tant mieux pour lui.
Mon père, requiescat in pace.
De notre côté, trouvons la force de résister au pire.
Aujourd'hui, c'est la journée mondiale du naturisme.
Ça m'a fait pensé à la chanson de Pierre Perret dont le refrain est
"À poil, tout le monde à poil!
Les petits, les grands
Les bons, les méchants!"
...
Et si... et si on faisait ça ; qu'on se mette tous à poil, pour montrer aux extrêmes beurkistes que nous sommes tous égaux, que l'on soit blanc, noir, crème, jaune, rouge... qu'une quéquette ou une foufoune soit française ou étrangère, cela reste une quéquette ou une foufoune... et que dans cette égalité, le mélange des genres est la meilleure garantie contre les affres de la consanguinité.