Hier... vendredi 13, avec le premier groupe de petits élèves avec qui je travaille, j'explique ce qu'est un vendredi 13, superstition bénéfique en principe, ou maléfique... c'est selon.
Je ne croyais pas que le soir même, je toucherais du doigt la chance.
Chance d'entendre la voix de mon fils, domicilié à Paris et y travaillant, qui me rassurait sur son sort, sur celui de sa compagne, après les tueries des différents points de la capitale.
Chance d'apprendre que ma nièce, son compagnon, ses filles, bien que résidant boulevard Voltaire, entre Le Bataclan ensanglanté et la rue Charonne, où gisaient les corps d'innocents, étaient à l'abri des sauvageries.
Chance de savoir que dans leurs relations, proches, amis, copains, relations de travail... aucune victime de la barbarie ne figurait.
...
A cette heure, je pense à celles et ceux pour qui ce vendredi 13 n'a pas été tourné du côté positif, à celles et ceux pour qui cette date sera à jamais synonyme d'une douleur indicible, celles et ceux qui n'ont pas eu la chance de pouvoir encore entendre la voix de celles et ceux qu'elles/ils aimaient.
Il n'y aura pas d'autres posts aujourd'hui. Seul le silence est tolérable.