Dans la vie, il y a des boulots exaltants... ou pas !
"Le plus pénible, c'est qu'avec une ergonomie du poste de travail comme celle là,
c'est dans les bras qu'on finit par avoir des raideurs"
Deux jours que je n'ai pas écrit, tudieu ! Temps des vacances qui arrivent, bienfait du repos et de la bouine, ou du bassotage, en un mot, de la glandouille, conjuguée différemment selon les régions.
Le soleil étant de retour, envie d'être un peu plus dehors, et en particulier avec les collègues qu'on ne voit pas assez finalement puisqu'on les retrouve pour un dernier verre, un dernier repas, une dernière soirée avant le break.
Bon, je vous jure que sauf impondérable, de lapin ou de lièvre, comme il vous siéra, et pas forcément Névada, je continuerai à poster le plus possible, en fonction des images trouvées au gré du surf, de l'actu, hilarante, irritante... ou non, et des idées stupido-loufoques qui traverseront mon pauvre cortex.
Je ne lâche pas l'affaire, soyez en assuré(e)s.
Quoi qu'on puisse dire du pénalty accordé à juste titre... ou non, l'Allemagne n'ayant pas marqué du tout, ça fait tout de même un point pour la France lors d'une phase de jeu active. Et pis c'est tout.
Ceci dit, je me questionne tout de même sur cet effet euphorisant du ballon rond sur le peuple tout entier, y compris sur le premier personnage de l'Etat qui a failli foutre par terre le Président de la FFB en le poussant de joie lors du but en seconde période.
Incroyable. 90 minutes de tension pour les joueurs, 90 minutes de stress pour le public dont la vie n'est pas engagée, pas plus que l'accès au travail ou la perte de celui-ci. Libération absolue, joie hystérique, quand le pays soutenu marque.. et gagne.
Certes, le sport est un combat, métaphore de la guerre entre deux peuples, avec cet énorme avantage qu'il ne génère pas d'autres cadavres que ceux des cannettes de bière (sauf quand le crétinisme pathologique pousse des supporters décérébrés à se foutre sur la gueule, jusqu'à des issues parfois fatales)
Je comprends bien que le gain d'un match puisse donner de la joie et pour avoir fait du sport, soutenu mes proches en compétition, j'avoue avoir eu moi aussi, des comportements excessifs (mais jamais dans la violence) Je n'échappe donc pas à mon propre questionnement.
La seule réponse que je trouve à cela est la suprématie de l'élitisme. Il faut être le meilleur, le premier. Drôle de paradoxe d'une société plurielle quasi entière qui célèbre une victoire métonymique : victoire d'une équipe/victoire d'une nation. Mais peut-être est-ce ainsi, inscrit dans l'histoire de l'homme belliqueux. Et dire que demain, toute cette unité pseudo fraternelle sera à nouveau mise à mal par les différends politiques, par les divergences idéologiques, par l'individualisme forcené.
L'unité footballistique aura duré le temps d'un Euro, à peu de choses près, celui que durent les roses.
Quelques photographies de plus sur Photographies-Pat.over-blog.com
Un sevrage alcoolique n'est pas forcément pénible... c'est pas l'amer à boire, c'est tout !
5 Juillet 1946, Paris, piscine Molitor, Micheline Bernardini présente le bikini. Le maillot de bain porte le nom d'un atoll où des essais nucléaires américains ont eu lieu le même mois. Le tout porté par une bombe dont le sourire... irradie !
Ainsi, le bikini aurait été inventé il y a 70 ans ??? Balivernes ! Les romains avaient déjà eu l'idée.
... en revanche, on n'a toujours pas retrouvé la caméra !
Je vous livre ici un avis paru sur Tripadvisor, tel quel :
"Les restos au bord de la Mayenne ne sont pas si nombreux et la Halte d’Entrammes est une excellente adresse où l’on vient et l’on revient sans jamais être déçu. La cousine de Dominique, d’inspiration espagnole, est délicieuse. Le cadre au bord de la rivière Mayenne est magique et quand le soleil se couche sur la colline de l’autre côté... "
Bon !... OK, mais si on pouvait casser une petite graine avant de consommer la cousine de Dominique, ce serait sympa.
100 ans ! Bon anniversaire mon canard ! Garde ta belle verve car c'est la joie !
Pauvres Islandais... mais bon, le sélectionneur a fait n'importe quoi. Il a monté une équipe, certes, bonne, mais pas à la hauteur.
Il m'aurait demandé, je l'aurais conseillé, car des joueurs volcaniques de qualité il y en a, et même si pour faire plaisir à Heimir Hallgrímsson je ne propose que des noms en son...
D'ailleurs sans mollir, je vous donne la liste :
Cékikisson
Masseyfergusson
Kiriééléïsson
Yapuperson
Semiconson
Sakaïonfrisson
Cékanconmoisson
Létanjempoisson
Polperson
Benditémollasson
Fauconpaillasson
Tébienpollisson
Pesperson
Fauconhérisson
Adixheureonsaucisson
Commetiébellalisson
Putaindguêpmasson
Cétoikonsoupson
Téanglosacson
Demainjécusson
Céquoiquonfasson
Pourquoitumranson
Vienquejtepoinson
Arrêt'tonklacson
Sermoihunjamesson
Talairdunegarson
Fauconlétanson
Sassamdésarson
Tavucarcasson
Chantlabranbanson
Oncrèchdanlésson
Et voilà...
Un peu d'ordre ne nuit pas. Aussi, j'ai changé les intitulés des liens qui conduisent aux blogs photo.
Pour voir le travail de recherche thématique que je mène maintenant depuis plus de 5 ans, cliquer sur
Pour découvrir ce qui m'a touché depuis plusieurs décennies ici et là, que j'ai fixé sur le papier ou sur l'écran, cliquer sur
Ces liens apparaissent tous les deux dans l'encadré Liens, à droite des posts, sur la page d'accueil. Vous pouvez donc parvenir par ce biais aux différentes images.
Encore un autre moyen pour accéder, saisir directement l'URL des blogs. Pour le blog intitulé Photographie-Pat, saisir
http://photographie-pat.over-blog.com/
pour le blog nommé Mes photos, saisir
http://photographie-pat.over-blog.com/
Comme pour Plaisir de mots, vos commentaires sont les bienvenus. Dites vous qu'ils m'aident à réfléchir, à chercher, à créer.
Merci à vous et bon multi-surf.
Dis Michel, pourquoi t'es parti, hein ?
Tu étais l'un des derniers hommes charismatiques, au milieu des menteurs dangereux, faiseurs de promesses non tenues et agités de tous poils.
Dis Michel, pourquoi t'es parti ?
Matin gris d'été qui tarde à s'installer. Couleur du ciel en camaïeux avec le toit d'ardoises de l'immeuble d'en face. Je regarde par la fenêtre du bureau. Un fin crachin donne cet imperceptible mouvement aux choses immobiles.
L'encadrement beige des huisseries mansardées tranche avec le sombre. Vitres sans rideaux ici, regard noir et vide, presque mort, du dedans vers le dehors ; et là, paupières délicates, proches l'une de l'autre, faites d'un voile blanc de coton ouvragé. Volet à peine descendu à gauche, sensation d’œil mi clos. Il y a de la vie dans ces fenêtres là.
Un œil mansarde s'ouvre, le droit. Rideau maintenu de la main, marquant la diagonale. Femme tronc, corps incliné légèrement vers la droite. Figée, doigts en embrase sur la toile immobile. Posture de marbre, la tête tournée indéfectiblement vers un même objet hors champ.
Le gauche s'éveille à son tour, dans un élan semblable. Corps plus grand, masculin. Diagonales des rideaux parfaitement parallèles, les prunelles s'activent. Ils sont là, les vieux, tapis derrière la vitre. Ils surveillent...
Elle ne bouge pas, lui non plus. Tous deux de gris vêtus, ternes, chenus, muets, statiques. Pupilles torves, statufiées ; les mansardes regardent, les humains épient.
Ils disparaissent enfin, l'un après l'autre, ou bien les deux ensemble ; puis sont de retour, à l'identique. Curieux manège. Mon oncle n'est pas loin, mais les yeux sont carrés. Contrairement aux acteurs qui jouent la poésie, ces deux vieux là sont pathétiques. Regard inquiet, mi caché. Me revient à l'esprit cette affiche de guerre "Silence, l'ennemi guette vos confidences". La vue a remplacé l'ouïe, l’œil l'oreille. Il s'agit de veiller, jusqu'à en devenir suspicieux.
Cette attitude, je la connais, pour l'avoir vue tant de fois dans ma belle région. Le furtif mouvement des rideaux qui s’entrebâillent à peine, juste pour laisser passer le regard, savoir se qui se passe, se trame au dehors, devant le logis clos. Méfiance... de tout... de rien. Judas sociologique sur le microcosme du quartier, de la rue, sur l'évènement, même futile,qui vient troubler le quotidien. Le Lorrain est craintif. Il guette, c'est dans ses gênes.
Un œil-mansarde s'est ré-ouvert. A force d'observer, il est injecté de sang, foulard écarlate sous la tête-pupille de la dame. Plus d'une heure déjà qu'ils font le va et vient, qu'ils vérifient sans cesse, qu'ils s'usent à espionner. Œil fermé, œil ouvert, rideau qui se tire... se replace. Ils s'en vont et reviennent, les vieux ; et reprennent inlassablement la position.
La situation, anodine au départ, curieuse ensuite, a dépassé l'insolite. Le tragique de la crainte cède la place au comique de répétition.
Que pensent-ils ? Que se disent-ils ? Impossible à savoir, et peu importe. Ils sont là, gris comme le ciel, tristes comme le temps, figés comme les gisants, derrières leurs rideaux, dans leur petit appartement, dernier rempart contre le monde qui menace. Acteurs involontaires d'une tragi-comédie, marionnettes d'un jour d'une vie que je sens étriquée, pour être si méfiants de la chose présente..
Ouuuhhh ça sent les vacances avant les vacances ça. 1er juillet, 10 visiteurs uniques sur les stats du blog !?! 30% de moins que la moyenne mensuelle habituelle. Va falloir vous ressaisir les enfants. Certes, j'ai peu produit ces derniers temps, dernière longueur professionnelle oblige avant le repos estival, mais quand même.
Bon, je vais faire un effort aujourd'hui pour alimenter en coups de gueule, en éclats de rire, en paillardises... Les sujets sont là, reste à les traiter.
De votre côté, n'allez pas de suite sur les plages au sable souillé par la bêtitude ointe de crème solaire indice 3000, soignez vos mycoses inter-doigts de pieds dans le huis clos de vos salles de bain plutôt que de les exposer à la vu d'une foule qui ne vous a même pas été présentée, fuyez les rivages touristico-boat-peoplelisés.
Restez chez vous pour surfer, il y a des vagues, parfois à l'âme, moins dangereuses que celles à lame, sur lesquelles vous serez en équilibre moins précaire que sur un fun board.
Cela fait, prenez une bouteille de sauvignon frais de Loire ou de blanc de Gascogne, filez vos amis qui connaissent ou ne connaissent pas encore ce blog et surtout, profitez du plaisir d'être ensemble.
Alors je compte sur vous et j'en profite pour vous rappeler que l'adresse de Plaisir de mots, c'est comme les IST, ça peut se refiler aux proches.
Et tout de même, pour tous ceux et toutes celles, même celles et ceux qui sont absents ce jour à l'appel, merci de votre fidélité... C'est important.
Allez, j'y retourne...
Il y a peu, en Meurthe et Moselle il était encore possible pour des familles démunies ayant fui leur pays pour des raisons valables, de vivoter avec ce que leur prodiguait la préfecture. Depuis peu, au motif, selon la presse, d'aligner les pratiques avec les départements voisins, les vivres ont été complétement coupées à ces gens dans le besoin. La prochaine étape sera certainement de les jeter dans la rue... sans rien.
Dans quel pays vivons-nous pour les ajustements se fassent par le bas.
Et pourtant, les victimes, dont des élèves scolarisés là où je travaille, montrent au quotidien leur envie de s'intégrer dans notre pays, d'y vivre, d'y voir grandir leur enfants... Parents investis, faisant tout pour apprendre notre langue, enfants soignés, toujours scolarisés, travailleurs...
La fin de l'année scolaire arrive, reverrai-je A. qui doit entrer en CM1 et sa grande sœur M. qui part son travail, son sérieux, va entrer en 6ème.
Je suis partagé entre les larmes de rage et l'envie de vomir... mais je ne baisserai pas les bras.