Parti comme c'est dans la dure jungle du sport, je vois bien Agnel repêché, c'est le cas de le dire pour un nageur, grâce à la bienveillance de celui qui lui a soufflé la seconde place lors du 200 m nage libre, privant le champion du monde et champion olympique de qualification pour les prochains JO de cet été. Pothain serait prêt à se désister au profit de son petit camarade de pataugeoire. J'imagine la pression que ce brave gars a sur les épaules, même larges, en ce moment, médiatique, corporatiste, fédérale... Wait and see, mais à mon sens, il y en a un qui doit se préparer à bouffer non pas son chapeau mais bien son maillot.
Il y a le ciel, le soleil et la mer
Il y a le ciel, le soleil et la mer
Allongés sur la plage
Les cheveux dans les yeux
Et le nez dans le sable
On est bien tous les deux
C'est l'été les vacances
Oh mon Dieu quelle chance !
...
"Aaaaaaaaaahhhhh, ça fait un bien fou.
Pas un lampadaire sur cette plage,
ça fait une heure que je tourne !"
Mesdames, ne vous laissez pas abuser. Ce sont vos enfants qui trinqueront.
"Maman appréciait beaucoup notre voisin de pallier. Elle était très proche de lui.
Vraiment très proche. Comment s'appelait-il au fait ?"
"Le gars avec une drôle de gueule et les yeux globuleux ?
Camé, je crois... Oui, c'est ça, il s'appelait Camé.
Il passait son temps à gober les mouches à distance, c'était dégueulasse.
J'ajoute qu'il n'y avait pas que ta mère qu'il avait séduite, la mienne aussi !"
"Même combat les gars, un jour, je les ai surpris,
dans la cuisine.Il était en train de lui rouler une pelle qui laissait présager un lustrage hors pair des amygdales.
Quand il m'a maté, il a mis deux plombes à se recaller la menteuse entre les badigoinces.
Léon qu'il s'appelait"
"Si je comprends bien, vu que ma mère aussi a succombé à ce fumier, on est tous frangins ?
La différence, c'est que pour moi, en plus d'une langue qui fait fonction de serpillère,
ce salaud a peaufiné le travail en me refilant ses yeux à la con"
J'y crois pas... le burkini !
Quand je pense qu'il y a des couillons dans la mode pour inventer ça, ça me désole.
La mainmise macho et crétino-prosélite va vraiment se nicher n'importe où. Certes, il n'y a pas mort d'Homme, mais là aussi, c'est grave.
La prochaine étape, c'est le masque-tuba niqab ???
Il y a des jours, comme ça, où le palais tutoie les étoiles, où les papilles sont en extase. Ce fut le cas pour pour à midi. Alors, partageur, je vous livre la recette, simple, mais sublime.
Après avoir acquis une belle darne d'espadon un peu épaisse (j'irai dire deux avé et trois pater pour le coût carbone) j'ai mis celle-ci au four, sans autre forme de procès, nue, sans corps gras, sans couverture, sans sel, le tout à thermostat 7.
Avant de ce faire, j'avais préparé un riz basmati au curry "hot". Une fois le verts de deux oignons frais revenu dans l'huile d'olive, j'ai saisi le riz dans le mélange jusqu'à transparence du grain. Cela fait, j'ai copieusement poudré d'un mélange de curry hot et... soft, pour pouvoir encore apprécier les saveurs (en proportion 1/5ème de hot pour 4/5ème de soft), mélangé l'ensemble afin que le riz prenne une belle couleur. J'ai ajouté un peu d'herbes de Provence, de l'ail moulu en quantité raisonnable pour que le mariage soit subtil, du gros sel.
J'ai mouillé amplement le tout d'une eau bouillante additionnée d'un bouillon de légumes et laissé cuire jusqu'à obtention d'un grain de riz cuit mais ferme.
Une fois la chose en route pour une cuisson ad hoc, j'ai donc mis au four la darne d'espadon. Pas de temps de cuisson, c'est l'oeil qui indique la durée. Lorsque le poisson commence à se colorer sur les bords, c'est parfait, cuit mais encore moelleux.
Le riz cuit, j'ai dressé sur l'assiette le poisson sur lequel j'ai fait couler un léger filet d'huile de sésame. J'ai épandu du gros sel sur la tranche, donné un tour de moulin à poivre (cette fois, il était noir mais si vous en avez, le poivre blanc augmente la subtilité du met) et servi à côté le riz vert jaune, garni de petits tronçons d'oignons. Prêt à déguster !
Ah, j'oubliais, un sauvignon vigoureux et dynamique sied parfaitement à la dégustation.
Avec tout ça, j'ai pris un aller simple pour le bonheur gustatif.
Alors, essuyez vos babines et essayez, simple et délicieux.
Les biologistes, après des années de recherche, ont enfin trouvé le point commun des cnidaires, planaires et autres brachiopodes, ces animaux qui n'ont pas d'anus et excrètent leurs déchets par la bouche.
Ils ont l'haleine fétide !
Parfaite illustration de la loi de Murphy, c'est à dire celle de l'emmerdement maximum ! Vous aurez noté que ça se passe au restau. En général, quand on est de sortie comme ça, le change, c'est pour bébé, pas pour les parents. Le plus terrible dans ce cas, c'est que même après s'être rendue aux toilettes pour nettoyer la chose, la dame va incommoder toute la soirée son voisinage avec cette saloperie d'odeur de lait rance qui colle aux fringues plus que de raison.
"Je lui avais pourtant dit que le menu était à gerber"
Aujourd'hui 1er avril... Bien que j'aie essayé de me mouiller, j'avoue avoir été sec pour ce jour de farce... de poisson. Est-ce parce qu'il fait moche, froid, et qu'on se l'écaille ? Je ne sais pas. Pas osé me jeter à l'eau pour vous surprendre...
J'avais bien pensé à vous accrocher un fugu dans le dos mais cela aurait été une farce de poison, et là, c'est pas la même date, ni le même effet.
Bref, si je ne trouve rien d'ici ce soir, la journée finira en queue de poisson.