Voilà ce que j'écrivais le jour où je décidai de créer mon propre blog :
"Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états"
Certes, l'humour reste le pilier de ma construction éditoriale. Cependant, vous l'aurez depuis longtemps noté, j'ai aussi mes jours de colère, contre les politique en général. Aussi, à la lumière de ce que les médias nous livrent de ce qui advient en Ukraine, je dis bien en Ukraine, et pas seulement à Kiev, je ressens aujourd'hui peine, tristesse, colère, écœurement, abjection.
Trop jeune pour me souvenir de l'Algérie mais assez vieux pour avoir entendu parler du Chili de Pinochet, de l'Argentine de la Junte, de la Grèce des colonels, de la Pologne de Jaruselski et plus tard de la Roumanie de Ceausescu, puis des Balkans, des exactions serbes, de l'Afrique sanglante... Assez informé pour avoir lu des article d'Amnesty International, je suis profondément bouleversé de voir l'Homme détruire l'Homme, au nom d'idéologies à la con, religieuses, économiques, ethniques, pseudo-philosophiques...
Quel monde laissons-nous à nos enfants ? Quel gâchis. Je sais, je suis naïf, mais je n'arrive pas à me faire à l'idée de la violence, de la torture...