Laurent Stefanini, l'ambassadeur choisi par la France pour la représenter au Saint Siège est donc persona non grata du côté de saint Pierre de Rome, cela après plusieurs mois de démarches diplomatiques avec le Vatican. Le prétexte : son homosexualité reconnue
Ainsi, ce pape qui déclare "... Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ?"* , boute finalement le gay hors du cercle des théologiens sodomites assermentés en soutane.
C'est à n'y rien comprendre...
Réellement, la papauté aurait bien besoin d'étre édifiée, car après avoir mis le préservatif à l'index, évidente erreur politico-profilactique, voilà-t-y pas qu'elle se prend la langue dans le tapis idélogique en rejetant aujourd'hui ce pourquoi elle laissait espérer hier.
Y aurait-il un lien entre ce fait et celui qui est advenu il y a 8 jours, à la veille de l’ouverture du synode sur la famille ? Mgr Krzysztof Charamsa, prêtre membre de la curie romaine, a fait son coming out auprès de la presse italienne, le 3 octobre, en révélant être homosexuel et avoir un boyfrend.
François, avais tu peur qu'on finisse par confondre Saint Siège et bain de siège ? Toi qui semblais bien parti sur le terrain des idées progressistes, prend garde à la marche arrière... sait-on jamais !
*Info recueillie sur le site Le Monde avec AFP, AP et Reuters | 29.07.2013 à 13h52 • Mis à jour le 29.07.2013 à 16h49
A l'instar de l'adage ferroviaire sur le risque du masquage, un pape en cacherait-il un autre ?