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Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
La nomination, hier, d'un nouveau sinistre pour remplacer le démissionnaire, tient de l'éjaculation précoce. Souhaitons que Marianne ne soit pas déçue, d'autant que l'élue va se taper deux maroquins à la fois.
Cette façon de faire n'augure rien de bon. Il ne faudrait pas qu'un autre sinistre démissionne, sauf à considérer que l’État veut faire des économies sur les salaires en collant à la même personne un portefeuille supplémentaire.
Dans l'histoire, si Manupiter et son monde nouveau y perdent en crédibilité, celle qui va en pâtir le plus sera bien l'écologie, malgré toutes les déclarations politiques visant à séduire les électeurs.
Alors, il n'y a qu'une façon de faire : celle du terrain, celle des petits colibris conscients et actifs que nous sommes ou pouvons être.
"Virginie, vous êtes entourée de gens derrière vous..."
Alors bon. Entouré... je vois bien. Des gens tout autour, façon contrevallation, qui empêcheraient Virginie de quitter le cercle humain dans lequel elle est inscrite.
Derrière... je vois bien aussi. Des gens à la suite, à la queue leu leu ou en groupe, mais qui ne débordent Virginie ni par tribord ni par bâbord.
Mais entourée de gens... derrière... j'ai un peu du mal. Je ne vois pas bien quand, cantonné à l'arrière d'une personne, un groupe donné peu être en même temps autour de ladite personne !?! A moins que le groupe soit uniquement constitué du père, du fils et du saint esprit, qui, prouesse remarquable, réussissent à ne faire qu'un en étant trois. Ce qui permet à l'un ou l'autre de pouvoir aller derrière lui même pour se botter le cul ou encore plus fort, cerner, de part et d'autre, le tiers restant qui, dans cette occurrence est un tiers du tout qui ne fait qu'un, situation éminemment schizophrénique s'il en est.
Bref, à l'heure qu'il est, compte tenu qu'en même temps qu'il fut le père, abandonnant le fils, qu'il était itou, pendant que le troisième tiers du tout qui était un, lui aussi, était parti voir là bas si les deux autres tiers y étaient, il me semble bien difficile, malgré ce don pathologique inénarrable qui a fait florès dans les milieux chrétiens, de supposer que Virginie fût entourée de gens derrière elle, le quidam contemporain étant assez peu doué pour la supercherie christique.
J'en conclus, Madame la journaliste, qu'il vous reste deux options pour dire la chose juste, ou vous actualisez vos connaissances bibliques ou vous révisez toutes vos notions de topographie. Et surtout, faites vous aider, on n'est jamais mieux entouré(e) que par des proches qui sont derrière vous.
Mais enfin... de quoi se plaignent les écologistes gazés sur le pont de Sully vendredi dernier ? Le gaz propulseur des bombes lacrimo n'était pas du chlorofluorocarbure, dont pas de problème pour la couche d'ozone ET le réchauffement climatique. Les écolos sont toujours en train de pleurer... Incroyable.
"Aussi profond que soient nos différends et nos désaccords, ce sont les mots qui permettent de le dire"
Quelle magnifique phrase dite par vous aujourd'hui, sur France Inter, Mme Taubira.
Qu'elle vole au dessus des belliqueux et des extrémistes assassins. Qu'elle pénètre leur âme. Qu'elle les aide à parler plutôt que de tuer, de détruire le monde par la haine.
Il y a quelques jours, première célébration à Notre Dame depuis l'incendie du 15 avril. Les fidèles, des prêtres pour la plupart, portaient casque de chantier.
Pour cette fois, ils n'étaient pas en curé avec une calotte...
Quand on dit qu'on fait un barbecue avec des gens... on n'utilise pas les gens comme combustible. C'est juste qu'on partage un barbecue. Enfin, quand je dis on partage un barbecue avec des gens, ça ne veut pas dire que chacun repart avec un bout du barbecue. C'est compliqué de faire simple !
Comme vous le savez, cela me fait grand plaisir quand vous déposez des commentaires sur les posts de ce blog aussi sot que grenu. En général je suis prévenu par l'interface qui gère le blog ; celle-ci m'annonce la chose en précisant qui a écrit (pseudo) et il y a combien de temps.
Aujourd'hui, joie... un commentaire. Je clique sur la rubrique et je trouve ça
Alors, rien de particulier... mais quand je lis le moment où le commentaire a été fait... Ouaouh !
Il y a 49 ans !!! Fichtre diantre foutre-cul et toute cette sorte de choses. J'avais 12 ans, l'internet n'existait pas, je ne pensais pas qu'un jour j'écrirais des âneries, des rognes, des réflexions quasiment au quotidien et cependant, déjà un surfeur guettait. Quelle clairvoyance ! Mais pour moi, tout honoré que je sois que, dès ma prime jeunesse, un quidam ait eu la prémonition de mes actes, je dois dire que je suis complètement badibulgué ! C'est un coup à devenir très prétentieux, à attraper un melon surdimensionné, à se présenter aux prochaines présidentielles, mieux, à devenir le maître du monde...
... à moins que cela soit juste un bug informatique. Brutal retour sur terre... je crois bien que j'ai trouvé le prétexte pour aller me servir un whisky !
Première messe à Notre Dame après l'incendie. Pour des raisons de sécurité, les fidèles ne pourront y accéder. Seuls les fidèles seront admis ?!? Il y a des jours où je ne comprends pas tout...
Certes, la météo est orageuse, mais ne boudons pas notre plaisir, le premier de la classe LR s'est auto jeté. Merci Laurent, enfin une vraie décision, sincère, intelligente et tout et tout.
Comme chaque année, dans les écoles, aura lieu la semaine d'initiation aux saveurs du palais. Ce sera du 7 au 13 octobre, pas de choix dans la date.
L'éducation nationale rappelle à tous les contrepéteurs et toutes les contrepéteuses qu'il est formellement interdit d'initier les enfants au goût du blanc, et de leur laisser déguster les abat de mites !
Remontada... terme utilisé il y a peu par les avocats des parents de Vincent Lambert, qui ont obtenu du tribunal la reprise des soins.
Remontada, terme employé dans le milieu du sport.
Remontada... remontée au score.
L’équipe qui perd doit donc faire l’effort de remonter au score pour essayer de l’emporter.
La vie ou la mort d'un homme est en jeu (drôle de terme finalement... en jeu) Est-ce un sport, un match, que de défendre ce qu'il est bon de faire ?
Je ne postule ni pour l'un ni pour l'autre des choix, trop difficile... ou trop facile quand on n'est concerné que de loin, quand la décision n'est qu'intellectuelle.
Je me pose la question de la dignité, puisque de dignité il s'agit quand on parle de mourir.
Alors, dans ce combat, car c'est bien de cela qu'il est question, entre une femme et une mère, il y avait, somme toute, une certaine dignité. Une conviction contre une autre. Un argument contre, un autre pour.
Mais depuis lundi soir, avec l'injonction de la justice de reprendre les soins, les choses ont basculé. Non pas sur le fond, la justice étant passée, il y a lieu de respecter la décision prise, quel que soit l'avis que l'on peut avoir sur celle-ci, mais bien sur la réaction à la nouvelle.
Même si on peut comprendre l'effet qu'a pu avoir cette décision sur les partisans du maintien en vie de Vincent Lambert, je trouve que les manifestations de joie ont sérieusement manqué de dignité, surtout avec le mot très connoté utilisé.
Manque de dignité, parce que Vincent Lambert est un être humain, et pas un ballon qu'on colle au fond des buts à grands coups de pompes.
Manque de dignité, parce que, même si l'affaire pouvait être assimilé à un match, dans le sport, le respect de l'adversaire prime. Ici, la manifestation stupide de l'avocat est irrespectueux pour l'épouse de Vincent Lambert.
Manque de dignité, parce que dans ce qui est un combat... à mort, l'honneur d'un vainqueur tient dans sa victoire, et non dans l'humiliation du vaincu.
Il a juste manqué une remontée... des Champs Elysées, célébrant la victoire avec tous les fans, pour que l'abjection soit complète.
Je suis atterré de constater que des hommes de loi, sous le coup d'une victoire, perdent tout discernement, tout honneur, toute dignité. La connerie humaine a encore de beaux jours devant elle...