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Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
Tu cherches l'inspiration... la météo n'est pas au top, alors idée... "pourquoi neige-t-il ?"
Hop, illico, tu alimentes le G des GAFAS (shame on me) en tapant "pourquoi neige-t-il ?" dans la bande de recherche de Goût gueule.
Tu cliques sur Images, histoire d'avoir des choses qui font germer les posts et là... au milieu de très beaucoup d'images, tu tombes là dessus.
Et là, après un très gros point d'interrogation qui clignote au dessus de ta tête, même si tu n'as pas trouvé réponse à ta question, tu te sens moins seul en te disant que, vu sa tronche, il doit penser...
Au milieu des âneries et autres posts dézingués, n'oublions pas qu'aujourd'hui, 27 janvier, c'est le soixante septième anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau ainsi que la journée de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité
Pourquoi un tel post ?
Simplement parce qu'il est important de ne pas oublier qu'à une époque, une partie du monde a considéré que certains hommes n'en étaient pas et n'avaient, pas voie de conséquence, pas le droit à la vie.
Simplement parce que d'autres hommes n'ont pas accepté cela et que quelque soient leur religion, leur philosophie, leurs idéaux, ils ont été conduits à une immense souffrance et parfois à la mort.
Simplement parce que l'Histoire a une fâcheuse tendance à se répéter, dans des formes à peine différentes et que les génocides sont et restent contemporains.
Simplement parce que l'idée d'universalité est aujourd'hui mise à mal par les nationalismes montants.
Nous, maintenant au seuil de l'automne de notre vie, avons pu côtoyer les victimes de l'innommable, avons pu, même sans le vivre directement, être confronté à cette horreur. Il 'en sera pas de même pour nos petits enfants.
Qu'en sera-t-il si nous laissons ces choses tomber dans l'oubli. Il en est de notre responsabilité de poursuivre le devoir de mémoire.
Tu passes une soirée sympa au restau. Tu badines avec elle. C'est très cool. En sortant du restau, tu l'emmènes boire un pot dans un bar jazzy. Tu la raccompagnes chez elle. Tu acceptes son invitation à venir boire un dernier verre. La soirée porte ses fruits, attirance mutuelle, vous vous sentez très proches. Forcément, vient le moment de l'être plus encore, attirance oblige, et là, à demi-nue, pour poser son sweat, elle te tourne le dos...
Monsieur Baddou, j'avais pour habitude de vous considérer comme un journaliste intéressant.
Il va falloir, pour que ma considération reste intacte, que vous m'expliquiez, au delà de la plaisanterie, qui a mon sens n'avait vraiment pas sa place dans l'excellente émission Questions politiques que vous animez tous les dimanches, en quoi le fait de savoir si mixité ou non il y aura dans le cadre du SNU est importante.
Merci à vous, Madame Parly, même si je ne suis pas d'accord avec ce que propose le gouvernement auquel vous appartenez sur le SNU, de n'avoir pas laissé la plaisanterie prendre barre sur votre propos.
Monsieur Baddou, ne pensez-vous pas que la véritable question est de savoir ce que vont construire ces périodes ridicules sur les consciences de nos enfants ?
Pour avoir fait, il y a bien longtemps maintenant, un service dit militaire, alors que je n'en avais ni l'envie, ni l'adhésion intellectuelle, je me dis aujourd'hui, que j'ai pu y comprendre beaucoup de choses sur le vivre ensemble. J'ai pu y comprendre que les cons ne sont pas forcément où on les croit, que la France est faite d'une multitude de gens, tous dignes de respect, que je n'aurais jamais côtoyé si j'étais resté dans la classe sociale à laquelle j'appartenais, à dire, celle de la petite bourgeoisie.
Je ne suis pas militariste, au sens premier du terme, vraiment pas. Cependant, je pense qu'un moment de vie en commun pour chaque citoyen et maintenant citoyenne de notre pays, sans parler de défense, serait, si la durée en était suffisante, un véritable espace de construction de la cohésion sociale.
En effet, 15 jours en hébergement, centrés sur les valeurs, les savoir-faire et savoir-être, suivis de 15 jours,plus personnalisés, pour participer à un projet collectif en lien avec des associations ou des collectivités... c'est idiot, complétement idiot. Si une classe de découverte de quelques jours peut construire une cohésion au sein d'un groupe d'enfants de primaire, des tas d'expériences en témoignent, deux semaines pour des grands ados sont loin d'être suffisantes pour construire la cohésion souhaitée.
15 jours dans les associations ou collectivités... peanuts ! Combien de temps faut-il pour comprendre le fonctionnement d'une association, d'une collectivité ? Certainement moins que celui pour comprendre l'essence qui a fondé ladite association ou collectivité, au delà de l'écume des choses. 15 jours... cosmétique ! Pour dire que l'Etat se soucie de notre jeunesse... Pitoyable. Même pas le temps d'agir au service de...
Les ados sortent de l'école primaire où ils sont encore relativement protégés, pour intégrer le collège, où la fragmentation est plus d'actualité que la cohésion, même si celle-ci est fortement souhaitée. L'adolescence, la difficulté de l'accès à la construction de soi-même, rendent plus complexe encore l'acceptation de l'autre, l'acceptation de la différence. En témoignent toutes les difficultés qui affleurent dans les collèges. L'accès au lycée règle une partie du problème, mais si peu.
Alors, pourquoi pas une période plus longue ? Peut-être pas un an, mais au moins trois mois... Cela éviterait peut-être aux élites d'être encore plus hors sol qu'elles pouvaient l'être il y a trente ans (le service militaire a été supprimé en 1997), cela éviterait peut-être à chaque citoyen d'être de plus en plus individualiste.
Cela a un coût... oui, mais ne serait-il pas intéressant, pour la nation, d'investir à ce moment précis, pour pouvoir économiser plus tard sur les services sociaux, ceux de l'emploi, la police et la justice, quand le vase, trop plein pour certains, déborde. Alors un service national universel, pourquoi pas, mais pas en construisant celui-ci comme une colonie de vacances ou un stage de survie de 15 jours, ridicule... comme votre question badine, Monsieur Baddou.
Chez la colombe saine d'esprit l'évacuation des gaz est parfois difficile, alors que chez le poisson, symbole chrétien s'il en est, le pet d'eau file...
Quand on me dit à la radio qu'il ne faut pas prêter crédit à une information réseau-socialo-lancée, autrement dit fake news, comment être sur que ladite alerte n'appartient pas elle-même aux fake news ???
La France, via son président, serait en passe de vendre l'Alsace et la Lorraine à l'Allemagne (rencontre programmée la semaine prochaine entre Manupiter et la belle Angela)
Faut-il être stupide, voire bas de plafond, ou encore poutr'app', pour énoncer une telle imbécilité. Pire encore, de la croire. Et pire du pire, de la relayer. Il n'y a pas à dire, la connerie est ontologique.
Je suis en train de lire le livre Mots d'excuse, l'intégrale, tout ce que les parents écrivent aux enseignants, de Patrice Romain, aux éditions Michel LAFON. Des textes courts, dans leur intégrité grammaticale et lexicale, collectés par des enseignants au cours du temps.
Devant certains de ces écrits, il m'est arrivé de penser que la chose était bidonnée, pour grossir le trait et amuser le lecteur. Et puis ce matin... une collègue est venue me montrer une prose qui m'a d'abord fait rire... et finalement réfléchir.
Suite à une altercation entre élèves à l'école, et forcément sanction... les parents de D. ont dit leur désapprobation de celle-ci en utilisant le carnet de correspondance de leur enfant.
D'abord, quelques lignes, livrées telles quelles, de la maman...
Madame,
Si W. laisser tranquille D. et L. il cracherais pas et il le bouscurais pas. même pendant les vacannces au petite-parc il cherche toujour L. ET D et les autre
lui à toujour raison ?
... suivies d'un mot du papa
Madame
Je ne donne pas raison A mon fils D. pour les crachas Mes ces camarade ne son pas des Saint. Tous ètè _ D. etait le Bouquet Misière _ alors sa devait arrivée Il ce deFents sourtout W. (... ) LA surVeillance des enfants pendent LA récréation. et nécessaire.
J'ai fait LA moral a mon fils D. _ Il l'a pas le dos larges. ci_chacun m'était du siens Il n'il aurait moin de volence à L'école.
Merci A vous _
Signature
Je vous mes le N° telephone pour Me joindre _
Etc etc
J'avoue que le Bouquet Misière, tellement proche d'un bouquet de misères, me plaît bien et que je le trouve largement au dessus du reste. Pour autant, je me questionne.
Que loupons-nous ? Qu'ont loupé nos prédécesseurs, et que, vraisemblablement, louperons ceux qui viendront après nous, pour qu'au delà des réformes réitérées à l'envi par ceux qui nous gouvernent, une part non négligeable de nos concitoyens se trouvent encore et toujours en butte à de telles difficultés orthographiques, lexicales, grammaticales... ??? Et encore, les deux mots écrits ci-dessus restent intelligibles, car il en est qui sont strictement incompréhensibles.
La société a sa part de responsabilité me direz-vous. Mais la société, c'est nous, vous, moi... et eux ! Le progrès ? Les nouvelles technologies ? La communication à outrance, souvent mise à mal par l'excès de rapidité, qui confine à la précipitation, privant ainsi tout un chacun d'un nécessaire temps de recul, de réflexion ? Vraiment, je me questionne... assez vainement, malheureusement. Je ne mets pas en cause l'honnêteté intellectuelle et l'engagement de la plupart de mes collègues ; mais nous échouons souvent, il faut le reconnaitre, si l'on considère la chose sur le long terme.
Pourtant, au jour le jour, je fais le constat d'un vrai travail pédagogique là où je travaille, en REP+. Cerise sur le gâteau, les élèves, pas tous bien sur, mais une grande majorité, nous montrent, jour après jour, leur plaisir d'écrire, leur envie de produire, leur potentiel intellectuel, leur curiosité, et ce dès le plus jeune âge, grâce, entre autre, à la bienveillance des enseignantes qui au quotidien les accueillent, les écoutent, les entendent, les aident.
Je ne jette pas la pierre aux collègues qui prennent la relève au collège, éminente difficulté d'un public brassé, issu de n écoles, d'une prise en charge d'enfants dont le corps et l'esprit changent, adolescence oblige. C'est un métier que je n'aurais jamais voulu faire. Je constate cependant, pour côtoyer ces enseignants, mes collègues, dans des réunions communes de formation, leur difficulté importante à considérer les ados avec une certaine bienveillance. Impedimenta des programmes, pression sociale de la construction d'une certaine élite, qui laissent pour compte celles et ceux qui peinent ? Je me questionne.
Alors, oui, je continuerai à rire de ces textes qui échappent à la norme, sur la forme, mais je crois intensément qu'ils disent quelque chose de notre société et méritent, au delà de l'anecdote, notre respect. Chacun pousse les cris qu'il peut. Et pour finir sur une note positive, nous pouvons nous dire, grâce à ces textes que je tords un peu plus encore, que du bouc émissaire au bouquet de mystères, il y a peu.
Si je me considère du point de vue de celles et ceux qui payeront, ou pas, la taxe d'habitation, je fais partie des premiers, donc des gens riches.
Si je me considère uniquement du point de vue du revenu, supérieur ou inférieur au seuil fixé pour définir les 20% des français les plus riches, je suis en dessous, donc non riche.
Situation éminemment complexe, je vis dans le doute, et dans le double, ce qui compte tenu de ma masse corporelle, m'oblige maintenant à me vêtir en XXXXXXXXXXXXXL Pas simple.
C'est toujours amusant, au lendemain de frasques de l’Église et de démêlés judiciaires, mais aussi d'épisodes sanglants comme les croisades, les tribunaux divins... de se souvenir qu'il y a bien longtemps, un pape se nommait Innocent...