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On reconnait l'Aedes albopictus, dit moustique tigre, à son sens de l'abnégation personnelle et à son attachement viscéral à la cause des kamikazes. Ce putain de fils de pute de moustique entretient en effet un amour irrépressible pour la descente en piqué pour piquer et pomper le fluide sanguin du gras fessu de l'homo-erectus ou de la jambe gracile de la femmo-érigée , même si ces derniers ne sont pas déguisés en porte-avion. Le moustique tigre ou plus exactement LA moustique tigre, se gorge sournoisement de sang humain après s'être faite carambolée par monsieur au prétexte fallacieux que le sang prélevé lors de la piqûre constitue une source de protéines pour permettre le développement des œufs. Faut pas déconner, des protéines, il y en a aussi dans les lentilles, les haricots secs et les fèves alors pourquoi nous sucer le sang ? Pour éviter d'avoir à faire cuire lesdits légumes ? C'est petit et pingre. Ceci dit, comme nous l'avons évoqué ci dessus, la propension de l'Aedes albopictus, blonde aux yeux bleus, brune aux yeux clairs, voire même rousse aux yeux verts, à se jeter sur nous sans réflexion préalable sur le sens de la vie et surtout sur l'irruption brutalo-talocheuse de la grande faucheuse, fait d'elle une victime potentielle de la baffe vengeresse, faute d'être réparatrice. Ainsi va la vie, ou plutôt la fin de vie de LA moustique tigresse, parfois bardée de dessous en léopard pour donner le change. Nonobstant réjouissons-nous car si l'Alsace, située bien plus proche de l'Île de la Réunion que la Lorraine, est une région actuellement pourvoyeuse d'Aedes albopictus, ce dernier, cet avant dernier et tous ceux qui le précèdent, s'étant gavés de sang bretzelo-choucroutique, risquent à terme, et pour les femelles, avant terme, de mourir de cholestérol, d'hypertension, de diabète, aux conséquences éminemment létales, en plus des taloches qui les éparpillent, façon puzzle, aux quatre coins de Strasbourg. Un seul regret malgré tout, c'est que l'invasion moustiquaire du fossé rhénan ne soit pas advenue à la belle époque de l'explosion de l'atome tchernobylien, ça nous aurait permis de repérer l'Aedes albopictus devenu fluorescent la nuit, grâce aux radiations car même si ces dernières se sont arrêtées à la frontière franco-allemande, les moustiques tigre, assez fourbes au demeurant, traversent les frontières sans déclarer quoi que se soit, salopards !

Spéciale dédicace à Julia, Amélie et Valentin, qui font don à Strasbourg, de leur sang pour que vive, à leurs dépens, l'Aedes albopictus.