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Tu bricoles, tu sais à un poil près ce que tu fais, si tu doutes, tu prends le temps de réfléchir avant d'agir... ça, ça marche bien quand tu bricoles seul ou avec quelqu'un qui fonctionne comme toi.

Mais voilà, il arrive toujours le moment où se pointe sur ton chantier celui/celle, moins expérimenté(e) que toi, qui a des idées sur tout et surtout des idées*, qui a deux mains gauches si il/elle est droitier(ère) ou deux mains droites dans le cas opposé et je ne parle même pas des ambidextres, qui vient te dire comment faire, qui vient au dessus de toi pour bidouiller un truc alors que tu en baves parce que pas assez de place pour faire ce que tu as à faire et que tu aimerais bien disposer de plus d'espace, qui prend tes outils pour aller contrôler ce que tu fais sans t'avoir demandé si tu avais besoin d'un coup de main, qui, au moment où tu as terminé ton boulot se pointe et, au lieu de dire " Ah c'est chouette " ou " Merci " ou "Bravo "... te fait remarquer qu'ici il y a une pétouille, que là il y a un chtik (que de toute façon, tu aurait retirés après avoir soufflé un peu), qui te dit que " ... ça aurait été mieux comme ça.. ", te signale avec un air crétin que " ... Ohhh t'as vu, là, c'est pas droit... " alors que tu n'as eu absolument aucune possibilité, même après avoir réfléchi des plombes, de faire autrement. Bref, comme on dit grossièrement tu es victime d'un/une casse-couille prémium, et il y arrive parfois qu'un/une second(e) débarque... loi de Murphy coef 100**.

Alors, se posent mille questions " Comment garder son calme devant tant de haine ? " " Comment lui dire poliment que bon ça va ? " " Comment faire pour le/la faire taire ? " "Commet lui signifier qu'il/elle a mieux à faire plus loin, voire très loin ? "  "Comment lui expliquer que tu es au bord de la tentative d'assassinat sur le chien mais que sans chien, il faudra bien un élément de substitution ? " " Comment lui demander sa préférence, le couteau ou l'étranglement, le gaz ou la noyade, l'empoisonnement ou l'électrocution ? " ...

Il semblerait qu'il existe des phrases pour signifier poliment au quidam qu'il/elle fait chier, vraiment chier... Au cinq exemples donnés, j'en ajouterai quelques uns :
- Le petit pleure, pourrais-tu aller voir s'il ne s'est pas fait mal.
- Ne te fatigue pas à me lire la notice, j'ai déjà terminé de faire ce que tu m'as gentiment indiqué.
- J'entends sonner ton portable, tu l'as laissé dans la voiture.
- Attention, je manipule une scie circulaire, je ne voudrais pas te blesser.
- Tu ne devrais pas rester là, l'échafaudage n'est pas tout à fait bien fixé.
...

Si dans ces diverses propositions rien ne marche, il reste la solution simple mais efficace : " Compte tenu de tout ce que tu dis ou fais, je me sens bien incapable d'achever le chantier, je te laisse faire, tu t'en tireras mieux que moi, ciao "

*merci Coluche

** nommée aussi Loi de l'emmerdement maximum