Avant le débat de ce soir, pour se souvenir que d'autres se sont inquiétés des Whirlpool bien avant que les populistes démagos aillent se faire selfier pendant 15 minutes avec ces gens en détresse, un certain François Ruffin avait poussé un coup de gueule bien senti à la cérémonie des César.
Certes, Macron a couru derrière la représentante de l'extrême brun, mais au moins lui a vu les syndicats, et a eu ensuite le courage d'aller parler avec celles et ceux qui le conspuaient.
Alors démagogie des candidats ? Dans le second cas, certainement moins que dans le premier.
Pour lier le premier terme de mon propos à cette dernière assertion, le réalisateur de Merci patron a lui aussi appelé à voter Macron.
On peut difficilement le soupçonner, vu son parcours et ses propos, le taxer de macroniste.
Alors, si des gens comme lui, comme Bové et tant d'autres qui sont tout sauf des aficionados du libéralisme lancent un tel appel, ça veut dire quelque chose.