Publié le 9 Janvier 2019

L'ancien monde, c'était le bordel.
Le nouveau monde... c'est encore pire.
Le blog de plaisir-de-mots.over-blog.fr
Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
Publié le 9 Janvier 2019
L'ancien monde, c'était le bordel.
Le nouveau monde... c'est encore pire.
Publié le 8 Janvier 2019
C'est toujours amusant, au lendemain de frasques de l’Église et de démêlés judiciaires, mais aussi d'épisodes sanglants comme les croisades, les tribunaux divins... de se souvenir qu'il y a bien longtemps, un pape se nommait Innocent...
Publié le 7 Janvier 2019
De la France d'en bas à celle d'en haut, ou, dit autrement, à la haute.
Quand tu te retrouves démuni(e), à genou, tu as du mal à joindre les debout.
On en reste assis.
Publié le 4 Janvier 2019
On peut penser ce que l'on veut des pétitions, mais quand le nombre de signataires s'élève à 1 962 479, cela signifie quand même quelque chose.
A la veille d'une nième manifestation des GJ, je trouve plutôt ça bien que près de 2 millions de personnes se montrent inquiètes des problèmes écologiques.
Certes, 1 962 479 signataires ne signifie pas 1 962 479 personnes engagées. Alors, que chacun d'entre nous agisse à sa façon, sans prosélytisme, mais avec la conscience d’œuvrer pour une planète qui ne nous pètera pas à la figure dès demain, et mieux encore... jamais.
Les GJ font du bruit. Ils ont leurs raisons. Sachons de notre côté parler à nos proches, les sensibiliser, sans ostracisme ni intellectuel, ni social. L'écologie, c'est aussi savoir vivre ensemble et partager le meilleur. Pour cela combattons le pire.
Publié le 1 Janvier 2019
"Sauver ou périr" devise des pompiers de Paris et titre du film de Frédéric Tellier. Un film difficile mais ô combien indispensable. Loin des superproductions américaines comme Backdraft, ce film est juste. Pierre Niney, Anaïs Demoustier, Chloé Stéphani, Vincent Rottiers et Samir Bouajila y incarnent des personnages d'un drame de la vie avec grand brio. L'engagement, le doute, la peur, la colère, l'empathie, l'amour y sont joués avec sensibilité, sans sensiblerie, avec exactitude, précision, incarnation. Ces acteurs et actrices, à travers les différents rôles, nous emportent, véritable magie du cinéma, superbe intelligence du réalisateur, dans la vie de ces héros du quotidien que sont les pompiers et de leurs proches.
Il y a peu, dans le post REMERCIEMENTS, je citais ces hommes et femmes, qui au quotidien, œuvrent dans une grande discrétion et dans une abnégation sans borne qui les conduit parfois au second terme de la devise des pompiers de Paris. en visionnant ce film, je pensais à tous les moments où les pompiers sont agressés, caillassés, violentés, blessés par des personnes dont je peine toujours à comprendre les raisons de telles agressions. Les pompiers ne jouent pas contre la société, si pauvre soit-elle. Il n'ont rien de plus à gagner en intervenant dans les quartiers chics que dans les banlieues tristes.
C'est leur job, ils, elles ont choisi de le faire, quelles qu'en soient les conditions, quelle qu'en soit l'issue, bien souvent en risquant leur vie. Jamais, je dis bien jamais je ne pourrai admettre que l'on s'en prenne à eux. Le film Sauver ou périr devrait être diffusé dans tous les collèges et lycées de France et de Navarre, avec une problématique : qu'est ce que l'engagement ? qu'est ce l'altruisme ? Je me dis que les jeunes qui s'en prennent à ces soldats du feu, pire, qui montent des guets-apens pour les piéger devraient, s'ils sont pris, visionner ce film en boucle, mais aussi aller voir in situ, dans les établissements de soin, le résultat sur ces humains, parfois dramatique, qu'ils ont engendré.
Merci à vous, gens de cinéma d'avoir construit un si bel opus. Merci à vous aussi, une fois encore, pompiers de tous pays, pour ce que vous faites, pour ce que vous êtes. Allez toutes et tous voir ce film, c'est indispensable. Cela dit la fragilité des choses, et cela grandit l'espoir en l'Homme.
Publié le 31 Décembre 2018
Bon, allez, pour le dernier post de l'année, je ne vais pas envoyer une vacherie.
Trump est un con !
Bah quoi ??? C'est pas une vacherie... c'est un constat.
Publié le 31 Décembre 2018
Compte tenu de l'accélération des choses, du fait que les commerçants mettent les œufs de Pâques en vitrine dès le début de mars, que les illuminations de Noël débutent de plus en plus tôt, que les marchands de jouets attirent les enfants dès Halloween, au risque de passer pour un ringard out si je le fais, je ne vous souhaite pas une bonne et heureuse année 2019.
En revanche, pour être in, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2020.
Publié le 30 Décembre 2018
Le climato-septique Claude Allègre avait raison, le réchauffement climatique est une connerie, même les ours blancs portent une petite laine...
"Et j'me les gèle, j'ai perdu ma culotte... "
Publié le 30 Décembre 2018
Ouuuuuh que ça m'agace, tous ces gens qui se croient obligés de joindre le geste à la parole lorsqu'ils disent entre guillemets. Ne me dites pas que vous n'avez vu ce mouvement, bras levés, et doigts - index et majeur - qui font une sorte de crochet doublé !? Qu'est ce que c'est que cette mode à la mord moi le nœud ? Le quidam est-il trop débile pour comprendre ce que signifie entre guillemets ? Ou est-il pris de surdité au moment où est prononcé entre guillemets, de sorte qu'il faille soudain l'exprimer en langage des signes ? Non, n'importe quoi, c'est une mode, un gimmick, pire... un tic.
Imaginons une seconde qu'on souscrive plus amplement à la chose en mimant la signification des signes de ponctuation. Un poing levé pour le point final, deux pour le double point qui indique qu'il y aura, geste à l'appui, des guillemets qui ouvriront un dialogue. Un véritable exercice... Les mains en creux opposés, à la verticale, pour signifier la parenthèse, avec une gymnastique supplémentaire, et peu efficace, sauf entrainement intensif, pour les crochets.
Quid de la virgule ? Pire encore, des points virgule, d'interrogation ou d'exclamation... Pour les points de suspension, trois poings levés, donc une tierce personne à convoquer ? Ou trois élévations du poing, qui risque de laisser le spectateur perplexe et pour le moins dubitatif sur une signification plus ou moins libidineuse.
Et le tiret ??? Comment signifier un tiret ? Main à plat, geste bref et sec de gauche à droite qui a plus tendance à faire penser à un ça suffit maintenant, qu'à un simple tiret de mot composé. Imaginons l'expression du nombre vingt-et-un en utilisant le geste précité, cela donnerait deux ça suffit et ça suffit un, ce qui ne veut rien dire.
Si en plus, vous décidez de mettre la chose entre guillemets, avec un point d'exclamation final suivi de trois points de suspension, pour montrer le silence qui suit la sentence, imaginez une seconde le dialogue "Vingt-et-un !... " dit-il.
On aurait un double crochet index majeur sonorisé par le "entre guillemets" puis prononcé le 21 avec deux fois la main à plat allant brièvement et sèchement de gauche à droite, ainsi que le geste (je n'ai pas encore trouvé lequel) pour traduire le point d'exclamation suivi de trois poings levés en même temps si vous êtes accompagné, ou trois fois successives si vous êtes seul... Pfff !
Franchement cela rend un peu compliqué à comprendre "Vingt-et-un !... " dit-il et cela peut également rendre la conversation ou la narration pour le moins indigeste (et dans indigeste, il y a geste) voire vomitive.
Je n'ose même pas évoquer le @ gesticulé... dans un endroit où il n'y a aucune mouche à chasser. C'est l'air imbécile assuré.
Alors de grâce, quand vous dites entre guillemets, foutez la paix à vos mains, vous n'en serez pas moins compris
Publié le 30 Décembre 2018
Vu le nombre de personnes qui se prennent gratuitement un pruneau dans le citron, qui se font bouffer par les poissons en tenant de rejoindre une terre a priori accueillante, qui fouillent dans le poubelles pour béqueter... j'ai fait le vœu, pour 2019, de ne pas faire de vœux.
Publié le 28 Décembre 2018
28 décembre 1967, les politiques de notre pays légalisent la pilule. 51 ans plus tard, ils constatent avec amertume qu'ils ont de plus en plus de mal à la faire avaler à leur concitoyens.
Publié le 27 Décembre 2018
Monsieur le sinistre de l'arrêt du nucléaire bon d'accord mais bon pas tout de suite, vous considérez que "Ce n'est pas aux juges de forcer le gouvernement à prendre une loi"
Personne ne demande à l’État de prendre une loi ou des lois. Les organisations qui ont écrit le texte de la pétition L'affaire du siècle n'y ont d'ailleurs à aucun moment inscrit ce mot. Ils vous demandent juste que l’État respecte les engagements qu'il a pris, initié, piloté lors des divers rassemblements internationaux pour lutter contre le réchauffement climatique.
Il suffit de relire ce texte pour le voir.
Qui plus est, fi de l'idée d'une réplique au mouvement des gilets jaunes. Il ne semble pas incompatible de vivre correctement, socialement parlant, tout en faisant attention à ne pas dégrader cette terre qui l'est déjà tellement.
Alors Monsieur le petit sinistre de la montée des eaux mais c'est pas de ma faute, pourquoi pareil discours face à une pétition de cette ampleur, à la tête de laquelle se trouvent des gens qui pensent un monde propre à accueillir nos enfants tout en leur proposant de vivre dans la dignité ?
Ce qui m'agace dans cette réaction, c'est le côté moraliste et en même temps condescendant du sinistre des feux de forêt mais on verra plus tard, alors que les pétitionnaires ne demandent pas que les juges forcent à la promulgation de lois mais bien l'application de ce que l’État français a promis. C'est pourtant assez simple à comprendre.
C'est vrai, une pétition ne casse rien, c'est vrai, une pétition ne bloque pas le pays, c'est vrai, une pétition ne coûte pas un fric fou pour réparer la casse, c'est vrai, une pétition ne fout pas la trouille au Président et à ses sinistres, c'est vrai, une pétition ne fait pas des blessés, c'est vrai une pétition ne se solde pas par des morts...
Je n'attends pas grand chose de L’État et moins encore de vous Monsieur le minuscule sinistre au petit doigt sur la couture du pantalon. Je me dis simplement que cette pétition est plus que légitime, elle redonne une visibilité à l'urgence d'agir, visibilité mise sérieusement à mal ces dernières semaines, ces derniers mois, par le mépris affichés des grands de ce monde, Trump, Bolsonaro... pour le combat contre le réchauffement climatique, par le mépris affiché par Manupiter entre autre pour les petits, toujours plus vaches à lait que les nantis.
Plus d'un million huit cent mille signatures à l'heure où j'écris. Alors, sans être pour la république des juges, Mesdames, Messieurs, continuez à parler de la chose, continuez à dire qu'il est urgent de respecter ses engagements. Et si le cœur vous en dit, pour nos enfants, petits enfants... et pour nous aussi tant qu'on y est, il est encore possible de signer cette pétition.
Publié le 25 Décembre 2018
Le pape appelle ses fidèles à moins consommer. Cela après avoir demandé de mettre le préservatif à l'index... et constaté que la chose était inefficace. Y aurait-il une relation de cause à effet ? Et si c'est le cas, comme en toutes choses, il faut laisser l'effet se faire.
Publié le 24 Décembre 2018
La vérité sort de la bouche des enfants
"Mon pauvre vieux, tu n'existes pas, ton père se nomme Coca, ta mère Cola, tu n'es qu'un mythe consumériste ! Tiens toi le pour dit..."
"Ah ben merde !"
Publié le 24 Décembre 2018
S'était-elle levée du mauvais pied ?
Avait-elle reversé son café au petit déjeuner ?
Sa tartine était-elle tombée du côté de la confiture ?
S'était-elle cognée le petit doigt de pied dans la patte de la table ?
La douche avait-elle soudainement refusé de lui donner de l'eau chaude, alors qu'elle rinçait son shampoing ?
Avait-elle été obligée de refaire dix kilomètres pour prendre le sac à main oublié dans l'entrée ?
Avait-elle été bloquée à un rond point par un barrage de gilets jaunes ?
Avait-elle rayé la carrosserie de sa voiture en forçant celui-ci ?
Avait-elle eu à faire à la maréchaussée quelques kilomètres après, pour avoir commis un excès de vitesse ?
Était-elle à la bourre ?
Certainement.
En entrant chez le fleuriste, ce matin, où les badauds finissaient leurs emplettes de Noël, elle ne savait pas encore que la loi de Murphy la poursuivait derechef.
-Je viens chercher ma commande ! dit-elle sur un ton sec
- Voilà Madame...
- Il y a du jaune, j'avais dit : pas de jaune !!!
- Ce n'est pas du jaune, Madame, c'est du vert.
- J'avais dit pas de jaune !
- C'est du vert, Madame... mais nous pouvons changer ça tout de suite.
- Je n'ai pas le temps et j'avais dit du blanc et du rose !!
- Madame, quand vous avez commandé vous avez dit blanc, rose ET vert... mais vraiment je peux de suite remplacer le vert par des orchidées blanches.
- Non, pas le temps.
Traits peu amènes, elle avait pris la composition des mains de la jeune fleuriste et avait tourné le dos, sans autre forme de procès.
Alors qu'elle se dirigeait vers la porte, la fleuriste, polie et commerçante, avait salué la dame, comme pour chacun des autres clients, en ajoutant la formule du jour : "Joyeux Noël"
Alors que la réponse venait automatiquement pour tous les autres saluts festifs, là... rien ! Silence assourdissant. La dame n'avait certainement pas entendu, furibarde qu'elle était, avec les oreilles bouchées au cérumen de la rogne.
La fleuriste réitéra son salut. Toujours rien. La pauvre commerçante, malgré un effort dans la sonie pour atteindre sa cible, avait échoué à nouveau.
Ayant été naturellement doté d'un grand cœur, très sensible à l'empathie et plus encore à la politesse, et surtout devant le mépris affiché de la dame pour le personnel du magasin qui avait fait son travail correctement en proposant de rectifier la bouquet pour plaire à la cliente, je me crus en devoir d'aider la fleuriste et envoyai un retentissant : "Joyeux Noël, Madame"
Je ne sais pas si la fâchée entendit mon propos, ce que je sais, c'est qu'après un éclat de rire général des clients et commerçants, tout le monde s'est mis à échanger fraternellement et gaiement sur l'attitude de la dame. Si le sourire aux lèvres des personnes en présence avait été un temps effacé par la sidération d'une telle façon d'être, il était vite revenu et l'ambiance était à nouveau gaie et parfumée.
Quoi qu'il advienne, j'ai toujours du mal à comprendre qu'un être humain puisse, quand un autre être humain empathique lui sourit, lui cracher, même virtuellement, à la figure.
Publié le 23 Décembre 2018
Il y a quelques jours, je passais la soirée avec un ami qui me disait sa profonde inquiétude devant ce qui advient en ce moment au niveau social et politique. Il prenait pour exemple, dont il avait été contemporain, tous les temps où les rassemblements du type de ceux que l'on connait aujourd'hui avaient conduit au pouvoir des extrémistes. Il me disait sa peur de voir mise à bas la République et la démocratie.
Ce matin, 23 décembre, j'ai lu les pages 8 et 9 du journal Le Monde. Deux pages pour donner des informations sur la façon dont la présidence avait vécu ces dernières semaines. C'est effrayant. Je ne suis pas pro Manupiter, bien loin de là, mais lire que certains manifestants souhaitent ou lui promettent la mort...
Certes, ce dernier a été d'une telle morgue, d'un tel mépris, d'une telle maladresse, d'un tel entêtement qu'aujourd'hui il ne faut pas s'étonner de réactions aussi violentes.
Il n'est d'ailleurs plus temps de s'en étonner mais bien de s'en inquiéter et de réfléchir urgemment, tous autant que nous sommes, pour trouver des solutions autres que celles de la destruction et du sang versé.
Publié le 22 Décembre 2018
Globalement, Dieu n'est pas indulgent
Globalement, l'Homme est con
Globalement, le Père Noël est une ordure
On est mal barrés
Publié le 21 Décembre 2018
Revendications salariales... il faut savoir se montrer raisonnable. Demander l'ajout de 100, 120, 150... euros sur la fiche de paye !!! Est ce bien sérieux ? Pour ma part, je ne demande pas qu'on ajoute 100, 120, 150 euros. Bien plus modestement, j'aimerais que mon employeur ajoute juste un 0, pas plus, mais à la fin du nombre qui figure sur mon bulletin de salaire. Et pis c'est tout !
Publié le 21 Décembre 2018
Pour que le bordel ambiant ne fasse pas oublier que si chacun doit pouvoir vivre dignement, il faut aussi que la planète nous permette simplement de vivre.
Je vous invite à prendre connaissance de l'action menée par Green Peace et d'accompagner, si vous adhérez.
https://laffairedusiecle.net/?utm_source=greenpeace&utm_medium=site&utm_campaign=actu
Quelle que soit votre décision, merci d'avoir lu cela.
Publié le 19 Décembre 2018
Il y a deux sortes de doléances. Les doléances souvent sensées, intelligentes, quand il est encore temps. Et puis il y a les con... doléances, quand il est malheureusement trop tard.