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Bêtes... mais pas idiotes !
Les prisons de La Roquette sont fermées depuis belle lurette. Ouf... imaginez une seconde, si ces dernières eussent encore existé, qu'on les transforma en centres de déradicalisation. Avec une identité pareille... pas sur du succès !
Vous n'avez pas encore acheté le Canard enchaîné de la semaine ? Alors sachez qu'en une, il y a un article fort intéressant de Louis-Marie Horeau intitulé "Pas laïc, c'est là le hic"
Il y rappelle que "Presque toutes les religions ont eu l'ambition de prendre le pouvoir et d'imposer à la société tout entière ses règles, ses dogmes, sa morale."
Ainsi, la chrétienté n'a pas été en reste, des croisades à la torture des hérétiques entre autres. Elle a eu un mal fou à digérer l'idée de la laïcité au moment de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Il en reste d'ailleurs quelques affres...
Le journaliste défend bec et ongle l'idée de laïcité à laquelle je suis moi-même très attaché et termine son article en rappelant que "La république laïque interdit toute référence au sacré dans la conduite des affaires de la cité" et précise immédiatement "Et elle garantit l'exercice paisible de toutes les religions"
Certes, nous savons tout cela, mais au moment où sous le prétexte religieux, il se trouve encore trop de fanatisme pour interdire la liberté individuelle, détruire, tuer au nom soit disant d'une religion, il n'est pas inutile de temps en temps, de coucher à nouveau ces idées sur papier. Après... il faut aussi que ces papiers soient lus... et pas seulement par les convaincus, mais là... c'est plus difficile !
Décision frileuse...
"Le p'tit sera... "
"... policier..."
"... ou épicier..."
"... ou psychanalyste..."
".. ou dessinateur satyrique... "
"P'pa... M'man, j'ai peur de grandir..."
Vive la liberté d'expression !
Ouais, d'accord, mais eueueuh, non, pasque bon hein !!!
Réactions hostiles en masse après la parution du n° 1179 de Charlie Hebdo.
Burqa tant de haine ?
Pour travailler dans un quartier dit "sensible", il me semble que la première des choses à faire comprendre aux enfants est qu'ils ont des droits, certes mais aussi, ce qui est trop souvent oublié, des devoirs.
Le droit d'être respecté mais le devoir de respecter autrui.
Le droit de s'exprimer mais le devoir de laisser les autres s'exprimer à leur tour.
Le droit d'avoir une opinion mais le devoir de prendre en compte celle de son prochain, fut-elle opposée à la sienne.
J'en appelle aux parents, bien sur, qui voudraient, comme le disait si bien Philippe Meirieu que l'enseignement pour leurs enfants soit le même que celui qu'ils ont reçu mais s'insurgent à la première remarque concernant leurs petits. Parents, sachez que l’hégémonie de l'enfant roi conduit à instaurer chez eux un sentiment de toute puissance incompatible avec le vivre ensemble.
J'en appelle à tous les enseignants, et je ne m'exclus pas de la liste, pour qu'au quotidien et dans la continuité, par la discussion, par l'action, nous conduisions nos élèves à prendre conscience aussi que le devoir d'aujourd'hui construit la liberté de demain.
Je ne doute pas qu'ils y ait, parmi les parents, une majorité à penser dans ce sens. Je ne doute pas que le monde enseignant se soit saisi depuis longtemps de la chose. Mais ça va mieux en le disant, pour mieux l'appliquer. Nous sommes tous responsables.
Plus de 200 000 signatures de la pétition qui demande à l'Etat la naturalisation de Lassana Bathily, les gars, on continue. Il l'avait demandé la semaine avant de montrer son humanité. Allez l'Etat, un beau geste, symbolique lui aussi.
D'une pierre trois coups, avec un tel tirage du n°1178, qui je n'en doute pas sera encore plus important qu'annoncé à cette heure, Charlie Hebdo aura réussit à
- satisfaire toutes les personnes qui ont choisi de vous soutenir
- abonder un compte qui permettra, je le souhaite, de continuer à éditer
- mettre un doigt dans le fion des saligauds qui spéculent déjà sur E-Bay
En voyant les réactions "anti" après la parution de la une de Charlie du 14/01, je me dis que l'obscurantisme n'est pas mort car il bande encore... malheureusement... son arc !
La une de Charlie qui sortira demain est déjà considérée par certains comme une provocation. Vous espériez quoi ???
6 janvier, mourir de rire... une image.
7 janvier, mourir de rire... une réalité.
"Il a passé toute sa vie dans le quartier de la Grande-Borne à Grigny et il rencontrera aujourd'hui Nicolas Sarkozy. Amedi Coulibaly, 27 ans, travaille en contrat de professionnalisation à l'usine Coca-Cola de sa ville natale.
Accompagné de neuf autres personnes, comme lui en formation en alternance, il va rendre visite au président de la République, qui souhaite rencontrer des entreprises engagées en faveur de l'emploi des jeunes.
..."
Source : http://www.leparisien.fr/grigny-91350/amedi-27-ans-rencontre-sarkozy-cet-apres-midi-15-07-2009-580211.php
Précisons que l'article date du 15 juillet 2009... C'est qui qu'était Président à l'époque... hein ? Quand on vous dit qu'il est douteux... pas le second, pour lui, on est fixé, mais le premier cité. Ben oui ! D'ailleurs, police et justice devraient s'y intéresser de plus prêt.
J'imagine les articles dans les canards, hi hi !
"Il a passé toute sa vie dans le quartier de la Grande-Borne à Grigny et il rencontrera aujourd'hui Nicolas Sarkozy. Amedi Coulibaly, 27 ans, travaille en contrat de professionnalisation à l'usine Coca-Cola de sa ville natale.
Accompagné de neuf autres personnes, comme lui en formation en alternance, il va rendre visite au président de la République, qui souhaite rencontrer des entreprises engagées en faveur de l'emploi des jeunes.
..."
http://www.leparisien.fr/grigny-91350/amedi-27-ans-rencontre-sarkozy-cet-apres-midi-15-07-2009-580211.php
Précisons que l'article date du 15 juillet 2009... C'est qui qu'était Président à l'époque... hein ? Eh oui, Nico. Quand on vous le dit qu'il est douteux... pas le premier, pour lui, on est fixé, mais le second. Ben oui ! D'ailleurs, police et justice devraient s'y intéresser de plus prêt.
J'imagine les articles dans les canards, hi hi !
"Le changement c'est maintenant"
Dommage qu'il ait fallu du sang et et des larmes.
Il est grand temps que ça arrive.
Pourvu que ça ne soit pas le changement dans la continuité.
Et si, patience oblige, cela met du temps à se réaliser, pourvu que ça dure.
Militer pour la liberté d'expression, c'est aussi entendre des propos comme ceux de Dieudonné... shit ! Il est donc impératif, en complément du premier, de militer pour une éducation au regard et à l'écoute critiques.Mieux vaut une tête bien faite que bien pleine, alors Enseignants, Parents, Politiques... au boulot.
J'ai toujours rêvé de voir le bord de mer quand la météo n'est pas au beau.
Mon rêve a été exhaussé.
Mercredi, jeudi, vendredi, j'ai vu les déferlantes qui tuent,
dimanche, un phare qui résiste...
4 millions de personnes dans la rue.
Et maintenant ?
Puisque l'idée est de continuer dans un esprit libre, je vous livre ceci, entendu en ce dimanche où la France a montré qu'elle avait capacité à se tenir debout contre ceux qui voudraient l'empêcher de penser.
" Curieux parcours, une histoire qui commence par une boucherie halal et qui finit dans une épicerie casher.... "
Impertinent, iconoclaste, oui et j'assume de vous livrer cela, en souvenir de ceux qui ont payé de leur vie, précisément, pour avoir osé...
Merci Captain Ad Hoc
Demain, je serai avec des milliers de gens dans la rue pour dire mon indignation, ma colère, ma tristesse.
Demain, je serai avec des milliers de gens dans la rue pour montrer aussi ma détermination à rester debout, mon refus de la peur, mon engagement pour contribuer à renforcer le vivre ensemble.
Demain, je serai avec des milliers de gens dans la rue pour dire que chrétiens, juifs, musulmans... sont des hommes, sont mes frères.
Demain, je serai avec des milliers de gens dans la rue pour que l'Homme, cette si belle création en qui je crois, bien au delà des religions, soit et reste digne, respectueux et respecté.
Demain, je serai avec des milliers de gens dans la rue pour saluer celles et ceux, engagé(e)s ou non, connu(e)s ou anonymes, qui ont payé de leur vie leur attachement à la liberté, quelle qu'en ait été la mise en œuvre, la liberté de penser, celle de s'exprimer ou plus simplement encore, celle de vivre.
A T G C, telles étaient l'alphabet de l'ADN.
Depuis mercredi 7 janvier au soir, grâce à une majorité d'humains nous savons que la lettre L, comme Liberté, est indéfectiblement ancrée dans les gènes.
Vendredi presque 19h... Ouf ! Fin temporaire de plus de 48h de stress. Mais pour autant, ne pas baisser la garde, rester vigilant, rester debout, car la sauvagerie est coriace et renaît vite de ses cendres.
Et surtout, ne pas se laisser submerger par la parano... ils auraient gagné
Eh, les détracteurs de la fonction publique, dans les moments qu'on vit actuellement, si il n'y avait pas la police, et j'y intègre les employés communaux et des collectivités territoriales, pour assurer la sécurité, s'il n'y avait pas les personnels hospitaliers pour soigner les blessés, s'il n'y avait pas les enseignants, garants de la sécurité de vos enfants quand des dingues rôdent, vous feriez quoi ? Hein ? Vous feriez quoi ?
Alors quand il s'agira de faire encore des économies, puissiez vous réfléchir juste quelques secondes et vous souvenir de ce qui c'est passé en ce début d'année 2015 avant de l'ouvrir de façon imbécile et réactionnaire.
Une polyphonie m'est parvenue de l'Eden dans un souffle comme mot d'ordre pour les temps qui viennent
" Ne nous laissons pas abattre !"
Je pense savoir qui est derrière cela.
Professeur Choron... vous avez tant dit en rigolant "... qu'ils crèvent"
Mais aujourd'hui, on ne rigole plus, alors non, trois fois non, il ne faut surtout pas que les ignominieux capables de tuer crèvent ; cela en feraient des martyrs, non pas aux yeux de celui pour qui ils assassinent, mais pour ceux, formatés comme eux, qui courent encore et risquent de reproduire ce mercredi sanglant et ce faisant perpétueraient la peur et le désordre qu'ils portent à nos sociétés.
Précisément, ne cédons pas à ces provocations, séchons nos larmes, contenons notre colère, transformons cela en cette énergie positive qui nous aidera à refonder les piliers d'un réel vivre ensemble.
