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Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
Les REP +, vous connaissez ? Réseau Éducation Prioritaire... ces quartiers où les mômes sont affreux, sales, et méchants, si, si, ces endroits où le QI d'huître l'emporte sur la pépinière à énarques. Et le +... valeur ajoutée à l'imbécilité ambiante, à la sauvagerie quotidienne, à l'incapacité à vivre avec les autres. Les autres, ah oui les autres. Marocains, Tchétchènes, Algériens, Maliens, Russes, Tunisiens, Albanais, Sénégalais, Arméniens... oups, j'oubliais, Français, mais si peu. Tous ces gnomes qui ne veulent pas travailler, qui refusent de faire le moindre effort, qui n'attendent qu'une chose, foutre le daoua dans la classe et faire le coup de poing dans la cour.
Et pourtant... en cliquant sur le lien suivant https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/emissions/jt-1920-lorraine regardez bien à partir de 13 minutes et 25 secondes, et vous comprendrez pourquoi je n'ai pas envie, mais vraiment pas envie de travailler ailleurs que dans ce REP+, avec ces gosses ci et ces collègues là.
Aujourd'hui, 1er mai, fête du travail, jour férié.
Merci à toutes celles et ceux qui ne peuvent profiter de la chose parce que de service dans les hôpitaux, les EPHAD, les SDIS, les services de transport, les boulangeries et autres instances de travail qui nous simplifient la vie ou nous garantissent la sécurité, car pour eux, 1er mai, c'est... faites du travail !
Je découvre vos nom et prénom, Lauprêtre Julien. J'apprends aujourd'hui, en même temps que votre décès, que vous étiez Président du Secours Populaire, et ce, depuis 1958, soit mon année de naissance. Il y a donc plus de soixante ans que vous et le mouvement que vous présidiez œuvrez pour offrir aux plus démunis une aide à vivre dignement.
Au lendemain des grandes déclarations fumeuses d'un président comédien, votre décès nous rappelle à tous que l'altruisme discret et réel est une valeur. Comme l'abbé Pierre et tant d'autres noms, comme tant d'anonymes, vous avez agi au quotidien, dans le silence assourdissant de la modestie, pour aider votre prochain.
Que la chose soit faite sous le sceau de la religion, quelle qu'elle soit, ou de manière laïque, au nom de l'humanisme, peu m'importe. Ce qui compte, c'est l'action. Point n'est besoin de réduction fiscale pour regarder celles et ceux, enfants ou adultes, français ou étranger, qui vivent dans la misère pour éprouver de l'effroi.
Aider celle ou celui qui souffre, c'est répondre à la dignité d'être Homme. Que votre action nous guide, comme toutes celles de gens de bien.
Une fois encore, des millions de mercis aux pompiers qui, au péril de leur vie, sans compter, agissent pour le bien commun. Un immense respect, Mesdames, Messieurs.
Madame Aram, vous avez du cran, vous êtes connue, célèbre et vous osez fustiger non seulement les grands mais aussi ceux qui au nom d'une religion, quelle qu'elle soit, sont dans un irrespect de l'humain de façon absolument terrifiante.
Alors, pour cette superbe chronique qui fait honneur aux disparus de Charlie Hebdo et à toutes les victimes de l’obscurantisme imbécile, chapeau bas et surtout, un immense merci.
Jouer avec les mots, un vrai bonheur. Entendre ce jeu, un délice, surtout quand les paroles émanent de la bouche d'un chroniqueur que j'apprécie encore en toujours. La chose dite en vers rimés, extraordinaire pamphlet contre la bêtise et la grossièreté homophobe. Merci Monsieur Morel. Certes, la chronique date, mais quel plaisir de la ré-écouter à l'envi.
La moule... sublime. Et sous la vidéo, les paroles... il est grand temps de se mettre au karaoké. Là au moins, ça vaut la peine.
Merci Monsieur Ricet Barrier
Humm, c'est une rousse affriolante
Ma belle marchande de poissons
Elle a les mains un peu collantes
Et le teint hâlé d'un vieux pêcheur breton
Et tous les jours je la contemple
Décongelant ses maquereaux
J'écoute sa voix qui m'enchante
Plus douce qu'un violon alto.
Ah la moule, ah la moule, elle est belle, elle est fraîche,
ma moule!
Ooooh ça me tue
Le jour, j'en rêve
La nuit, j'en crève
Elle me rend fou
Je n'en peux plus.
Car cette rousse impénétrable
Ne vit qu'à l'heure de la marée
Ses denrées sont si périssables
Qu'elle n'a jamais une minute à me consacrer
Mais quelle conscience de poissonnière
Elle soigne toujours ses bons clients
Quand j'ai une poussée d'urticaire
Elle rajoute un citron gratuitement.
Ah la moule, ah la moule, elle est belle, elle est fraîche,
ma moule!
Ooooh ça me tue
Elle sent le large
L'iode et les algues
Comment lui dire
Que je n'en peux plus.
Ô vous ma rousse ininflammable
Oubliez donc vos bigorneaux
Mon amour est plus délectable
Que la plus belle moule de Hollande ou de Boucho
De sa jolie voix caressante
Wouah bada dababo (avec la voix de Louis Armstrong)
Elle m'a dit: Ah je vois ce que vous avez
Mangez de la plie ou de la limande
C'est très bon pour les décalcifiés.
Oooh, je pêche dans les eaux troublantes
De l'incommunicabilitéééééé!
Paroles géographiques, tonalité tapis d'orient, prosodie envoutante d'une langue suavement épicée, multiculturalisme apaisé, beauté des images, effectivement cela me fait rêver
Ce matin sur Inter, magnifique hommage à Jacques Higelin. Isia et Arthur, ses enfants ont interprété quelques chansons de leur père en finissant par Pars dont le dernière phrase est
"Oh pars, et surtout reviens-moi vite"
Ce matin Jacques Higelin est revenu, à la grande émotion, palpable, de l'animateur de l'émission et de nous, auditeurs à qui manque tellement cette folle poésie.
Merci à vous Isia, Arthur, merci à vous Augustin, merci à toi, Jacques
... ça m'a immédiatement fait penser à "Who Killed Who?" ce dessin animé de Tex Avery, complètement barré qui m'a fait beaucoup rire quand je l'ai découvert, voici donc l'extrait gravé dans mon esprit
Je suis complétement en accord avec cette façon de voir, d'entendre, de sentir les choses de l'Art. Ce qui m'importe avant tout est que je sois touché, ou non, par l’œuvre. La glose, l'intellection, pour autant qu'elles soient, restent secondes, même si elles apportent un plus à la compréhension.
D'ailleurs, faut-il toujours comprendre une œuvre ? Ne suffit-il pas souvent, en son for intérieur, de la vivre ?
Dans le même opus que précédemment cité, j'ai trouvé ce texte de Francis Blanche (oui... encore) vraiment très beau. Du coup, je vous en fais profiter.
Qui sait où et comment on se procure la peau de chagrin ?... Honoré de Balzac, dans son fameux roman, s'est bien gardé d'évoquer ce mystère...
Le chagrin est une sorte de chat sauvage, de couleur grise, qui vit dans les montagnes... Son cri, triste et lugubre, impressionne le voyageur qui se hasarde, la nuit, sur les routes en lacets, où les sapins noirs montent la garde, dans l'ombre. Il faut se mettre à plusieurs pour en venir à bout. Car tout seul, on arrive mal à chasser le chagrin. Voici un champ de soucis. Les chagrins ne doivent pas être loin. Car le chagrin s'installe volontiers au milieu des soucis ou des pensées, quand elles sont de couleur sombre. Là-bas, au pied d'un saule pleureur, un chagrin vient d'être repéré. Il somnole, visiblement repu par un trop bon repas de cancrelats. Car c'est une chose bien connue, que le chagrin se nourrit de cafard.
Texte éminemment poétique, sublime jeu avec les mots, immense beauté. Monsieur Blanche, c'est tellement beau,drôle... et profond. Chapeau bas. A lire, et relire, encore et encore.
Hier chez Emmaüs, j'ai eu la chance de trouver un livre qui regroupe les pensées, répliques et anecdotes écrites ou réalisées par l'excellent Francis Blanche. Je ne résiste pas au plaisir de partager.
Cette première, fondement d'une utilisation cartésienne de l'absurde
"Ce n'est pas en mangeant que l'on devient forgeron. Même si l'on ne veut pas devenir forgeron"
et celle-ci, qui m'a fait mourir de rire.
"Dans notre série Les travailleurs de la mer, voici La pêche au sirop"
Je ne pensais pas, quand j'ai écritle post SAUVER OU PÉRIR, que moins de 15 jours après, l'actualité nous donnerait la preuve de l'engagement des hommes du feu.
Monsieur Cartannaz, Monsieur Josselin, vous avez payé de votre vie pour sauver vos prochains.
2 001 859 signatures pour la pétition de L'affaire du siècle, yes ! Ce qui selon le texte du CESE, devrait permettre potentiellement de présenter quatre fois la pétition...
Une chose est sure, c'est que numériquement parlant, il n'est pas possible de signer deux fois la pétition avec les mêmes coordonnées et que, même si certaines identités peuvent être bidonnées, il n'en reste pas moins que cela devrait ne pas représenter 75% de l'ensemble. Et quand bien même si cela était, 25% de 2 001 859, ça fait plus de 500 000 ! Alors, tout va bien.
Et il reste encore de la place sur le feuille. Relayons, relayons encore cette manifestation d'inquiétude non violente... et signons derechef pour la planète, pour nous, pour nos enfants, petits enfants, arrières petits enfants, and so on.
Pas besoin de chercher sur le net aujourd'hui pour me souvenir que ça s'est passé un 10 janvier.
C'était la première fois que je voyais naitre un enfant pour de la vraie. Il est sorti, un peu avant la date prévue, tout frêle, poussant des tout petits cris de chaton.
Les larmes d'émotion coulaient sur mes joues.
Mon fils venait de me procurer un des plus beau bonheur de ma vie.
Cette année, moins que des vœux, j'ai envie d'envoyer des remerciements.
Remerciements à celles et ceux qui, au péril de leur vie parfois, je pense aux pompiers, sauvent des vies tous les jours.
Remerciements à celles et ceux qui tiennent bon pour que les humains ne finissent pas en nourriture pour les poissons en Méditerranée.
Remerciements à celles et ceux qui ouvrent les bras pour accueillir avec humanité ces désespérés.
Remerciements à celles et ceux qui montrent leur mécontentement tout en respectant le bien public, tout en essayant d'utiliser les mots comme arme, et non les poings.
Remerciement à celles et ceux, je pense tellement fort à la plupart de mes collègues, qui au quotidien se battent pour que les petites têtes blondes, brunes, rousses vivent dans le respect des autres, dans l'empathie et l'altruisme.
Remerciements à celles et ceux qui œuvrent jour après jour, à la veille de temps de noirceur, de tristesse et de peur, pour que le mot fraternité ne se vide pas de son sens.
En ce jour anniversaire de la première séance publique de cinéma des frères Lumières, je vous propose une petite balade sur le site http://www.institut-lumiere.org/musee/les-freres-lumiere-et-leurs-inventions/premiere-seance.html Un moment pour découvrir ou redécouvrir dix films qui montrent à la fois le génie technique des frères Lumière mais aussi leur profonde inspiration cinématographique. Merci Messieurs.
Ce post n° 7777 est un hommage, Monsieur Pierre Desproges, qui aimiez le rangement jusqu'à la maniaquerie. Pour mieux comprendre cela, un extrait de vos œuvres :
« Je ne suis pas à proprement parler ce qu’on appelle un maniaque. Simplement j’aime que tout brille et que tout soit bien rangé. Quand je rentre à la maison, la première chose que je fais, c’est de me servir du thé. Je me verse moi-même le thé, bien au milieu du bol. Le sucre doit être vertical. Sinon, c’est le bordel. Ensuite je range le bureau, le chien, les gosses et j’astique le zèbre. [...] J’aime beaucoup les zèbres, les rayures sont bien parallèles. J’aime que les choses soient bien parallèles. Je n’apprécie rien tant que cet instant, trop éphémère, hélas, où ma montre à quartz indique 11 h 11. Parfois j’ai un orgasme jusqu’à 11 h 12. »
Extrait de Pierre Desproges se donne en spectacle (Papiers).
7777... j'espère que là où vous êtes, cela vous sied. Une fois de plus, merci à vous. Sans vos mots, sans vos traits d'humour, vos saillies drôlatiques, vos idées qui mettent à mal toute rationalité, qui fâchent le cartésianisme, ce blog ne serait pas ce qu'il est.