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Et pour terminer la journée, la pluie ayant cessé, le soleil réapparu, je vous propose de vous assoir un instant pour écouter ces trois beaux gamins à la pointe sympathique d'accent de nos cousin(e)s d'outre Atllantique.
Aujourd'hui 28 avril, journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail ET EN MÊME TEMPS journée internationale de mémoire pour toutes les victimes du travail.
Incroyable comme ça va résonner bientôt quand on comptera les morts dus à Coco19 contracté sur le lieu de travail.
Spéciale dédicace à toutes celles et ceux qui continuent, sans se poser de question, à sauver des vies, à en maintenir d'autres, à rendre moins pénible le quotidien des citoyens. Il faudra savoir s'en souvenir.
La période donne lieu à une inventivité drôlatique hors norme.
Les dialogues originaux étaient absolument exceptionnels.
L'adaptation bricolée, en fonction de la conjoncture actuelle est réellement très très très drôle...
Bravo Messieurs, et merci.
Pour oublier un peu la morosité de l'époque... Très sympa. Merci Mesdames.
Tous les soirs, nous applaudissons les soignants.
Je voudrais y ajouter, toutes celles et tous ceux qui, au quotidien, dans la plus grande discrétion, dans une abnégation sans nom, nous aident à vivre, de l'éboueur au sapeur pompier, de la caissière au maraicher, du routier à l'agent de télécom, du journaliste à l'informaticien... et pardon à toutes celles et ceux que je n'ai pas nommé.
Toutes et tous méritent les applaudissements qui suivent. Grand merci.
D’abord un Bescherelle
Ou l’art de conjuguer
Point de raton laveur
Mais un castor à plume
Un beau grand scanner noir
Pour les photocopies
Une douzaine d’huitres
Et un peu de citron
Une feuille d’impôts
La radio allumée
Et Le cahier du temps
Histoire à raconter
Un bel abécédaire
Et des lettres à toucher
Et la pensée furtive
D’un temps de liberté
Quelques stylos à bille
De toutes les couleurs
Un crayon, une gomme
Et beaucoup de papiers
Un écran de PC
Fenêtre sur le monde
Sentiment d’être seul
Mais bien vite oublié
Des applaudissements
Tous les soirs au balcon
Un daim sur le trottoir
Et l’herbe qui repousse
L’asphalte qui fendille
La terre qui craquèle
Un rayon de soleil
Une fleur qui s’ouvre
Revenir à l’école
Sans en avoir envie
Un gros rouleau de scotch
Des évaluations
Souvenirs des enfants
Les reverrai-je un jour ?
Un rabot, quelques clés
Une photo d’Humair
Derrière sa batterie
Airs de jazz à l’oreille
Mémoire de festivals
Quand irons nous là bas
Entendre la musique
Un masque sur le nez
Et puis boire une bière
Avec tous les amis
Un trombone sans coulisse
Celui pour le papier
La paire de lunettes
Pour les jours de fatigue
Petit ventilateur
Pour la chaleur d’été
Un chat imaginaire
Assis sur le bureau
Mon esprit qui s’égare
Et décidément non
Pas de raton laveur
Merci Monsieur Prévert
Pour l’idée d’inventaire.
Bon... le chanteur Christophe est parti hier, et depuis... les médias nous passent à l'envi Les mots bleus.
Le chanteur n'est pour rien à ce gavage médiatique, mais je n'en peux plus des mots bleus, ça me pompe, ça me gave, ça finit par me foutre la gerbe.
Alors que le même jour, Lee Konitz a aussi décidé d'aller aussi faire de la siq' ailleurs. Mais il est américain, et les médias français sont franchouillards alors que...
Du coup, je vous invite à vous servir un verre, blanc sec, blanc moelleux, martini gin, whisky... et à vous asseoir devant l'ordi, à fermer les yeux, à écouter ce superbe saxophoniste, en sirotant votre boisson à petites lampées.
Merci Monsieur Konitz, merci Monsieur Evans, merci messieurs les musiciens, pour ce morceau qui m'aide bien plus que des mots, si bleus soient ils, à tenir en période de confinement.
Je vous l'avais promis hier... Trop drôle.
Merci Madame, et vivement lundi prochain
Une idée comme ça, mise en ligne par votre serviteur... pour inciter les enfants à faire autre chose que de rester devant les écrans
http://les-petits-poetes-confines.over-blog.com/tag/informations/
Si vous trouvez la chose intéressante, n'hésitez pas à relayer sur vos réseau sociaux, à vos proches, amis, familles, potes enseignants...
Plus on est de fou, moins on a de riz, mais on aura peut-être plus de poésies. Qui sait !?
Merci d'avance.
Ce matin, j'ai pleuré...
En écoutant la chronique de Sophia Aram, je me suis tordu... de rire.
Je vous invite à écouter, ré-écouter encore et encore ces billets, remèdes absolus à la mélancolie
Celui du 3 mars dernier, qui éperonnait déjà la sinistre du boulot
https://www.franceinter.fr/emissions/le-billet-de-sophia-aram/le-billet-de-sophia-aram-02-mars-2020
Pour celui de ce matin, il n'est pas encore en ligne, il vous faudra patienter jusqu'à demain matin.
Monsieur Pierre Repp, la relève est brillamment assurée.
https://www.youtube.com/watch?v=G29smmtOfIg
Merci, merci, merci Madame Aram, Monsieur Repp.
Pas d'autres commentaires que BRAVO
En période de confinement, il y a les cons finis, ceux qui profitent de la situation pour se faire du fric sur le dos de la souffrance humaine, que le cul leur pèle jusqu'à la fin des temps.
Mais il y a aussi les gens super, outre les soignants et tous ceux qui nous aident au péril de leur vie, qui ont du Gibolin entre les oreilles. Des gens qui se demandent comment faire du bien.
Il y a plein d'exemples, plein.
J'en retiens un, parce que je trouve son geste très beau et très symbolique car cela soigne les esprits, tout aussi important que les soins apportés aux corps*
https://creapills.com/romain-banliat-fleurs-tombes-20200326
Merci Monsieur.
* et merci, on ne le dira/écrira jamais assez, aux soignants et à toutes les petites mains, qui prolongent notre vie
A ce qui advient aujourd'hui, je préfère largement l'épi d'Amy*... Winehouse. Très cool à écouter en ce moment, pour le groove évidemment, parce que les paroles, c'est hard. merc
* par respect pour la dame, j'interdis à quiconque de faire des déclinaisons graveleuses... quoi que.
Dernier gag d'Albert Uderzo : mourir avant d'être tué par le COVID19.
Bientôt l'heure de l'apéro puis des applaudissements de remerciements aux soignants et bien sur à toutes celles et ceux qui œuvrent pour que la vie continue, alors je vous propose cette superbe vidéo en noir et blanc pour trinquer avec un whisky de circonstance et garder le moral
Et cette variante très cool aussi
Mais pour autant, il ne faut pas passer à côté de cela, carrément dans l'actu, qui montre qu'il faut aussi remercier tous les artistes qui nous aident aussi à vivre, en essayant de ne pas recracher son whisky pour cause d'éclat de rire.
Merci Ladom pour cette dernière référence
Vous êtes, comme la plupart de nos compatriotes, confiné(e)s. Vous avez donc le temps de prendre le temps. Alors !? Alors restez là, assis(e) et démarrez la vidéo de la Grande Librairie ci dessous et laissez vous porter pendant presque 25 minutes. N'arrêtez pas avant la fin, le jeu en vaut la chandelle.
Superbe moment, avec Perrine Desproges qui parle de l'opus consacré à son père. Vous pourrez y entendre des propos de Pierre Desproges, des textes écrits par François Morel sur Pierre Desproges, des textes de Pierre Desproges lus par François Morel et Daniel Morin.
Certes, je ne suis pas objectif quand je parle de Pierre Desproges tant j'aime ses écrits, ses mots, ses impertinences. Une chose est sure, c'est qu'en découvrant des textes que je ne connaissais pas ou en entendant d'autres de ses écrits qui m'avaient déjà régalé, j'ai eu la sensation, après cette vidéo, d'être plus riche.
J'ai découvert que Pierre Desproges avait commis quelques photomontages.
Ci dessous, celui que je préfère. Bonne dégustation
En manuscrit, il est écrit :
"M. et Mme de Nazareth surveillant l'entrainement de leur fils"
Jouissif ! Merci Monsieur Desproges.
Aujourd'hui, j'ai peu écrit.
Forcément, puisque, comme mes collègues enseignantes, je suis, même à distance, au boulot.
Alors si un mot me vient dans ce drôle de temps c'est MERCI.
Merci aux soignants, bien sur.
Merci à celles et ceux qui transportent les malades.
Merci à celles et ceux qui accueillent leurs concitoyens dans les magasins.
Merci à celles et ceux qui sont dans les rues pour réguler les choses, pour livrer les achats, pour nettoyer nos villes...
Merci à toutes celles, à tous ceux qui sont mobilisés en télétravail, pour que la vie économique continue.
Merci à toutes celles et à tous ceux dont le travail ne permet par le télétravail et qui sont du coup plus exposé(e)s.
Merci à toutes celles et tous ceux que j'oublie et qui par leur engagement et leur bon sens, nous aident toutes et tous.
Merci, merci, merci.
Midi... c'est parti pour la période de confinement total.
Quoi de mieux qu'un ballon de Mâcon rouge pour ouvrir la période de réclusion ?
En souhaitant bon courage à chacune et chacun d'entre vous pour les jours à venir.
Plaisir de mots a décidé de travailler à distance, je passe dans la pièce d'à côté, pour vous garantir la continuité de la loufoquerie.
Je vous embrasse virtuellement le coude avec une grande tendresse et un grand merci à vous de continuer à surfer.
Il est rare que je n'épingle pas tel ou tel sinistre du gouvernement. Alors, pour une fois, je déroge.
Je rends hommage à notre Ministre de la santé dont j'ai entendu des propos radiophoniques ce matin, propos simples, plein de bon sens, loin de l'esquive et bien loin de la langue de bois. Alors, pour une fois, merci Monsieur le Ministre.
La citation du jour
Merci Auguste Derrière
Y a-t-il corrélation entre la situation politico-médico-sociale du moment et les statistiques de fréquentation quotidienne de Plaisir de mots ?
Autant, depuis quelques temps, les visites étaient un peu moindres, autant depuis deux jour, leur courbe a fléchi et grimpé en flèche à l'instar de celle des cas avérés de français touchés par le virus...
J'en conclus que plutôt que de sortir, vous restez claquemurés, rivés à l'écran pour surveiller la pandémie de l’œil droit pendant que le gauche regarde Plaisir de mots.
Alors, merci qui ? Merci COVID19
Vénus beauté Institut n'ouvrira pas ses portes aujourd'hui. Non pas à cause de l'épidémie de COVID19, mais parce que Tony Marshall, sa réalisatrice nous a quitté.
Vénus beauté, joli film, sensible, à voir, si vous ne connaissez pas ou à revoir dans l'autre cas.
Et puis, Tony Marshall, c'était aussi une des actrices déjantées qui jouaient dans Merci Bernard puis dans Palace de Jean-Michel RIBES.
Que de bons moments.
Pour cela, merci Madame.
Va savoir pourquoi ce post aujourd'hui...
Et comme dit Juliette Arnaud sur France Inter : "Merci, bisous, merci !"
Monsieur Greame ALLRIGHT vous venez de décider d'aller vous coucher définitivement.
Monsieur, vous avez été de ceux qui ont bercé ma jeunesse, grâce à une grande sœur qui avait amené vos disques à la maison.
Il y eut le temps aussi où j'ai fredonné vos chansons, lorsque j'étais plus âgé.
Et puis il n'y a pas si longtemps que ça, lors de réunions familiales, de cousinades, nous reprenions vos titres.
En un mot, même avec discrétion, vous avez toujours été présent dans ma vie.
Merci à vous, Monsieur.
Et maintenant que pour vous tout est calme et reposé, en pensant à vous j'irai écouter les étoiles, et les clochettes tintinnabuler.
