Pas grand chose aujourd'hui... le pif façon fontaine de Trévi, sans Anita Ekberg qui barbote dedans en couinant Marrrrrchello, Marrrrchello, heureusement pour moi, la gorge qui n'envie rien au désert du Kalahari, la tronche comme un compteur à gaz... Bref, j'ai peu ou prou croisé la grippe... saloperie.
Bon, je vais essayer de faire un petit quelque chose quand même, allez... atchoum !
Jusqu'à présent, je l'affublais du surnom de Petit Nicolas. Depuis lundi, avec sa motion refusée pour faire barre au FN dans l'élection législative de Belfort, il conviendra plutôt de le surnommer le Petit Ni ni !
Juste un doigt de kiné avant le départ.
"Spasme du lévator ani, je veux bien moi,
mais tu me fais pas le diagnostique devant tout le monde quand même... "
"Allez... détends-toi !"
Oh... il faut que je vous raconte la révélation du jour, vue en pleine ville, alors que je m'en retournai chez moi, satisfait du devoir accompli, nonobstant un froid à ne pas mettre un sans papier dehors.
Je roulais donc tranquillement quand je l'aperçus... miracle de la biotechnologie, je venais de croiser le vraisemblable prototype du Robot-Winny-Tomates-Pelées. Impressionnant.
Ce ne fut pas sa silhouette qui attira mon regard mais bien son allure. Il ne claudiquait pas, non, ce n'est pas vraiment le terme, pas plus qu'il n'affectait une attitude de hip-hopper désarticulé ou encore de condamné du Nebraska au moment fatidique où installé confortablement sur la chaise, il sent qu'entre lui et son bourreau, le courant passe.
Dans un vague habit de tissus noir qui tombait mollement sur un improbable pantalon du même bois, il allait de droite et de gauche, monté sur des baskets blanc immaculé. Etonnant, c'est le mot. Point de ressorts sous ses chausses mais il semblait plus léger que l'air, retombant après chaque impulsion dans une vague hésitation entre le véritable affalement et la stature droite.
Curieuse dynamique ! Curieuse trajectoire. Si la ligne droite est le plus court trajet d'un point à un autre, ou l'option n'était pas de mise dans le kit initial, ou le robot avait découpé son parcours en micro-trajets droits... Bref, il circonvolutionnait en d'hésitants Brandebourgs, patte droite, corps en déséquilibre !
Oui, car si le tronc allait là où le portaient les jambes, celles-ci s'activaient dans une raideur sans nom, amplifiée par les sursauts successifs. Le Robot-Winny-Tomates-Pelées ne marchait pas, il petit-bondissait bien maladroitement, affres d'une construction encore mal maîtrisée, malgré les efforts pour bien faire.
Cependant, le concepteur, certainement peu argenté, du robot, n'avait pas complétement négligé la question de l'équilibre. Afin de rapprocher le barycentre du sol, le savant fou avait bien compris qu'il fallait lester certaines parties de sa créature. Ainsi, il avait trouvé la solution la plus économique qui soit en ces temps de crise : une boîte Winny-tomates-pelées au bout de chaque bras. Géniale, l'idée lui avait permis de dépasser, à vil prix, la difficile question de la stabilité de la chose, même si celle-ci restait perfectible.
J'avoue ne pas vraiment me souvenir de la face du Robot-Winny-Tomates-Pelées si ce n'est des hublots montés sur une paire d'yeux vitreux et dont la ligne de mire tutoyait l'infini. Toutefois, à bien y réfléchir, l'éclair du regard était sensiblement aussi flamboyant que le QI de Nabila.
Vision furtive, qui m'est restée gravée dans l'esprit. Croisement d'humain et de ferraille alimentaire. Miracle du mariage entre technologie et biologie. Pour autant, compte tenu de sa démarche, je doute fort que le carburant du Robot-Winny-Tomates-Pelées ait été la batterie au lithium...
Là mes Bichounets, vous êtes vraiment des bons... 30 visiteurs uniques pour la seule journée d'hier. Du coup, le ratio journalier de visiteurs uniques pour janvier, c'est fous comme votre unicité est nombreuse, monte à 16,45 !
Tournée générale de Pouilly fumé et comme je suis respectueux des convictions de chacun, il y aura aussi du jus de fruit, du café, du thé, voire de l'eau, mais je ne force personne à boire autre chose que le Pouilly, ben oui, je suis comme ça moi !
Dans tous les cas, je vous embrasse fort. Merci à vous.
Mes Bichounets, en regardant les statistiques du jour, je fais le constat suivant, moyenne de visiteurs uniques journaliers (Vous !) : 16, pile. Alors là, je dis bravo mes Bichounets. Bon, il ne faut pas mollir, si on veut que l'INSEE annonce une réelle reprise, y compris sur la fréquentation de Plaisir de mots, il vous faut être encore 16 à surfer en ce dernier jour de Janvier. Soyez gaillards, mes Bichounets, soyez gaillards, surfez derechef et surtout, pour que nos rangs grandissent, prosélytez !
Enfin ! Après avoir usé mes galoches sur le bitume râpeux de nos citées, d'Ouest en Est, et même du milieu. Après avoir épié mes ennemis pour pouvoir le leur dérober, cela au risque de ma vie et pour autant sans succès. Après avoir marché dans la campagne neigeuse pour joindre les contrées les plus reculées de notre ruralité nationale, des fois que le Graal s'y trouve. Après m'être avili comme jamais, avoir promis de faire des choses à celles... et même à ceux qui le détenaient. Après avoir prié, oui... prié, et ce dans dans chaque religion que compte le monde. Après avoir conchié lesdites religions, parce que c'est plutôt mon credo, si j'ose dire et surtout parce que ces salopes m'avait fait croire au miracle. Après avoir braqué les passants avec un pistolet en savon. Après que ceux-ci m'aient ri au nez parce qu'en hiver, quand il pleut ou neige, ledit pistolet tire plus de bulles que de balles. Après avoir essayé l'autolyse, ratée, parce que si se mettre la tête dans un four à gaz peut se révéler efficace, faire la même chose dans un four électrique n'a pas, j'ose le terme, le même impact. Après avoir adressé à la police un courrier anonyme au ministère de l'intérieur, menaçant de tout faire sauter si on ne me l'amenait pas à l'adresse dûment indiquée en bas de page. Bref, après tout cela, ce matin, j'ai pu enfin le toucher... Alors si depuis plusieurs semaine je SUIS Charlie, en plus aujourd'hui, j'AI Charlie. Ouf !
En fin d'après-midi, ce jour, l'astéroïde 2004BS86, 500 m de long, va passer tout près tout près de la terre... Pourvu qu'il n'ait pas un bug de pilotage sinon... c'est pour nous. De toutes façons, moi, je pense finir ma journée enfermé dans les toilettes, deux précautions valent mieux qu'une.
Moi aussi j'ai eu une révélation, comme Moïse au Mont Sinaï.
Dieu est un combiné lave-linge-sèche-linge supra-chauffant à démodulateur de particules bi-ionisées et carburateur double corps de rêve. Si si... j'en ai eu la preuve tangible en regardant Les dix commandements et vous la soumets.
Là, c'est avant que Charlton-Moïse demande à Dieu comment nettoyer la tâche de lait de brebis qui macule son keffieh...
Et là, c'est après l'intervention de Dieu, direct live.
On remarquera l'infinie puissance divine dans la petite erreur de dosage qui a dissout complètement le keffieh et a donné à Moïse-Charlton sa coupe "parce qu'il le vaut bien" et l'air exalté du gars qui vient de fumer le buisson ardent au complet, sans même avoir eu besoin d'un briquet pour l'allumer.
Maintenant, quand j'irai chez Darty, je me prosternerai au rayon du gros électroménager, on ne sait jamais.