Après que François le français ait déclaré que les affaires privées se traitaient en privé, ce avec quoi, je suis bien d'accord*, voilà-t-y pas que le sinistre d'Ubu de jet aurait eu la langue qui fourche dans le tapis lors d'une interview sur E-Télé, faite par Christophe Barbier, directeur de L'Express, un journal de gauche comme tout le monde le sait !
La chose fut bien sur relayée, extrait de l'émission à l'appui, par moult médias, tous plus objectifs les uns que les autres comme on le sait maintenant. Donc, effectivement, ce qui était diffusé donnait à entendre le sinistre parler de compagne.
Curieux de nature, je suis allé chercher sur le net pour retrouver l'extrait et je suis donc tombé sur l'interview, ou tout au moins sur le morceau où Barbier intervient, interrompant Cazeneuve lorsqu'il répond sur la vie privé de François le français.
Je vous livre ici son propos : "... Bien sur, mais enfin, peut-être pas de faire nommer sa compagne à un jury..." Le mot a donc été dit avant même que le sinistre l'emploie lui même dans la réponse... Certes, l'exercice de l'interview est de ceux auquels les politiques doivent être rôdés, cependant, vous êtes-vous jamais trouvé dans une situation semblable ?
Pour avoir vécu des interviews, je peux affirmer que votre cerveau carbure à mach 3, avec l'impérieuse nécessité d'entendre la question, de réfléchir à la réponse, de ne pas perdre le fil de votre propos et surtout... de ne pas dire de connerie, le tout en simultané. Il est donc évident que s'entrechoquent dans votre UC perso vos mots et ceux de votre intervieweur.
Bien évidemment le contexte prête aussi à la boulette en rendant particulièrement glissant le terrain déjà bien fangeux. Réfléchissons un instant, Barbier aurait dit, "copine", "biscotte" ou "enclume", le sinistre n'aurait-il pas repris le terme à son tour ? Alors bon, merde quoi ! Vu comme ça, l'objectivité des média est comme l'économie... en crise.
* ma belle mère disait que les histoire de cul sentent toujours la merde... pas faux !