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Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
Février, Chandeleur, mois des crêpes ! J'ai sacrifié à la tradition, j'ai fait des crêpes. Et comme à chaque fois qu'on fait des crêpes, j'ai raté la première, comme la plupart des gens qui font des crêpes. C'est très agaçant, et même si la crêpe ratée est mangeable, elle n'a pas la magie de la crêpe réussie. Du coup, j'ai pris une décision irrévocable, la prochaine fois que je fais des crêpes, je commence directement par la deuxième.
Les statistiques sont formelles. En 1912, après qu'un décret impose aux algériens de devenir des soldats pour servir la France, sur 8 soldats, 7 ont préféré se coiffer d'une charlotte à la framboise plutôt que d'un pudding à la réglisse.
Recette simple pour le jour où vous trouvez des cerfeuils tubéreux en promo*...
Quelle que soit la quantité de bulbes.
Rincez-les puis grattez-les (plus fastidieux que l'épluchage, mais il y a moins de perte)
Passez-les à nouveau sous l'eau pour qu'ils soient bien propres.
Mettez-les dans une casserole et couvrez-les d'eau.
Ajoutez une belle noix de beurre salé, une feuille de laurier, un peu de thym frais.
Portez à ébullition puis diminuez le feu de façon à ce que le cerfeuil cuise doucement et soit confit par le beurre. Attention, cela cuit très vite, surveillez en piquant régulièrement avec la pointe d'un couteau. Assurez-vous que les bulbes laissent pénétrer le couteau tout en restant un peu fermes.
Cela fait, ajoutez une belle cuillerée de crème fraiche, une généreuse poignée de persil ciselé (et non haché), bien frais lui aussi. Remuez.
Rectifiez, si besoin l’assaisonnement en sel et poivre et servez bien chaud, dans une assiette à soupe, en ajoutant le jus de cuisson.
La nage de cerfeuil tubéreux est prête à déguster, seule, ou accompagnée d'une belle tranche de pain complet grillé.
C'est beau, c'est bon, c'est simple à préparer et ce n'est pas courant. Un doux régal !
* Oui, ça arrive parfois... j'en ai trouvé il y a peu à moitié prix, et de belle qualité.
Aujourd'hui, 2 février, c'est la Chandeleur. C'est le jour où Jésus a été présenté au temple. C'est aussi le jour où on mange des crêpes. C'est également, outre Atlantique, le jour où la marmotte montre le bout de son nez... ou pas. Je cherche encore les relations !?! Une fève en rillettes du Mans à qui me donnera une réponse satisfaisante.
Madame Ndiaye, j'en appelle à vous qui avez si bien su nous conseiller pour mettre correctement le masque à l'époque où Coco19 nous taraudait le poumon.
J'ai acquis l'accessoire ci dessous photographié et sis sur le site concocté par Le Roi Merlan.
A l'heure d'aujourd'hui, voire au jour de cette heure précise, je suis dans un embarras terrible doublé d'une circonspectude sans faille, et certainement pas de San Andréas.
Comme vous pouvez le constater de visu, la légende, et pas forcément urbaine, est pour le moins surprenante :
Makita MCCS15048ELame de scie sauteuse SPECIALIZED EFFICUT
Je suis déconcerté par la forme toute particulière de cette lame de scie sauteuse...
Cela fait à peu près seize heures que je cherche comment monter ladite lame, circulaire comme vous pouvez le constater de visu et nonobstant derechef.
Je suis affligé par ma maladroititude car je peine, et absolument pas à jouir.
Pouvez-vous me venir en aide. Je ne doute pas qu'après un conseil avisé et de bon aloi de votre part, je serai enfin en mesure de repeindre mon plafond avec l'outil chèrement acquis.
Ne dites plus " Merde, je me suis pris un pain parce que je n'ai pas payé mon stationnement "
Désormais, il faut dire " Tudieu, la maréchaussée municipale m'a attribué un forfait post stationnement car j'ai délibérément choisi de ne point m'acquitter de la somme due, à destination de rétribuer les moto-crottes et autres actions d'entretien municipalo-citoyen de la voie publique "
Quand je pense qu'un individu a été payé pour trouver la nouvelle appellation forfait post stationnement en lieu et place de procès verbal... Insensé. Quand je pense que le quidam inventeur de cet euphémisme a fait des études pour en arriver là. Vaseline littéraire pour faire passer les 25 balles que le verbalisé prend dans le fion ?
Quand je pense que le fonctionnaire, ou l'agent municipal, a gâché du temps pour trouver une expression neuve qui n'a pour effet que de remplacer la précédente sans rien changer aux conséquences de celle-ci, sauf à faire briller celui ou celle qui s'en plaint dans les pince-fesses de ceux et celles dont la faute a été démasquée par l'aubergine, ou la pervenche, ou je ne sais plus comment on appelle maintenant, en un mot par les péripatéticiens/péripatéticiennes qui arpentent les trottoirs à fin de distribuer avec jouissance les PV aux mal stationné(e)s... ça me rend fou.
Attention à vous, les diptères, il reste des sodomites linguistes cultivés, ce qui ne veut pas dire intelligents, à vos trousses, ou pour dire les choses de façon plus prosaïque, des enculeurs de mouches, pour pondre des formules pompeuses qui n'ont vraiment pas lieu d'être.
A propos des inventeurs d'expressions compliquées et bien inutiles qui remplacent des mots ou formules simples, je me souviens qu'en son temps, des imbéciles ministériels inutiles de l'Éducation Nationale n'avaient rien trouvé de mieux que de remplacer mot ballon par le ronflant référentiel bondissant.
Ayant fait, plusieurs années après cette imbécilité néo sémantique, un constat effrayant, je m'insurge et le crie aujourd'hui haut et fort.
En effet, depuis l'époque du changement de lexique , on déplore une baisse significative dans les populations de macropidés, car aujourd'hui, les enfants des écoles, sages à écouter les recommandations ministérielles de l'époque, utilisent depuis lors, pour jouer au foot, en lieu et place d'un ballon, pardon d'un référentiel bondissant, un kangourou, un wallaby, un wallaroo, ou encore un pademelon voire même un quokka.
Hors, si le kangourou, le wallaby, le wallaroo, ou encore le pademelon voire même le quokka ont en commun avec le ballon, pardon, le référentiel bondissant, cette capacité au rebond, ils partagent également une autre similitude, celle, après que nos chères têtes blondes, mais pas que, en aient fait un usage intensif et maltraitant, de constater malheureusement qu'ils bondissent de plus en plus mal, voire plus du tout car ils sont crevés.