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Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
Demain c'est le printemps
L'hiver, dépité,
Jette ses derniers flocons
Sur le rose des prunus
Le ciel est gris
La neige tombe
Mollement
Sans entrain
Le trottoir la refuse
Le flocon s'amenuise
A mesure du chemin
C'est la mort annoncée
C'en est fini du blanc
Demain, c'est le printemps
Il me revient à l'esprit un conte entendu dans l'enfance : La bergère et le ramoneur.
Tiens tiens... Une bergère... un ramoneur... n'y aurait-il pas sous-entendus libidineux dans la chose ? Car dans libidineux, il y a libidi, mais pas que, et quand je dis que...
Les deux figurines de porcelaine seraient éprises l'une de l'autre, on voit bien pourquoi...; mais un vieux Chinois, lui aussi de porcelaine, et dans porcelaine il y a celaine, mais pas que, affirme être le grand-père de la bergère et veut marier celle-ci à un satyre surnommé le « sergent major général commandant aux pieds de bouc » Satyre, bouc, chinois...
Je vois bien d'ici la bergère proposer au ramoneur de lui faire profiter moins de la toison des moutons que de la sienne.
Je vois bien d'ici le ramoneur proposer à la bergère de lui expliquer son métier, travaux pratiques à l'appui.
Je vois bien d'ici le sergent major proposer sa plume à la bergère ou en tailler une au ramoneur.
Je vois bien d'ici le chinois, et pas celui qu'on croit, proposer de se faire polir par le ramoneur ou le satyre, avec le choix dans la date.
Pas de doute, on voit bien ici que ce bon Monsieur Anderson, ce vieux salace, sans que ça lasse, a fait dans la rhétorique subliminale.
Bonne idée, tu donnes ton sang, t'as droit à la culture... Enfin, encore faut-il pouvoir donner son sang. Etant maintenant exclus de la chose pour des raisons médicales, je suis condamné à attendre la réouverture des musées post Coco19 3.0, s'il n'y a pas de nième vague.
Alors, puisque la chose a pu se faire, pourquoi ne pas imaginer d'autres mariages qui arrangerait bien la culture cinématographique en souffrance. Je vois bien faire un don au CECOS dans un cinéma. Une giclette, un film porno, c'est le monde à l'envers, mais youpi.
*Centre d’Étude et de Conservation des Œufs et du Sperme humains
Rectification ce matin, après le discours de Jeannot hier soir sur les nouvelles mesures anti Coco19 3.0, on annonce que les merlans vont pouvoir continuer leur travail.
Les thons, les morues et les maquereaux sont contents.
Non mais franchement... donner le nom d'une femme à un tunnel, ce qu'ont fait nos voisins Outre-quiévrain, faut oser.
Alors oui, j'ai l'esprit tordu, orienté, mais quand même.
Vous imaginez la prise de vue d'un bus rose qui entre dans le tunnel Annie Cordy, ça va faire jaser. Surtout si tous le occupants mâles, à la sortie du tunnel se fendent d'un traditionnel : "Alors, heureuse ?"
Vous imaginez Rocco Siffredi en visite à Bruxelles ? Embouteillages assurés.
Et tant qu'on y est, pourquoi ne pas généraliser, un boulevard, une rue, une impasse... avec des célébrités et pas seulement de la culture. Dans la politique, il y a de quoi faire
Imaginez, une fois encore, en France, si on prend Ségolène pour le tunnel, et qu'on nomme le boulevard Christine, la rue Sibeth et l'impasse Nadine, ça donnerait un truc du genre : "Pour venir chez moi, après être sorti de Ségolène, tu passes sur Christine, tu traverses Sibeth et tu enfiles Nadine jusqu'au bout"*
Je sais, vous allez dire que je suis un sale phallocrate.
Je m'empresse de vous détromper... je ne suis pas sale.
Des progrès dans la protection des bijouteries. Désormais, les coffrets à bijoux seront équipés d'un dispositif qui émettra un son strident à plusieurs reprises lors d'une tentative de vol. L'écrin sifflera trois fois.
Ainsi Lacy s'assit là où sa scie et son seau sont salis par ce salaud lassé par l'insensée Lucie, sassée à Sens, que Sally de Lens, celle-là ici soulée, laissa esseulée ! Sissi en lilas enlaça celle-ci laissant Lilly de Sicile suer son sel sur ses lacets lisses en lacis. C'est lassant, si, si !
Noooon, un variant breton ! J'y crois pas... et plus létal que les autres. Salope ! On t'aura. La faculté nous a transmis les éléments pour te détecter facilement : Corona de mes fesses, tu te balades avec une coiffe en dentelle sur la cabèche, t'as la main grasse à force de te gaver de kouign amann en t'astiquant le menhir sous le dolmen du coin, t'as la tronche vérolée façon chou fleur de Saint-Méloir-des-Ondes, on sait que tu dissimules, sous le pseudo Corona, un prénom du cru style Koulmen ou Maodanezet, et pour finir, tu pues de la moule . Alors hein !
Aaaaaahhhh enfin, depuis le temps qu'on l'attendait. On se demandait si elle allait venir. Heureusement, on a un premier sinistre opérationnel. Merci Monsieur le premier sinistre, de nous avoir prévenu que la troisième vague du Corona était là. C'est vrai que, tel sœur Anne, je regardais tous les matins si je ne voyais rien venir. A part la route qui poudroyait, que dalle. Mais depuis hier, après l'annonce de ce bon Jean, j'ai regardé et effectivement, elle est là, cette salope de troisième vague, sur la route qui merdoie ! Alors, bienvenue à toi Coco19 3.0 !
C'est décidé, puisque le nu est devenu outil de contestation, de revendication, moi aussi, j'ai décidé que je ferai la prochaine manif à poil. Et pour faire inédit, plutôt que d'écrire sur ma poitrine, je noterai tous les slogans sur mon sexe...
Hum... à bien y réfléchir, vu ma morphologie, la quantité d'écrit risque d'être pour le moins limitée, même au mieux de ma forme physique, et ma bedaine obligera les lecteurs à se pencher terriblement pour découvrir les messages de mon ire.
Je crois que je vais finalement rester chez moi et continuer à dire mes désaccords sur Plaisir de mots. Un peu de réalisme ne nuit pas.