C'est décidé... je ne renseignerai plus les passants qui me sollicitent quand ils n'ont pas leur montre, trop peur de passer pour un "dit l'heure"
C'est décidé... je ne renseignerai plus les passants qui me sollicitent quand ils n'ont pas leur montre, trop peur de passer pour un "dit l'heure"
Hop... une petite contrepèterie :
" Il faudra bien deux Beurs pour s'occuper des urnes ! "
... on réfléchit (tiens, ça aussi c'en est une !)
Uriner dans l'usine... pas top.
Mais l'inverse, c'est carrément dégueu...
Même s'il en a réchappé de justesse, à celui qui doit bientôt sortir des soins intensifs de cardiologie, évitez de dire : "Allez, c'est bientôt la fin ! " Pas bon pour le cœur... vraiment pas bon.
"En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle"
Amadou Hampâté Bâ (écrivain et ethnologue malien)
Et si finalement, ma difficulté à lire venait de la méconnaissance de mes grands-parents ?
Et si le fait de n'avoir brièvement connu qu'un grand-père veuf terriblement triste et quasi mutique avait brûlé tous les livres que j'aurais pu lire ?
Et si mon indéfectible besoin d'écrire, mal, mais d'écrire, n'était finalement qu'une revanche pour que si la vie le veut, mes petits enfants, non seulement n'oublient pas, mais puissent tirer de cela ce qui, peut-être, les aidera à se construire ?
Faire la nique à la camarde, voilà bien une idée que je pensais loin de moi, du haut de mes cinquante-cinq printemps, en cette fin d'août. Et pourtant...
Tout à mes préparatifs de rentrée, boucler la valise, prévoir les petits cadeaux de vacances, envisager une reprise prochaine, je m'affairais. Après quelques courses dédiées aux douceurs à offrir à mes proches, je regagnai le doux logis estival.
Garé assez loin d'icelui, j'envisageai donc de m'y rendre pedibus, sur un terrain qui n'inclinait pas plus dans un sens que dans l'autre. L'urgence n'étant pas de mise, je marchai tranquillement.
A mesure de l'avancée, la sensation apparut. D'abord fugace, le rétrécissement thoracique se fit sentir plus intensément, s'amplifia, prit une place insensée.Une fois rendu, il me manquait la moitié de la respiration. Non que j'eusse égaré un poumon au long du trottoir, mais bien parce que dans le binôme "cage thoracique", le premier terme avait largement supplanté le second. Étau respiratoire, oxygène raréfié, ventilateurs en grève, je me sentais rabougrir.
Après un effort conséquent pour éviter tout effort, je pus compter la mésaventure, grâce aux soins de ce bon Monsieur Bell, à mon médecin traitant, à six cents kilomètres de là. Il ne me fallu pas plus de temps pour comprendre la gravité de la sentence qu'à une guillotine bien affutée pour trancher dans le vif.
A l'énoncé sémiologique de mes affres, le médecin refusa tout de go de me fixer un rendez-vous dans les quarante-huit heures et je saisis, à son insistance à m'envoyer gonfler les statistiques d'entrées aux urgences lavalloises que l'incident n'en était finalement pas vraiment un.
Ce que j'avais pris dans la rue pour quelques épisodes de brise légère n'étaient de fait que le courant d'air du mouvement circulo-alternatif de l'outil de la grande faucheuse. Si je n'avais pas mesuré l'importance de la chose, le médecin au nez fin avait bien détecté le poste de maître E potentiellement vacant à la rentrée !
L'homme étant bon pour son prochain, nonobstant sa tendance à être mortel, infirmier(e)s, urgentistes, médecins de tous poils s'affairèrent à éloigner le spectre en identifiant progressivement le moyen qu'il avait choisi pour me faire passer de vie à trépas : embolie pulmonaire massive ET, la maison de l'au delà ne reculant devant aucun sacrifice, bilatérale ! Rien de moins. La faux était donc de taille...
Bien heureusement, si le chapeau, et ce qui le soutient, avaient failli tomber tant le coup si près était passé, je restai debout, fragile, mais debout. Cela grâce aux bons offices du corps médical qui m'aidant à faire la nique à la mort, a réussi à me faire passer de l'embolie à l'embellie pulmonaire !
Puisqu'aujourd'hui je peux commencer une nouvelle vie, puisque je verrai encore le soleil se lever, puisque le barrage a été édifié contre cette garce de faucheuse, que tous ceux et toutes celles, hôspitaliers ou non, qui ont permis cela de loin ou de près, soient ici remerciés. Je leur dois la vie, je le sais.
Tu es dyslexique et tu confonds les s et les c alors grand sera ton étonnement quand tu voudras regarder un vieux clip !
C'est décidé, quand j'aurai des animaux j’appellerai mon lama Delon, mon cheval Capone et mon ânon Alors !
Toutes mes confuses pour cette interruption momentanée de la publication. Un incident survenu à l'insu de mon plein gré a failli mettre un point (de côté) final à ce blog aussi sot que grenu ! La plume étant à nouveau gaillarde... me voici de retour.
Il faut deux lettres pour écrire UN, trois pour écrire DUO et quatre pour TRIO... Insensé non ?
C'est le temps des travaux, déménagements et congés... du coup il n'y a pas moult posts, Bien que l'actu regorge de choses bien intéressante, entre le repeuplement de la planète par Kate Middleton et la diminution du taux de chômage outre Pyrénées organisée par un conducteur fou de la RENFE, je suis les choses d'assez loin. En conséquence, soyez patients... le temps de la folie refleurira bientôt. Merci à vous tous, fidèles surfeurs.