Mon film d'alpinisme préféré c'est... comment s'appelle-t-il au fait ? Ah oui... Le grand bleu !
Gueule de bois de lendemain d'élections ? Non, car pour avoir la gueule de bois, il faut avoir fait la fête et depuis un bon moment, ce n'est pas le cas. Qui plus est, la Bérézina était tellement évidente. En revanche l'inquiétant réside toujours dans l'installation, et plus seulement la montée, d'une droite radicale bonimenteuse. Les partis classiques ont été tellement calamiteux que la chose était inéluctable. Pour autant, une fois faite la critique des partis, il serait bon aussi de réfléchir sur ce qu'est un électeur d'aujourd'hui. Même s'ils sont souvent d'une stupidité affligeante, tous les maux ne sont pas que du côté des politiques, ce serait trop facile.
Une septuagénaire s'est fait violée dans un cimetière. Quelle horreur... dans un cimetière !
Génial, merci les escargots cônes de la mer qu'elle est salée. Grâce à leur venin, la médecine pourra à terme soulager la douleur humaine dans un rapport de 1 à 100 en comparaison de la morphine. Super, mais... si on se fait directement piquer par un cône... on soigne la douleur comment ???
Nom de Zeus, un poulet de 300 kg ! Voilà la solution à la crise économique actuelle. Relance de la fabrication en éléctroménager pour les tourne-broches et autres fours, perchoirs en titane dans les poulaillers géants Bouyghes, mise au point de coquetiers de 9 mêtres de circonférence, poële à frire de 2 m² pour les oeufs bacon du matin...
Today is the international day of the francophonie, I am so happy to tell you this incredible new !
Cède cause double emploi beau lot de douze couteaux sans lame dépourvus de manche. Facile à ranger, très économique en aiguisage, sécure même pour les enfants.
Offres virtuelles s'abstenir.
Il y a des moments radiophoniques de grâce, surtout pour ceux qui, comme moi, ont l'esprit tordu.
13h, les infos sur Inter. Interview par Claire Servajean de Marie Bochet, quadruple médaillée d'or aux JO paralympiques de Sotchi.
Après moult questions vient celle-ci
- de quoi êtes-vous la plus fière ?
La réponse tombe, si j'ose dire...
- je suis fier de ne pas avoir perdu pied...
Y'aurait pu manqué que ça ! Les bras m'en tombent...
Au royaume de la Cassetoipauv'connerie, le dictionnaire n'est pas le Petit Robert, c'est le Petit Nicolas et on y apprends que juge se dit "batard" ! Si si.
Pour la première fois, ce matin, lors de la période de marche pour la rééducation cardiovasculaire, je discute avec un de mes congénères pathologiques. J'avais pris l'habitude de marcher seul, à bonne allure, marche forcée comme ils disent, mais là, le septuagénaire alerte m'a rejoint, emboité le pas et engagé en même temps la conversation.
- avant j'étais sportif de haut niveau me dit-il, avec un fort accent rocailleux des Balkans
- oui... !?
- maintenant, je suis sportif de bas niveau... mais je suis toujours le premier ! continue-t-il hilare
La chose me fait sourire et ne ralentissant en rien mon allure, je m'intéresse.
- quel sport ?
- foot... en revenant d'un match à Barcelone, en 58, j'ai pas rejoint le bus du général...
- ?!
- je voulais pas travailler comme mon père pour ne gagner qu'un sac de pommes de terre par an.
58... année de ma naissance. Le cerveau révise l'histoire. Accent de l'Est - Général, Général - Yougoslavie... Je me hasarde :
- Tito ?
- oui, on était quatre à pas reprendre le bus, un est en Amérique, un autre, sa mère pleurait tout le temps, est retourné là bas... je pourrais écrire un livre.
L'homme est affable. Son français imparfait ne l'empêche pas de se faire parfaitement comprendre. Il se livre. J'écoute. Une histoire hors du commun. un homme qui pourrait être mon père me dit sa vie, difficile, son choix, terrible, de ne plus retourner dans son pays pour éviter le pire, d'attendre la nationalité française pour faire, sans risque, le chemin opposé à sa fuite.
Nous marchons toujours d'un bon pas, septième tour. Il est prolixe. Je sais qu'il a marié une française, qu'il a été artisan, qu'il a joué dans des grands club de foot, Monaco, Nice... Mythomanie ? Peu m'importe, c'est une rencontre, il raconte plutôt bien. L'accent donne une tonalité particulière, celle du vécu.
Bien sur, mis en confiance par mon attention, il évoque l'avant et l'aujourd'hui.
L'avant ; difficulté de l'intégration
- A part oui et non, je ne connaissais aucun mot de français...
difficulté du travail. Mais aussi satisfaction d'avoir été accueilli par un pays moins ingrat que le sien.
Puis l'aujourd'hui
- tu fais les courses avec cent euros, le caddy... il est pas plein
enchainant
- j'ai travaillé dur, je sais ce que c'est, la femme aussi elle travaillait dur. A l'hôpital, quand j'ai demandé à rester entre Noël et nouvel an parce que j'avais peur de faire une bêtise après mon opération de la hanche, une jeune rééducatrice m'a dit... c'est nous qui payons ! Elle sait pas ce que c'est de travailler dur...
pour conclure
- ils sont tous pareils, à droite, à gauche... Moi, je vais voter Marine !
!?! ... et merde !