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Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
Prix du beurre doublé, inflation sur la galette des rois. Résistez ! Supprimez la pâte et la garniture pour ne garder que la fève. Comme tous les ans, ce sera le/la plus jeune qui passera sous la table pour attribuer les parts. Comme tous les ans il y aura un roi/une reine car la fève sera donnée au hasard. Tout le monde sera content, la fête sera d'autant plus belle que cela fera une vraie économie d'argent, d'énergie, de temps, de digestion, de caries. Que des avantages. Merci qui ???
Si les rois mages s'étaient respectivement pointés avec un Maroilles, un Munster et un Roquefort en guise de cadeaux, il y a bien longtemps qu'on ne fêterait plus l'Epiphanie.
J'ai pris le temps avant de t'écrire, je ne savais pas comment m'y prendre, je ne savais pas trouver les mots. Je savais que je t'écrirais mais je n'étais pas prêt. Le calme et le silence d'après les agapes m'ont maintenant permis de m'y mettre.
J'ai appris ton départ il y a peu, au moment de préparer les réjouissances de fin d'année, quand on commande le Pouilly, divin breuvage que nous aimions déguster ensemble les années passées, lors d'un apéro rigolard.
Je me suis d'abord dit " Tiens, il ne m'a toujours pas répondu " après la sollicitation traditionnelle de novembre. Mais je me suis dit aussi que tu avais plein de choses à faire, toi qui étais toujours occupé. Alors, j'ai fait comme tous les ans, j'ai remis un petit mot.
Au bout de quelques jours supplémentaires sans que tu m'aies donné de tes nouvelles, je me suis inquiété, je me suis demandé ce qui avait bien pu arriver. Et puis j'avoue que j'ai pensé à cette garce de camarde.
J'ai finalement appris que tu nous avais quitté en juillet...
Quelle tristesse. Il nous restait encore de bons moments à passer, rares mais tellement joyeux, tellement gourmands, tant dans les échanges d'idées que dans le partage des délices du palais.
Certes, on ne se voyait pas souvent, mais j'ai souvenir de rencontres toujours joyeuses, pleines de sourires et de rires, voire de franches rigolades. Quand nous nous retrouvions une fois l'an, la conversation reprenait comme si nous nous étions quittés la veille.
Je garde de toi le sourire, même lors des moments professionnels, et la bonne humeur. Je garde de toi ces longues discussions, toujours riches. Tu es vraiment parti trop vite, mon poto. T'avoir connu m'est une belle chose.