2017, c'est parti !
Première résolution. elle est professionnelle. J'ai décidé d'organiser ma classe autrement, je placerai les enfants sages ici et les cancres là en espérant que ces derniers ne cafarderont pas trop de cette décision.
2017, c'est parti !
Première résolution. elle est professionnelle. J'ai décidé d'organiser ma classe autrement, je placerai les enfants sages ici et les cancres là en espérant que ces derniers ne cafarderont pas trop de cette décision.
Dernier jour de l'année, vaincre l'écran vide, traquer les images à commenter, trouver l'inspiration, pas simple.
Vous souhaiter mes voeux ? Déjà fait, un peu en avance...
Commenter l'actu ? Pas de quoi fouetter un chat, fût-il à neuf queues.
Légender une image ? Encore faut-il trouver le filon, la réserve iconique qui déclenche d'abord l'idée, dans sa fulgurance, puis modeler celle-ci.
Vous tancer vertement car la fréquentation décline en cette fin damnée ? Non, ce n'est pas mon genre de geindre, mais quand même !
Alors, que faire ?
Un bilan. Ah oui, un bilan, comme on fait dans les entreprises, parce que oui, finalement, ce blog est ma petite entreprise. Alors allons y pour un bilan.
4762 visiteurs uniques sur 364 jours, soit plus de 13 visiteurs par jour. Que vous dire sinon mon plaisir et ma satisfaction d'écrire pour un public qui grandit. Merci à vous.
4836 posts écrits depuis le 19 septembre 2010. Bientôt 5000.
Comment fêter ça ? Si vous avez des idées... je suis preneur. J'avais pensé organiser un petit truc au stade de France mais ça fait un peu m'as-tu vu.
Non, nous pourrions tous nous retrouver, vous fidèles surfeurs, vous fidèles surfettes et non surfaites, pour partager un verre de saucisson et une rondelle de Pouilly fumé, ou inversement si le coeur vous en dit et si le foie vous y autorise. Il y aura aussi du saucisson de pas porc et des jus de fruits pasteurisés pour les ami(e)s que la foi n'autorise pas à consommer du goret et du jus de raisin fermenté.
Et bien voilà, encore cette fois, en partant d'un grand vide, j'ai fait un petit rien. Allez, je vous souhaite tout de même de bien finir l'année, donc pas dans un platane et de bien commencer la suivante, donc pas à l'hosto.
Vous allez dire que je ne pense qu'à manger mais tout de même, je préfère beurre dans les pois ou encore poire dans les boeufs que peur dans les bois.
Quand tu te trompes de lettre et que tu dit "Il était chargé comme un mulot... " ça n'a pas le même poids, forcément !
Tudieu... un nouveau suiveur de Plaisir de mots. Pseudo-nommé Kame. Merci Kame.
J'aime connaitre mes fidèles surfeurs, aussi, je ne lui demanderai ni son adresse ni son mél mais plutôt ses goûts. Par exemple dans l'immense variété des essences de ce monde, j'aimerai connaitre l'arbre à Kame. S'il a un animal de compagnie, on irait voir Kame et rat...
J'ai juste un regret, c'est que Kame ait décidé seul de suivre ce blog. Cela aurait eu de la gueule si accompagné d'un ami ou d'une amie, j'avais reçu un mél de Kame et Léon, ou encore de Kame et Lya...
L'article 17 de la constitution de la cinquième république révisé par la réforme constitutionnelle de 2008, institue le droit de grâce présidentielle. Mesdames et Messieurs les juristes contrarié(e)s par l'exercice de celui-ci envers Jacqueline Sauvage ce jour, vous qui craigniez que cela affaiblisse l'exercice de votre ministère, vous devriez réfléchir à quelques points :
- que je sache, le droit de grâce n'est pas utilisé tous les matins, par quelque Président de la République qui soit, de gauche, du centre ou de droite.
- dans l'occurrence qui nous occupe, à dire l'affaire de Mme Sauvage, le Président de la République n'a pas statué de suite.
- vous pensez que cela peut créer un précédent ? Peut-être... mais combien de femmes ont-elles péri sous les coups et les violences de leur maris, de leurs hommes ?
- certes, comme le dit la sainte bible : "Tu ne tueras point" Cela légitime-t-il pour autant l'interdit de réaction devant l'homme, avec ou sans grand H, qui ne respecte son prochain et moins encore sa prochaine ?
- alors oui, on peut avoir peur que cette grâce incite les femmes à assassiner ceux qui les violentent. Cependant, combien de femmes en sont arrivées là ? Combien de femmes sont mortes avant d'oser le faire ? Il faut peut-être ce précédent pour que ces gros cons de mâles violents réfléchissent à deux fois avant de frapper leur femmes, avant de violer leurs filles.
- enfin, Mesdames et Messieurs les juristes qui avez maintenu la condamnation de Mme Sauvage, avez-vous vécu la violence de celle-ci. Avez-vous été frappé(e)s, vos enfants ont-ils été violées ? Avez-vous souffert une vie durant dans votre chair et dans votre âme ? Ne pensez-vous pas que Mme Sauvage, même si elle n'a pas dit ses regrets, portera pour le restant de ses jours ce qu'elle a vécu et ce qu'elle a fait pour s'en libérer ? Réfléchissez Mesdames et Messieurs qui condamnez, réfléchissez.
Pour votre geste de ce jour envers Jacqueline Sauvage, quoi que puissent en dire tous vos détracteurs, merci Monsieur le Président de la République.
Il y a précisément, jour pour jour, 79 ans disparaissait Maurice Ravel, magnifique musicien dont les valses de Strauss sont certainement ses oeuvres les plus connues.
Quand un différend important t'oppose à ton prochain, il arrive que tu lui cherches des noises. En revanche, s'il est minime, tu ne lui chercheras que des noisettes... d'où une résolution à l'amiable, surtout si ces dernières sont salées et accompagnent l'apéro. Alors, évite de laisser enfler les conflits...
A Yellow Stone Il n'y a qu'une variété de faon qui échappe aux voraces et rapides grizzlys, le faon "la bise"
Dans la gastro-entérite, il y a plusieurs précautions à prendre dont une primordiale : évaluer avec grande précision la distance qui vous sépare des toilettes ! Après... c'est vous qui voyez...
Certes, un tiers des chanteurs du Choeur de l'armée rouge sont morts dans une catastrophe aérienne, mais pourquoi les médias nous gavent-ils de cette information en occultant tout à coup la misère syrienne qui faisait la une jusqu'à présent ?
Alimentation de la pulsion scopique, suprématie de l'audimat... à chacun ses priorités.
Les gallinacés sont mal barrés si la grippe, à vie, erre !
On n'est ni rouge de colère ni vert de peur quand on est dans un état gris pâle ! Forcément.
Alors oui, j'entends déjà jaser : "Il se la coule douce. Il ne fournit plus. Il devient ramier, avec les pattes à la retourne... "
J'admets. Pendant trois jours, je n'ai rien écrit. Mais bon, j'étais en transit. Non, pas gastro-entéritique, j'y ai échappé cette année. Non... comme je le fais souvent, j'ai tout simplement effectué la translation géométrico-ferroviaire du point L comme Laxou au point L comme Laval.
Suite à quoi, au nom de la tradition judéo-chrétienne, j'ai souscrit à la cérémonie de l'assassinat de mollusques iodés vivants et le lendemain à celle de l'absorption de foie cirrhosé d'anatidés gascons.
Bref, vous l'aurez bien compris, je ne pouvais prendre le risque de glisser sous les touches de mon clavier quelques esquilles calcaires dégoulinantes d'eau de mer et moins encore de les graisser à coup de lipides remarquablement riches en acides gras insaturés : 57 % de monoinsaturés, 11 % de polyinsaturés et 27 % seulement de saturés.
J'ai donc pris la décision, douloureuse mais indispensable, de faire la trêve des cons faiseurs de jeux de mots laids.
Dès aujourd'hui, à partir de dorénavant et jusqu'à nouvel ordre, je vais donc reprendre le mitonnage des mots pour lutter contre les maux, de ciseler au mieux ces petites bêtises pour tenter toujours de vous entretenir la forme physique des zygomatiques et la rééducation périnéale.
Cochon qui sans dé dit !
Bon, ouf, la grande fête du consumérisme est passée... bientôt le passage à une nouvelle année.
Alors, comme tous les ans, il va falloir se plier au difficile exercice des voeux.
Que dire ? Que souhaiter ?
Comme disent les politiques scélérats : " Les promesses n'engagent que ceux qui les croient !"
Et les voeux ? Pieux ou non... tellement voués à l'échec par les temps qui courent.
Pêcherions-nous par excès d'angélisme, par une pure naïveté qui nous laisserait croire en leur réalisation effective ?
Je sais, je suis fondamentalement pessimiste, malgré l'histrionisme récurrent de ce blog. Du coup, j'ai un peu du mal à voir l'avenir de façon positive. Mais entre nous, la réalité, à laquelle nous participons d'ailleurs, ne nous renvoie-t-elle pas une image sombre de la vie d'aujourd'hui.
Je suis bien d'accord, il reste moult occasions de sourire, rire, se réjouir. Et pourtant...
Donc que vous souhaiter ? Peut-être la sérénité, la capacité de prendre la vie comme elle vient, celle de savoir encore regarder l'autre, même s'il est autre, avec empathie et non crainte, de savoir partager, vivre dans une société où l'individualisme le cédera à l'entraide, au nom du respect de son prochain. Ainsi, peut-être, le voeux d'un monde meilleur pourra-t-il être autre que virtuel.
Ceci dit, je vous embrasse fort et vous remercie d'une fidélité sans faille qui, j'en suis sûr, restera d'actualité en 2017.
Si tu ne veux pas entendre hausser le ton, t'as juste à ôter le son !
Pour briller dans les salons de l'antiterrorisme, ne dites pas :
"Les contrôles des besaces dans les marchés couverts du Maghreb où la sécurité défaille ici et là seront faites par des personnels à la mine patibulaire"
mais plutôt :
"Les fouilles de sacs dans les failles de souk seront exécutées par des faces de... "
Si Francis Blanche nous a convaincu depuis longtemps qu'il préférait le vin d'ici à l'eau de là ; sur son lit de mort, le boulanger persiste et signe : "je préfère le multi-graines au lin seul !"
Oui... C'est sur, les cornichons малосольные* ont une vertu, bien serrés dans la bouche, s'ils n'évitent pas le reflux de vodka, ils permettent d'en contenir le détestable débordement.
Quant au strabisme, il n'y a qu'une explication, il doit y avoir un cornichon ailleurs. On se perd en conjectures.
*Molossol
Nom de Dieu, c'est l'hiver ! Ras le bol, ça fait 58 ans qu'on me fait le coup à la même époque. Pourquoi tant de haine ?