Quand j'étais petit, Donald me faisait rire.
Demain, c'est l'investiture du nouveau président des USA qui porte le même prénom.
A la longue, les américains et le reste du monde réaliseront qu'il nous trump énormément !
Je sais, elle est facile mais franchement, y aviez-vous pensé ?
Séance langage oral avec les CP.
Une fois le conte raconté, chacun doit dire ce qu'il a retenu de la lecture faite par la maîtresse.
Les doigts se lèvent avant même que les questions soient posées, les réponses fusent, les uns redonnent des brides du récit, les autres brodent à partir de celui-ci... dans une agitation qui conduit à une certaine confusion. Doigt levé mais oubli de l'idée, parole précipitée, répétitions à l'envi...
Bref, je coupe une seconde le cours de la séance en expliquant qu'avant de lever le doigt, il y a d'abord à écouter la question, puis à réfléchir, et construire la réponse dans sa tête pour éviter de bégayer en prenant la parole.
La chose semble admise, mais lorsque M. s'exprime, il ne peut s'empêcher, le mot bégayer devant lui faire l'effet d'un bonbon, de commencer sa phrase par "Moi aussi je bédaye... !!!"
Je vis des moments formidables.
Bibliothèque... tu parles d'un mot !
Difficile à prononcer pour un bout de chou de CP.
Ainsi, aujourd'hui, après que j'aie expliqué la différence entre bibliothèque et ludothèque, un de mes petits élèves a construit la phrase orale suivante :
"Jeudi, on va à la bidothèque"
Après un temps d'arrêt, mon esprit en ébullition a déduit que si on trouve des jeux à la ludothèque et des livres à la bibliothèque, on doit certainement trouver des bides à la bidothèque.
Du coup, à ma mort, je ferai don du mien... il y a de quoi occuper une bonne place.
Quand le manchot s'offre des prothèses High Tech, vous savez quoi ???
Et bien, ça lui coûte un bras !
Aujourd'hui, Valls giflé à Lamballe. La ville sera rebaptisé en respectant la toponymie bretonne et se nommera désormais Mandale, ça reste dans le ton !
Angleterre brexitée... Futur cheval de Troie trumpiste dans la géographie européenne ? Serrons les rangs !
Avec le vent qu'il fait ce matin, comme dirait mon chien, ça kaï kaï kaï ! Vivement la mi-août !
Neige cinglante. Le mercure a encore chuté. Vent glacial. Marcher d'un pas alerte. Seule façon de me réchauffer. Tête enfoncée dans les épaules. Arriver, vite. S'abriter. Buée sur les lunettes, à mesure de mes expirations. Avancer. Jour achevé, nuit encore hésitante. Hâter le pas. Regarder droit devant, rejoindre le cinéma. Salle obscure, confortable, au bout du chemin. Croiser les passants. Corps transis. Présences fugaces. Inconnus pressés. Quelques centaines de mètres encore. Doigts gourds au fond des poches. Pieds quasi gelés. Marcher, encore. Longer les vitrines. Les ignorer, pas de temps à perdre. Passer devant les portes clauses. Rideaux tirés aux fenêtres. Et soudain...
Blottie dans l'angle du porche. Cachée dans l'obscurité de la nuit enfin installée. Immobile. Fluette. Haut perchée, talon fin. Tournée vers la porte. Contre elle, presque. Et le froid toujours plus vif. Silencieuse, discrète. Effacée. Debout dans l'hiver. Seule. Jolie, élégante. Mais terriblement seule. Elle attend. Mon passage ne la trouble pas. Elle m'ignore, reste figée dans la même position.
Je passe, feignant l'indifférence. Ce n'est pas mon histoire. Et pourtant, elle a attiré mon attention. Et puis le film m'attend...
Je rentre à la maison, l'oublie, me couche sans penser à elle.
Le lendemain, sur le même chemin. Je suis dans mes pensées. Oublié cette rencontre de la veille. Toujours à vive allure, je suis ma route. Nuit glaciale, encore. Nuit noire, toujours. Rayons d'une lune pleine pour dessiner les formes. Le porche. Rappel de mémoire. Mais elle n'y est plus. Elle n'a pas attendu en vain. Tant mieux. Vagues souvenirs d'hier à la même heure. Je souris.
Quelques mètres plus loin, j'arrête mon pas. Elle est là. Au sol, couchée. Sa beauté est intacte. Le froid ne l'a pas abîmée. Elle gît sur le trottoir. Quand est-ce arrivé ? Hier ? Dans la nuit ? Depuis combien de temps ? Comment est-elle arrivée là ? La tristesse ne m'étreint pas. La pitié non plus. La circonspection oui. Comment, en plein hiver, peut-on perdre une seule bottine dans la rue ???
Tu les comptes toutes et si tu te goures d'une, rebelote...
"C'est toujours moi qui m'y colle... les boules !"
Hier vendredi 13... jour de chance ? Bullshit !!
J'ai oublié d'acheter un billet de la loterie nationale...
Après avoir visité Honfleur, Pont-L'Evêque, Etretat... bref plein de beaux lieux de Normandie, je garde un excellent souvenir de ces trips à la mode de Caen !
Merci Nicole