Voilà, devant la profusion de choses étonnantes qui réjouissent les oreilles, qui surprennent les yeux et étonnent la tête, j'ai eu envie de vous faire partager mes ébahissements.
L'imagination humaine est réellement sans limite, à voir tous ces extraits sur Youtube ou Dailymotion, on se dit qu'un tapir n'aurait pas fait mieux.
Je crée donc la rubrique Muse hic, car souvent la musique est extraordinaire, et parfois enivrante.
Et pour commencer cette nouvelle série, je vous propose une façon assez particulière de jouer du piano avec l'Ensemble perform Stephen Scott's Entrada. Fascinant.
J'ai moi-même pensé à travailler de la sorte avec un triangle, mais il est difficile de faire tenir 11 potes autour de cet instrument. Je me suis donc remis au ti punch... avec eux.
Bon surf, mes bichounets.
Considérant l'inhumation d'un banal abouti, la crémation trop bobo, l'embaumement trop égyptien, la session de mon corps à la science trop prétentieuse, j'ai décidé qu'à mon trépas, mes héritiers solliciteront les services d'un taxidermiste.
Empaillé, je désire être empaillé. Si possible d'ailleurs avec quelques brins de lavande ici et là. Tout ça pour que mes petits enfants puissent continuer à jouer avec leur grand-père sans craindre les mauvaises odeurs. Merci de laisser les orbites vides afin que les petits puissent à loisir, y glisser des billes de verre de leur choix, gagnées âprement à la récréation.
C'est un comble ! Certes, la 40ème cérémonie des Césars est longue, très longue, trop longue. Certes il y aurait certainement du dégraissage à faire, surtout au moment des remerciements. Mais de là à dire, comme je l'ai entendu ce matin de la bouche d'un journaliste d'Inter, qui célébrait le septuple récompensé Kimbuktu, qu'on devrait réduire de façon drastique le temps de parole des techniciens du cinéma au prétexte qu'ils ne savent pas parler... j'en tombe de ma chaise.
Deux choses.
Quid de la liberté d'expression de tout un chacun ? Tout le monde n'est pas Histrion à la parole facile, bien sur. Cela empêche-t-il pour autant d'exprimer sa joie et ses remerciements, comme le font les meilleurs acteurs ? Non, puisque la parole est donnée aux uns, elle doit, forcément par équité, être donnée aux autres, fussent-ils moins à l'aise face au public.
Technicien... oui, comme l'ont dit ces deux sondiers primés, ils sont rarement du côté du micro où l'on parle... Alors, technicien, métier vil, en bas de l'échelle dans la hiérarchie cinématographique, profession frappée d'infâmie ? Le technicien n'est pas de fait, à l'instar de l'acteur, dans la lumière, mais sans lui, que serait le film ? Rien !
La Fontaine écrivait en son temps "On a toujours besoin d'un plus petit que soit" Je ne souscris pas à la hiérarchie induite dans le propos, en revanche, considérer qu'on a toujours besoin de l'autre me semble relever du bon sens. Ce discours radiophonique du jour, qui à demi mot oppose l'élite et les sans grade me révulse.
Syndrome de l'échelle du crétin. Assez prisée aussi dans l'éducation nationale. On entend souvent que l'enseignant de maternelle est le crétin de celui de l'élémentaire, que celui de l'élémentaire est le crétin du certifié de collège, que le certifié de collège est le crétin de l'agrégé de lycée... Tout ça en oubliant que si au départ, il n'y avait pas des personnes pour donner aux enfants le vivre ensemble, la lecture, l'écriture... les pseudo-élites pourraient aller pointer au chomâge.
Le jour où chacun, quelle que soit sa place dans la société, quelle que soit sa profession, aura compris qu'il a besoin de l'autre, on aura fait un grand pas.
Alors Monsieur le journaliste prétentieux, réfléchissez à deux fois avant de laisser un technicien enregistrer le son de vos propos imbéciles. Parfois, on a beau se déclarer Charlie, le crétinisme naturel revient au galop.
Discount... Pas vraiment un film diatribe, plutôt une comédie dont le sujet, à travers les tranches de vie de quelques employés d'un petit supermarché, dénonce l'exploitation dégueulasse des salariés, la pression du fric sur l'humain...
Pas un discours philosophique, mais un moment où entre sourires et grincements de dents, ces Robins des bois modernes nous rappellent que des hommes et des femmes sont les esclaves contemporains au service de la consommation.
On sait tout ça, mais ça fait du bien, par les temps qui courent, de voir ça et de penser que Solidarité peut être un mot plein de sens, une amorce de solution.
Certains ont pu considérer Discount comme simpliste. Non, il est simple et sans prétention.
Allez le voir, on en parle après.
Bon, je vous laisse, je dois aller chercher mes bières à la Superette du coin, vous savez, celle qui ferme à 21h !
Soucieux de contribuer au redressement économique du pays en supprimant le chauffage dans les lieux de culte, tout en respectant l'écologie, et constatant que les éoliennes entrent mal dans les confessionnaux, l'épiscopat a décidé d'équiper ses curés d'un capteur photovoltaïque de gorge.
Les paroissiens sont désormais priés de se réchauffer entre eux en s'aimant, plus que de coutume, les uns les autres !
50 nuances de Grey aurait fait monter en flèche, si j'ose le terme, le nombre des accidents dus à l'utilisation inappropriée de sex toys. M'inquiétant du propos radiophonique du jour, je suis vite allé me renseigner sur la toile afin d'en savoir plus.
J'ai pu lire ce témoignage d'un chirurgien dans un article web de l'Obs
"Lors d'une de mes premières gardes, j'étais alors un tout jeune interne, je fus appelé aux urgences où le spectacle suivant s'offrait à moi : deux braves gardiens de la paix tenaient un brancard sur lequel un homme, le corps recouvert d'une couverture, était allongé. Un troisième pandore debout sur le côté tenait un aspirateur dont le tuyau s'engageait sous la couverture vers le bas ventre de mon patient.
C'est ainsi que je découvris l'usage détourné qu'on pouvait faire des objets ménagés... La verge coincée dans le tuyau qu'il fallut découper prudemment, car le fin du fin était d'aspirer après l'intromission !"
Maintenant que les médias se chargent de mettre sur la place publique certaines informations, j'ose vous avouer que j'ai moi-même eu, par le passé, une relation torride avec un mixer. Malheureusement, celle-ci à été de très brève durée, l'objet ayant décider de couper court !