Je prends ici le temps de porter à votre souvenir le nouveau lien initié depuis peu :
http://photographie-pat.over-blog.com
Si certaines images vous plaisent, si vous souhaitez un tirage, contactez-moi, nous deviserons gaiment des conditions.
Merci à vous.
Bon, alors voilà, il y a longtemps, j'avais créé un autre blog pour y montrer mes photos. comme celui-ci n'a pas été alimenté, il a fini par tomber dans les oubliette et être fermé.
Aujourd'hui, je remets l'ouvrage sur le métier et vous propose de voir les clichés que je réalise sur ce tout nouveau blog, lié à celui-ci et nommé photographie-pat.over-blog.com
Au plaisir des mots, viendra maintenant s'ajouter celui des images. Bon surf.
Aux terreurs du savoir, je suis de plus en plus enclin à préférer les saveurs du terroir... allez savoir pourquoi.
Aujourd'hui, dernier jour de la biennale de l'image de Nancy... vite, vite, moi qui aime voir, regarder et photographier, il ne fallait pas que je loupe ça. Alors, hop, je suis allé dans ce lieu improbable, l'ancienne usine Alstom. Les œuvres y sont accrochées dans un immense salle, haute, vaste, faite pour accueillir initialement les moteurs électrique des bateaux... ça vous donne une idée de l'espace. Du coup dans ce lieu contraire de l’asepsie, les images prennent une dimension autre.
Bon... j'avais pris l'initiative de m'y rendre entre midi et treize heure, ce dimanche, pendant que le quidam se remplit de poulet rôti haricots verts. Comme je l'avais prévu, personne, ou si peu. Le pied absolu, possibilité offerte de divaguer au milieu des photos sans me cogner dans des pairs poussés ici par la pulsion scopique. Plaisir de me caler devant l'image qui point, de me laisser aller au voyage intérieur, échapper aux cadres, celui du lieu et celui de l'image, pour traverser le miroir, me fondre à ce qui m'accroche, l'objet, même minuscule, le travail des lumières, des couleurs, des formes. Plonger au delà du plan de la photo dans ce qu'elle propose de tridimensionnalité, d'espace et de matière.
Après avoir scrupuleusement fait le tour de chaque série, photographes d'aujourd'hui côtoyant ceux d'hier, talents montants et valeurs sures, je me suis attardé sur des clichés réalisés par des photographes turcs dont le nom est aussi difficile à retenir que les décimales du nombre pi au delà de 14.
Dans cette série, deux images que j'aimerais voir trôner chez moi, très graphiques, pour l'une, très contrapuntique pour l'autre. Inutile de vous les décrire ici... impossible, d'autant qu'une image ne se met pas forcément en mots. A l'instar des Passantes de Georges Brassens, je pourrais dire de ces deux photos que je les ai aimées pendant quelques instants et qu'en ayant omis de garder le nom des auteurs, ces deux clichés que j'aurai à peine connus, je ne les retrouverai jamais parce que partis vers un destin différent. Mais une chose est sure, c'est que ces deux images resteront dans mon souvenir.
Et puis, au milieu des choses très convenues ou au contraire fort intéressantes, je me suis arrêté devant les images de Jean-Yves REMY. Contrairement aux clichés précédents, ce n'est ni la lumière, ni la matière, ni... mais bien la mise en scène qui a retenu mon attention. Drôles, pleins d'humour. Moi qui poussait mes pas au gré des cadres, dans un silence de bon aloi, je me suis pris à rire. Format affiche façon Giraudy, immersion totale dans la loufoquerie.
Alors, là non plus, je ne vais pas tenter de vous décrire les images, mais comme je vous aime, je suis allé chercher et j'ai trouvé... Bon, c'est sur, vous n'aurez pas le grand format, sauf à projeter ça grâce à un vidéoprojecteur, alors n'hésitez pas à fouiller les détails.
CLIQUEZ ICI, en allant sur la rubrique Photographie et ensuite sur A l'affiche ce soir , vous pourrez voir ce qui m'a bien plu. Je vous laisse regarder !
Vous pouvez aussi avoir une info sur la démarche de ce photographe pour la série A l'affiche ce soir en CLIQUANT ICI.
Et merci à la biennale de m'avoir permis de faire ces découvertes-plaisirs.
En écoutant la radio ce matin, j'ai entendu Laurent Joffrin, actuel patron de Libé, dire que quand on est mélancolique, il faut se secouer.
J'avoue que ça m'a fichu un coup, moi qui n'attends pas forcément l'état de tristesse pour ce faire.
Alors, se secouer, se secouer... certes, mais on peut également, grand la grisaille psychique gagne, se faire secouer, c'est bien aussi.
La différence réside dans le moyen car si personnellement, je suis plutôt tactile... pour l'avoir expérimenté, je sais que le psy, grâce aux bienfaits de la parole, peut être classé dans la catégorie buccale. Il faut savoir varier les plaisirs.
Ceci dit, Joffrin a raison, c'est un bon remède, un peu fatigant, mais le tout est de savoir gérer le temps...
Dans huit jours fête des mères...
Bon, alors ??? Comment faire vu que la mienne a décidé de passer de vie à trépas en octobre dernier ?
Chocolats, friandises, invitation au restau... relégué aux oubliettes.
Cd audio... pas évident car là où sont ses cendres, il n'y a pas de chaîne Hifi.
Livres... encore moins simple car là où elle repose, la rosée du matin, si elle permet de mouiller le doigt pour tourner les pages, risque aussi de coller celles-ci par trop d'humidité.
Bouquet de fleurs... oui, pourquoi pas, mais dans le carré réservé aux défunts incinérés, il va y en avoir tant qu'on ne saura plus lequel est à qui.
Alors j'ai trouvé le compromis entre les fleurs et le souvenir d'une mère... pensées !
Franchement, le créateur... pas toujours au top quand il s'est mis en tête au sixième jour de bricoler ceux qui peupleraient la terre.
" Dieu dit: "Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce: bestiaux, bestioles rampantes, bêtes sauvages selon leur espèce" et il en fut ainsi. Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce et toutes les bestioles qui rampent sur le sol selon leur espèce, et dieu vit que cela était bon."
Certes... mais demande au saïga ce qu'il en pense...
"C'est bien un mec... incapable de faire deux choses à la fois, inventer un animal et déboucher les chiottes... du coup, voilà le résultat, gazelle avec une tronche en forme de syphon de cagoinces... va draguer avec une gueule comme ça, d'autant qu'en plus, ce con nous a loupé l'haleine... "
Si c'est triste de mettre les canaris en cage, c'est dégueu et idiot de mettre les panaris en page.
Bon, pas d'inquiétude pour cette interruption momentanée de l'image, j'ai pris du bon temps pour voir convoler en justes noces un beau jeune homme et une jolie femme, alors voilà... pas beaucoup de temps pour poster. Difficile d'écrire et de boire en même temps, gros risque de renverser sur le clavier...
Géniale la cage anti-caprice. Tu prétextes d'aérer le Stroumpf et dès qu'il chougne pour avoir ci ou ça, hop, tu libères la trappe inférieure. Y'a vraiment des inventeurs qui mériteraient le prix Nobel de la paix.
"Euh... c'est curieux, aujourd'hui, je n'ai pas d'envie particulière, si ce n'est de rentrer au plus vite"
Bientôt l'Euro des zigotos surpayés qui courent après un ballon rond... rien à foot !
En attendant d'inventer le cinéma, les frères Lumière s'ennuyaient, surtout Auguste...
"Auguste, ce n'est pas parce que nous avons tété au même sein que cela t'autorise à me sucer l'oreille droite... c'est pénible au possible et très enfantin"
"D'accord, j'arrête, mais est ce que je peux te mettre un doigt dans le trou de nez ?"
"... !"
ESCABEAU Très bel objet domestique à marches permettant de prendre de la hauteur, qui se décline en ESCABOBO quand on en choit !