Observer la déliquescence d'un candidat pour qui je ne voterai pas à l'élection présidentielle serait plutôt jouissive si elle n'entrainait pas avec elle un effondrement de la considération que l'on devrait garder pour le politique, au sens noble du terme.
Quelle bonne idée Monsieur Lellouche... reporter l'échéance du vote pour les présidentielles ! Je propose 5 ans... ce serait bien, non ?
Quand il rentrait tout mouillé comme une soupe, en pouvait dire à l'auteur du Panégyrique de Trajan : "Si t'es trempé, c'est parce que t'as pas de pot Pline !"
S'il y a assassinat, fut-il politique, il y a normalement mort, politique s'entend. Mais les morts ne parlent pas, sauf à souscrire à la prosopopée, belle figure de rhétorique qui prête voix à qui ne l'a pas, ou plus. Alors, joli paradoxe, autre figure de style, pour celui qui prétend avoir été tué et le crie bien fort.
Bon, il semblerait bien que les rillettes soient toujours au menu...
L'écrivain naturaliste latin était fort hésitant quant au moyen de se déplacer, du coup sa femme lui demandait avant chaque voyage: "Que préfères-tu, le vélo de là ou l'auto d'ici, Pline ?"
Si Pline l'ancien était plutôt taciturne et neveu Pline, donc le jeune, plutôt effacé, leur animal de compagnie, Charly, chat Pline, était plutôt comique.
A bien y réfléchir, il est plus confortable de faire Paris Monte-Carlo dans une Limousine que dans une Prim'Holstein. Le ruminant est plein de surprise...
Le marin est constant.
Quand il prend la mer, au retour, assoiffé, il prend l'amer, puis, pour assurer sa descendance, il prend la mère, et si elle se refuse, las, quand l'âme erre, il branle... amer !
Bon, ça y est... fin des vacances ! Mmmhhh, plus je vieillis, plus le temps passe vite, d'une raison inversement proportionnelle à la motivation de reprendre le taff.
Etant assez adepte d'une vie avec des instants de méditation au coin du feu, devant les vagues d'une mer agitée, en admirant les merveilles de la nature... toujours avec de quoi ne pas dessécher... je propose de laisser mon poste à un ou une collègue plus jeune, avec plus d'énergie et qui ne panique pas à l'idée de bosser jusqu'à 62, non, 65, non 70... ans !
Evidemment j'accepte une minoration de mon salaire à hauteur de 0,5 % . J'ai juste pris l'inspiration du mieux disant sur ces saligots de cadres d'Air France qui se gavent avec 40 % de majoration de leur salaire.
Mais bon, sachant qu'en ce bas monde, si tu ne nais pas avec une cuillère en argent dans la bouche, ton argent, il faut te le gagner, je vais reprendre mes activités lucro-pédagogiques dès demain si je ne meurs pas avant.
C'est pas forcément parce qu'il y a moins de vent qu'il y a plus derrière !
S'il n'y a qu'une chose à retenir de la 42ème cérémonie des César, c'est bien l'intervention de François Ruffin, journaliste et réalisateur de Merci patron. A la réception de sa récompense pour le meilleur film documentaire, il eu le cran de dire en direct à la télé, devant des milliers de spectateurs, au président de la République française de se "remuer le cul" pour que cesse la maltraitance du monde ouvrier. Il y avait de l'émotion dans sa voix, celle de la colère de voir que le monde des nantis et des gavés, celle des politicards confits dans leurs certitudes, continue à laisser crever la France dite d'en bas, celle des "sans dents", comme il a su le rappeler.
Monsieur Ruffin, chapeau bas et grand merci.
Bon, alors, quelles sont les nouvelles du jour ? Ah oui, François le Palois n'y va pas. Avec somme toute, un discours plutôt cohérent qui dénote avec ceux des kékés qui se cramponnent à la candidature comme des morbaques à la pilosité pelvienne des moines de l'abbaye de Solesmes. Ceux qui, casseroles au cul, disent que, quoi qu'il advienne avec la justice, ils se maintiennent, après avoir prétendu le contraire, ceux qui nient tout fric frac dans l'usage des deniers européens, ceux qui traitent le PS de corbillard après avoir joué les moi-je moi-je pour fixer un rendez-vous de discussion...
Bref, vous aurez compris que, même si je ne suis pas un fan du Modem, ce qui m'a plu dans l'intervention du béarnais, c'est qu'il a jugé que le bordel ambiant était propice à la montée de l'extrême beurk et au chaos qui résulterait d'une telle présidence ; qu'en conséquence, il fallait faire en sorte de choisir une solution autre que la dissémination des voix. A mon sens, du bon sens, même si je ne suis pas fan non plus du banquier excité.
Avant, on croyait aux promesses pendant la campagne et on avait tout le loisir d'être déçu après l'élection par le démenti en action de ce qui avait été dit.
Si, avant d'être élus, les politiques se mettent à dire, pendant la campagne, le contraire de ce qu'ils avaient prétendu quelques temps avant, comment voulez-vous qu'on s'en sorte.
Sud-Ouest, euthanasie programmée pour 600 000 canards. Les éleveurs sont abattus !