Houlà... la fréquentation chute ! Bon, c'est vrai que j'ai été un peu mou de la souri ces derniers temps. Je ne vais pas me cacher derrière la canicule deux qui la tienne... ce serait trop facile, et puis se cacher derrière une canicule deux qui la tienne, c'est mesquin et transparent, donc idiot.
J'avoue que j'ai manqué à l'appel par fainéantise, plus enclin à boire de l'eau sous toutes ses formes, qu'à me fixer devant mon bureau pour écrire car il faisait réellement trop chaud à cause de cette canicule deux qui la tienne... Oups, j'y reviens, incorrigible que je suis.
Mais ceci dit, je ne sais pas si vous oui mais moi, la canicule deux qui la tienne, elle ne m'a fait le coup de ne pas s'occuper que des petits vieux. Garce ! Alors on se dit, c'est bon, à mon âge, même si je suis le doyen de mes collèges, faut c'qui faut, je ne suis pas vieux.
Ben non, pas encore. La preuve, ma Sinistre de l'éducation tient encore à moi. Il me reste de belles années à travailler. 5 si les politiques ne jouent pas à allonger encore la durée de cotisation. Oui, 5 ans... je partirai finalement quand je serai au top du graphisme de moyenne section, imbattable sur le tracé des lignes ondulées, tout ça grâce à la bloblotte montante. Donc je suis jeune !
Ainsi, même en essayant de façon effrénée d'éviter le sujet de la canicule deux qui la tienne, j'y reviens. De fait, difficile d'y échapper quand à trois heures du mat, tu te lèves pour regarder si tu as bien éteint le four que tu n'as pas allumé. Compliqué d'envisager le principe physique du courant d'air quand il n'y a pas plus d'air que de courant ou que, quand le courant passe, l'air t'apporte la fraicheur du grille pain.
Difficile de mobiliser l'esprit, oui, il m'arrive d'en avoir, quand la canicule deux qui la tienne, non contente de te plomber le jour, hante tes nuits pour te rappeler que tes glandes sudoripares n'ont pas été inventée par le créateur, et ta mère, uniquement pour faire joli. Qui n'a pas été réveillé par les chutes du Niagara qui lui coulent le long des tempes et dans le coup ne sait pas ce qu'est la canicule deux qui la tiennent nocturne. Une pollution comme une autre... nocturne ; mais pour ma part, je préfère l'autre.
Ainsi donc, à l'instar de la seconde, la pollution de la canicule deux qui la tienne nocturne, ne rend pas sourd. Légende urbaine que je suis moi même en mesure de démentir et cela fermement car j'ai acquis force et vigueur dans le poignet. En revanche, elle fatigue, laisse exsangue, la valise en carton sous l’œil près à partir pour Lisbonne, là où l'air marin rafraîchit, même s'il s'il sent le bacalhau et le vino verde, ce qui est une performance.
La conséquence coule de source, comme la sueur cataractique au front. L'écrit ne turgesce plus de l'esprit abruti par tant de degrés que la canicule deux qui la tiennent distille, heure après heure. Les invectives au gouvernement et la demande en comparution immédiate de Météo France devant les tribunaux ne réussissent pas à remettre en marche la rectitude nécessaire dans toutes les parties du corps, afin que les mots jaillissent, et pas que les mots !
J'ajoute à toute cette souffrance l'allongement des journées, donc de la période de canicule deux qui la tiennent. Et quand je parle d'allongement, ce n'est pas du partage entre jour et nuit ou le premier gagne jusqu'à la St Jean sur la seconde. Non, je parle de ce phénomène géophysique, constaté par la science, du ralentissement de la rotation de la terre, donc de l'allongement effectif de la journée. La terre met aujourd'hui, et c'est vraisemblable qu'elle ne démentira pas demain, une seconde de plus à faire un tour sur elle même. La journée n'est donc plus de 86400 secondes mais de 86401 !
Je ne m'étonne plus maintenant, après avoir fait le constat que je mettais moi-même, depuis ces trois ou quatre jours chauds bouillants, quelques fractions de seconde de plus à faire un tour sur moi même, que la chaleur extrême soit pour quelque chose dans ma phase d'improductivité bloguistique, même si, comme annoncé au début de ce post, il est hors de question de faire porter mon amorphisme par la canicule deux qui la tiennent...