Que celles et ceux qui sont fiers d'afficher des slogans comme vus ce jour au dessus du centre aéré d'Arry, en Moselle, se trouvent un jour dans la situation des pauvres gens qui ont du fuir leur pays, pour quelque raison que ce soit.
Qu'elles/ils subissent à leur tour le rejet.
Qu'elles/ils se voient à leur tour opposer ce fétide "On est chez nous, rentrez chez vous"
Bien au chaud dans des vêtements propres et en bon état, avec l'assurance d'un toit et de la pitance quotidienne, c'est tellement facile de rejeter celui qui a faim, froid, peur.
Quand je vous voit perchés sur ce toit pour contester la venue d'hommes et de femmes dans le besoin, j'ai honte.
Même pas envie d'afficher la photo... envie de gerber... sur vous !
http://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-metz-ville/2015/10/27/arry-les-identitaires-avant-les-migrants
"Ringa pakia
Uma tiraha
Turi whatia
Hope whai ake
Waewae takahia kia kino
Ka Mate ! Ka Mate !
Ka Ora ! Ka Ora !
Tenei te ta ngata puhuru huru
Nana nei i tiki mai
Whakawhiti te ra
A upane ka upane !
A upane kaupane whiti te ra !
Hi ! Hi !"
Le tout scandé par 1000 voix, même avec le hi hi de la fin, pas sur que j'aie envie de rester sur le terrain !
S'il n'y avait qu'une seule raison de faire le métier d'enseignant spécialisé, ce serait celle-ci : entendre les sorties des petits enfants lors des entretiens individuels de grande section... tellement drôle.
Pour illustrer le propos, je vous livre celles qui ont éclos il y a peu.
A propos de la connaissance des différents supports de lecture, après que L. m'ait indiqué que l'écrit sous ses yeux était un journal, j'ai demandé : "à quoi ça sert, un journal ?" Réponse immédiate : "un journal... pour lire... et pour les vieux !" Et paf...
A un autre moment, L. se sentant en difficulté sur un item dit, philosophe : "Je suis coincé... c'est pas grave si je me trompe, c'est ça le travail !"
Quand en regardant Télérama, L. me dis que cela sert à regarder les films au cinéma, je lui précise que sur l'idée regarder des films, il est dans le vrai mais que c'est plutôt un programme télé, L. me fixe, les yeux grands ouverts et lance d'un ton circonspect : "Sérieux... ???" Le mot qui tue.
Enfin, celle-ci, très mignonne mais si pragmatique : "J'ai pas lu beaucoup de chose mais ça me donne un petit courage... il faut que je me concentre un petit peu"
Ce matin, dans On va déguster, cette excellente émission radiophonique d'Inter, François Régis Gaudry, l'animateur, interviewait Christophe Gauchet, chef de l'Arsouille, un restaurant réputé sis en la belle ville de Rennes.
Il a donné une recette de carpaccio de Saint Jacques qui m'a donné envie d'aller illico chercher un billet de train pour l'aller déguster, le carpaccio... pas le train !
Une chose m'a surpris dans le discours sur la préparation de la coquille. Christophe Gauchet a dit, je cite :
"... une belle noix, on fait 4 lamelles. Ensuite on la (la Saint Jacques) caresse... !!!" et il a continué la recette.
Bon, l'ensemble du propos m'a mis l'eau à la bouche et je pense qu'un beau jour, j'irai à Rennes en bonne compagnie, goûter à la chose.
Quant au côté caresses, j'ai une préférence beaucoup moins gastronomique mais nettement plus mytilicole... encore que dans ce cas, on peut goûter du bout de la langue comme de celui des doigts.
Est revenu ce jour
Le doux temps
De la soupe
A la chaleur du gîte.
Contre le froid d'automne
Dans le rouge des arbres
Brille un soleil lassé
Par le travail d'été.
Temps du repli sur soi
Apaisement de l'âme
Au sein de la maison
Ou à côté du feu
Pour mieux y méditer.
Avant que la camarde
Soit au seuil de la porte
Pour réclamer son dû
Goûter ce qui est là.
Nourritures terrestres
Mais aussi de l'esprit
Chaleur d'une caresse
D'une main doucement
Qui vient prendre la notre
Pour nous réconforter
Et nous faire comprendre
Qu'il y a des choses à faire
Que tout n'est pas fini.
Réfléchir à la vie.
Il faut en profiter
Et goûter ses délices
Tant qu'il en est possible.
Le jardin du souvenir. Etonnante et intelligente façon de gérer les cendres des défunts.
Jusqu'à lundi dernier, je n'en connaissait pas le principe. Merci maman d'avoir contribué une fois de plus à me rendre moins bête en me permettant d'être initié.
Ainsi, une fois la crémation achevée, les cendres sont dispersées dans ledit Jardin du souvenir, à quelques pas du crématorium, de la façon suivante : un employé soulève un petit carré de terre d'une parcelle gazonnée de 10 m de côté, sise dans le cimetière, afin de déposer les cendres et d'ensuite les recouvrir.
Chaque famille sait ainsi l'endroit exact où venir se recueillir, entre le lopin de la dispersion précédente et celui juste à venir. La chose se fait en escargot, lopin après lopin, en partant du bord pour aller progressivement vers le centre de la répartition hélicoïdale. Une fois arrivé au centre de la parcelle, en 24 à 30 mois, on recommence depuis le bord d'icelle, empilant ainsi, décennies après décennies, les cendres des uns et des autres, qui à mesure du temps, descendent progressivement.
Efficace, économique, propre, éternel !
Mais voilà, torturé que je suis et curieux par nature, la chose me pose un certain nombre de questions et m'amène à constater que lors de la réincarnation annoncée dans la religion chrétienne, en procédant ainsi, on court un risque certain.
En effet, la crémation se fait dans un cercueil de bois, plombé ensuite par un officier de police lors de la mise en bière. A cela il faut ajouter que la chose est garnies de poignées, visserie, plaques et symboles religieux en métal.
Alors, quid de la réincarnation ? Si en plus, les cendres sont au nième étage d'une HLM horticolo-funéraire, entre celles de Monsieur X et celles de Madame Y, pour ne prendre que les couches contigües, dont les lombrics, en bons petits terrassiers, auront brassés, des siècles durant, en même temps que les cendres de votre proche, celles qui appartiennent à l'une, celles qui sont propriété de l'autre, le tout agrémenté de l'humus dont on sait bien que c'est aussi, sous une forme différente, tout ce qui reste de ce fût la feuille, le brin d'herbe ou la fleur, ça ne sera pas de la tarte pour faire le tri et rendre à César ce qui est à César.
J'imagine bien d'ici la chose, dans le cumul des éléments précités, que le ressuscité aura une jambe de bois, un poumon d'acier et qu'il sera difficile d'établir sa carte d'identité car il tiendra de lui même mais aussi de Monsieur X et/ou de Madame Y et/ou des trois... en omettant volontairement la question des débris végétaux et de ceux des lombrics décédés en cours de route pour ne pas rendre plus pénible ce qui l'est déjà prodigieusement.
On voit bien que les choses ne seront pas si simples et si Dieu saura reconnaitre les siens, pour ma part, je crois que j'hésiterai longtemps.
Je dédie ce post stupide à toutes celles et ceux, compagne, enfants, cousins et cousines de tous bords, proches, ami(e)s, copains et copines, collègues... qui, ces jours derniers, de loin ou de près, ont grandement contribué, par leur affection, leur gentillesse, leur soutien... à m'aider à passer ce moment.
Merci, je vous serre dans mes bras, en espérant pouvoir vous rendre un jour, ce que vous m'avez apporté.
Laurent Stefanini, l'ambassadeur choisi par la France pour la représenter au Saint Siège est donc persona non grata du côté de saint Pierre de Rome, cela après plusieurs mois de démarches diplomatiques avec le Vatican. Le prétexte : son homosexualité reconnue
Ainsi, ce pape qui déclare "... Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ?"* , boute finalement le gay hors du cercle des théologiens sodomites assermentés en soutane.
C'est à n'y rien comprendre...
Réellement, la papauté aurait bien besoin d'étre édifiée, car après avoir mis le préservatif à l'index, évidente erreur politico-profilactique, voilà-t-y pas qu'elle se prend la langue dans le tapis idélogique en rejetant aujourd'hui ce pourquoi elle laissait espérer hier.
Y aurait-il un lien entre ce fait et celui qui est advenu il y a 8 jours, à la veille de l’ouverture du synode sur la famille ? Mgr Krzysztof Charamsa, prêtre membre de la curie romaine, a fait son coming out auprès de la presse italienne, le 3 octobre, en révélant être homosexuel et avoir un boyfrend.
François, avais tu peur qu'on finisse par confondre Saint Siège et bain de siège ? Toi qui semblais bien parti sur le terrain des idées progressistes, prend garde à la marche arrière... sait-on jamais !
*Info recueillie sur le site Le Monde avec AFP, AP et Reuters | 29.07.2013 à 13h52 • Mis à jour le 29.07.2013 à 16h49
A l'instar de l'adage ferroviaire sur le risque du masquage, un pape en cacherait-il un autre ?
S'inspirant de la sortie touloise* de Guy Bedos, le petit Nico a, grammaticalement parlant, compris la théorie du genre. Il a adapté son vocabulaire, tout en restant fidèle à ses vieux démons. Ainsi, depuis hier, dans ce beau parti de les républicains, on use du :
"Casse toi pauv'connasse"
Une porte s'est fermée, une autre s'ouvrira-t-elle ?
Nana va-t-elle balancer plus que de raison ?
Va-t-elle trouver une nouvelle position du cas Massoutra, appréciée du petit Nico, propre (si j'ose dire) à lui faire retrouver une position correcte dans le parti ?
Restez-nous fidèles pour suivre la Saga des branquignolles.
*Toul étant, qu'on s'en souvienne, un fief de Nana Mord Anneau
Avec ta décision unilatérale, mais que nous comprenons fort bien, de nous laisser seuls gérer la crise, difficile de faire autrement cette semaine que de passer à côté de cette superbe contrepèterie au moment de publier les bans annonçant tes obsèques :
Ni fleurs... ni plaques
Le Sud ayant subi les intempéries dévastatrices, que nous soit épargnée la même chose. Ainsi, ce sera :
Ni pleurs, ni flaques...
Merci !
Je sais pertinemment que ça t'aurait fait rire, toi qui aimais l'humour grinçant, alors je l'ose... je la propose à mes surfeurs, à ta mémoire :
Tu as choisi de partir pile la veille de ton 91ème anniversaire... juste pour ne pas nous payer le restau !
Je sais pertinemment que ça t'aurait fait rire. Là où tu es maintenant, tu peux leur raconter, il ne doit pas y avoir que des culs pincés...
Vu sur le net aujourd'hui une pub pour des sous vêtements unisexe !
Ce qui laisse supposer qu'il en existe des bi-sexe ou tri ou multi, un peu comme le jus de fruit.
Qu'en conclure ?
- que le sous vêtement unisexe est bêtement un sous vêtement ?
- que la crise de l'industrie textile réduit la matière première et ne permet plus d'ajouter un second sexe dans sa petite culotte
- qu'au contraire, un sex-toy (mais un seul) est livré directement dedans, à l'instar de l'autoradio dont la voiture est équipée maintenant d'office
- qu'il est possible d'inviter un copain, une copine ou plus si affinité, dans les autres ?
- que depuis Tchernobyl Fukushima et autres événement rayonnants, certains et certaines se voient augmenté(e)s dans ces zones là et qu'il est donc nécessaire pour faire le tri de proposer un slip unisexe à celles et ceux qui n'ayant pas eu la chance de pouvoir jouir deux fois plus, payeront du coup, deux fois moins ?
Je me perds en circonspectude.
A l'heure où je vous écris, la pétition demandant le retrait de la blonde peroxydée de la liste LR-UDI-MODEM aux régionales, ainsi que sa suspension du parti Les Républicains et sa démission de son mandat d'Eurodéputée, a recueilli 78798 signatures soit un peu plus que la population de la ville de Pau.
Mobilisons nous pour ce Téléthon un peu particulier en faisant monter les enchères. Pas de limite de date, pas de limite de race...
Ce serait bien qu'on arrive à la population de Nancy, un peu plus de 100 000, et pourquoi pas en mobilisant autour de nous, à la population de Dijon, environ 150 000, ou encore de Rennes, plus de 200 000 et soyons fou, Lyon peut-être en bossant bien avec près de 500 000 et je rêve d'une apothéose... Paris, avec plus de 2 millions...