T'es jeune, t'as une foi profonde, tu décides de dédier ta vie au Très Haut, tu fais tes études au séminaire, tu deviens prêtre à la tête d'une paroisse, tu as donc fait vœux de célibat, ce qui entraîne, si tu restes logique, la chasteté. Tu célèbres des messes, des obsèques, des baptêmes des mariages et paf lors d'un de ces derniers, la mariées t'arrive sous le pif comme ça...
ou encore comme ça...
Tu fais quoi pour ne pas donner à l'assemblée rassemblée pour la cérémonie l'impression que t'as oublié une bouteille de Coca dans la poche de ton futal ???
Bon, comme j'ai pitié, je te donne un conseil : tu mets des glaçons dans l'eau bénite, ça évite la turgescence du goupillon.
Angelica Kenova fait la gueule, elle va être obligée de réinvestir dans le ravalement de façade et les modifications plastiques à la con. Elle va devenir dingue parce que, vu qu'il y a maintenant de la variété dans les nouveaux canons Barbie, ça va pas être de la tarte pour faire un choix. La stupidité, ça finit toujours par remonter à la tronche.
"Après m'être fait refaire le pif, les mirettes, les miches, les nibards, va falloir que je me fasse botoxer les hanches et implanter du poil aux pattes. La chirurgie esthétique va encore me couter... un bras ?"
Bon ben voilà, je vous dois des explications sur l'explosion bloguesque des deux derniers jours. je fus souffrant et arrêté de travailler durant deux jours. Pour cela je dus consulter la faculté qui dans sa grande mansuétude me remis un AT sur lequel figurait comme motif G. E. A.
Etant au premier chef concerné par les manifestations tsunamesques de mes intestins, je me doutais bien que le G. signifiait gastro et le E. entérite... mais le A ???
Alors, cloué dans mon appartement, à une distance raisonnable des lieux d'aisance pour ne pas avoir à tout bout de champ à contacter les sapeurs pompiers pour une intervention anti pollution, je consultais l'internet et plus précisément ce big brother du "je sais tout" qu'est goût gueule.
Ce dernier daigna m'informer que le A. de G. E. A. signifiait aigüe. J'aurais pu m''en rendre compte par moi-même mais parfois, les spasmes du bas enrayent les influx du haut.
Profitant d'un moment de répit et de la complétude des informations dispensées par le site "Oui qui pêt dit ah" sur la liste des abréviations médicales je pus constater qu'en dessous de G. E. A. figurait G. E. I. avec un I. pour infantile. Ce faisant, je fût rassuré sur ma sénilité non encore naissante. Puis sous G. E. I. je pus lire G. E. U. mais là, les lettres n'initialisaient pas les mêmes mots : G. pour grossesse, E. pour extra et U. pour utérine et je me dis que j'avais bien fait de me protéger lors de mon dernier rapport.
Me vint aussitôt à l'esprit que la dernière initiale utilisée dans chaque sigle commençant par G. E. était une des 6 voyelles mais qu'il en manquait, par le fait, 3.
Pour que la faculté avance, je proposai donc ceci
G. E. E. pour gastro-entérite exponentielle, une pathologie parfois longue et douloureuse, à laquelle on survit rarement.
G. E. O. pour gastro-entérite obituaire, plus virulente encore que la précédente et toujours létale pour laquelle le médecin légiste remplit illico le registre mortuaire dans lequel est référencé le nom du défunt ainsi que la date du service religieux célébré en sa mémoire. Et enfin
G. E. Y. avec yaourtière pour le Y, en me gardant bien de préciser plus loin les choses.
Que la faculté ne me remercie pas, j'ai fait ça, si j'ose dire, de bon cœur.
Mmmmmhhh ça vous a un petit côté podium olympique 2012, quand les handballeurs français se sont payé la fiole d'Usain Bolt, sauf que là... on ne sait pas vraiment ce qu'ils ont gagné, sinon à être connus !
"Faudrait qu'on trouve un peu plus de monde parce que là, ça fait un peu couillon"
"Et qu'on soit debout parce qu'en plus de faire couillon, ça fait pépère"
Statues nues du Capitole planquées derrière des paravents ou encoffrées lors de la visite du président iranien. Plus qu'incroyable... impensable et même mieux, inacceptable. Si le plus haut placé de l'état iranien ne peut souffrir de voir un sein, un pubis... de statue féminine, il n'a qu'à aller visiter la Tour de Pise, ça au moins, c'est pas sexuel... enfin !?!
(à lire à voix haute la tête dans une boîte à chaussures, ça fera plus live)
"De toute façon, vu la considération qu'il a pour la gent féminine, je lui aurait dit : cause à mon cul, ma tête est malade"
Pour le dyslexique, il y a des confusions de lecture récurrentes : d et t, p et b, g et k, z et s, v et f car en vérité, les sons attachés à ces lettres sont parfois proches.
Mais saviez-vous qu'il existe aussi du Dys lorsqu'on tape un texte sur le clavier. Dyspraxie visuo-spatiale et dans ce cas, compte tenu de la proximité non des sons, mais des touches, on devrait plutôt dire dyspraxie azerto-clavière !
Je me suis rendu compte qu'en voulant taper "réveil", mon doigt avait fourché et j'ai tapé "réfeil", ce qui nous renvoie à la confusion de base initialement citée.
Ce handicap peut aussi advenir avec z et s... Zaucizze au lieu de saucisse... pas simple pour passer commande par mél chez son charcutier.
Ceci-dit, si l'on prend les trois premières occurrences, soit d et t, p et b, g et k, en cas de mauvaise frappe, compte tenu de la disposition des touches sur le clavier, inutile de consulter quelque orthophoniste ou orthoptiste pour régler la chose. Adressez-vous plutôt à un neurologue spécialisé dans le syndrome de Parkinson.
A pon en endenteur zalut, z'est frai goi !
J'ai cru avoir un petit moment d'extase ce matin en regardant le nombre de visites du blog à ce jour : 365 ! Le même nombre que le nombre de jours de l'année. "Joie, félicité, abonnement au gaz !" me suis-je écrié, tant le bonheur envahissait mon âme à cette si belle concordance. Sans attendre, ni plus que coup férir, je suis allé chercher un magnum de Veuve Clito et mon meilleur caviar afin de fêter dignement l'événement en compagnie de moi-même. La flûte, seul récipient qui convient à la Veuve Clito, remplie et le caviar sur ma banquise perso, je m'apprêtais à déguster ces douceurs terrestres quand mes yeux sont tombés sur le calendrier... 2016 ! Année bissextile ! Chiotte !
J'ai tout jeté en maudissant le 366ème visiteur unique qui, du 1er au 26 janvier, avait boudé le blog. Bouhhhhhh !
Les lions se sont-ils... ou non, prosternés aux pieds de Sainte Blandine ?
Vaste controverse.
Je vais ici défendre le point de vue "ou non" à l'aide d'une série de clichés d'époque.
En premier lieu, nous pouvons constater que sur l'ensemble des clichés, les lions sont dans des positions diverses et variées qui n'ont rien à voir avec la prosternation.
En effet, si l'on s'en tient à la définition de se prosterner, on trouve ceci
- "s'incliner jusqu'au sol en signe de profond respect" ou bien
- "S'incliner profondément devant quelqu'un, quelque chose en signe de grand respect, d'adoration, d'humilité" ou encore, au sens littéraire du terme
- "Manifester à quelqu'un une obéissance, un respect serviles" et même
- "Se baisser jusqu'à terre, en signe d'adoration ou en posture de suppliant, se jeter à genoux au pieds de quelqu'un" sans oublier
- "Reconnaître, avouer la supériorité de quelqu’un en quelque genre que ce soit"
Bon ! Voyons maintenant les images une à une.
Cliché n°1, pris à l'entrée de Ste Blandine dans l'arène, alors que le régisseur de la cérémonie n'a même pas encore installé la potence pour y attacher la martyre... Regardez bine les lions. Vous constaterez, comme moi, qu'ils n'ont strictement rien à foutre de Ste Blandine, se demandent pourquoi on les menés là. Ils sont assez proches de la suppliciée uniquement parce qu'elle dégage un peu de cette chaleur qu'affectionnent les grands fauves. Dans tous les cas, pas un n'a l'idée de se prosterner... et d'une !
Cliché n°2, pris après l'installation, par les machinistes, de la potence, mais avant que le régisseur retrouve le fil de cuisine pour attacher Ste Blandine au poteau, comme la dinde à la broche, histoire d'exciter un peu l'appétit des félins. Je reconnais que la posture des animaux a varié en regard du premier cliché, cependant, ne nous y trompons pas... de prosternation il n'y a point ! En vérité, ces pauvres bougres à qui on veut à toute force faire bouffer de la viande bénie se tamponnent le coquillard de la future sainte qui nous fait le coup de la mise en croix, en ayant oublié, la sotte, qu'il n'y a pas de traverse à la potence pour y lier ses bras. Certes les lions sont allongés aux pieds de Ste Blandine mais uniquement parce qu'ils sont là, et pis c'est tout ! Ils n'ont d'ailleurs pas plus envie de se prosterner que de lui lécher les aisselles ! et de deux...
Cliché n°3, pris quand enfin le régisseur a retrouvé la pelote de fil de cuisine et que les machinistes ont en partie réussi à ligoter la dame. Alors... les fauves... prosternés ? Que nenni ! Outre le tigre, qui s'est un tantinet gouré d'histoire, observez les trois lions. Pas un, je dis bien pas un, n'a les genoux plantés en terre en signe d'obéissance ou de respect servile. Y'en a pas un qui la regarde la Blandine. Ils n'en ont rien à péter de cette gigolette. Le seul qui la mate a les yeux fixés sur les genoux de la dame. Tu parle d'un respect ! Quand à celui qui est allongé, que dis-je... vautré ! Il cuve, ça se voit, c'est évident. Il a l'air abruti de celui qui a trop forcé sur la bouteille la veille, en dévorant des petits enfants catholiques grassouillets. Il n'en peut plus et n'a pas du tout envie de s'incliner profondément, se disant que la chose va lui bloquer l'estomac et le faire gerber. Qui plus est, comme la belle a enfin compris qu'elle ne pourra être crucifiée, par manque de traverse, elle bat des bras et génère un petit courant d'air qui ne va pas sans agacer les rois de la savane. Et de trois.
Cliché n°4, pris juste après le départ des fauves excédés par les battements de mains de Ste Blandine. Seul un fauve figure sur l'instantané car les autres se sont fait la malle sans demander leur reste, en jurant bien que la prosternation, ce serait pas pour ce jour là. Le photographe rapporte que le dernier lion a été chargé par tous les autres de trouver de quoi calmer l'agitée. et de quatre.
cliché n°5, pris juste après l'intervention du régisseur qui a retrouvé la pelote de fil et l'a confiée aux machistes afin que ces derniers entravent les mains de Ste Blandine ; cela moins dans l'esprit de torturer la jeune fille que d'apaiser les lions. En effet, les lions étant réutilisables lors de prochains sacrifices, il est judicieux de les conserver en bonne forme alors qu'un peu plus, un peu moins pour les martyrs, on s'en moque un peu. Cela dit, je vous ferai observer que même à ce stade, les lions n'ont, s'ils ont daigné revenir, toujours pas en tête de se prosterner. Le premier somnole, perdu dans ses pensées sur la critique de la raison pure, qu'il a eu du mal de finir, tandis que le second ne comprend toujours pas pourquoi on attache les suppliciés au poteau plutôt que de les empaler de suite, façon brochette aux abats...
Quant à reconnaitre la supériorité de Ste Blandine, pouvez-vous imaginer une fraction de seconde qu'un lion, roi des animaux, puisse se plier à cela ? Moi-même, j'aurais déjà du mal, alors un lion !?! On rêve tout debout. Et de cinq !
Voilà, j'arrive au terme de ma démonstration et si dans la controverse, d'aucun réussit à me convaincre que l'attitude des lions envers Ste Blandine est pleine de profond respect, d'adoration et d'humilité, je le jure, je me prosterne devant lui/elle !
Que ce soit un soutien ou simplement un regard bienveillant, comme l'a corrigé un cacique du PR, ça fait réellement bidonner de voir le petit Nicolas prêt à tout, pourvu que ça rapporte. Il doit se sentir bien seul pour accepter de côtoyer et de soutenir, pardon, de regarder avec bienveillance, quelques cégétistes Good Year...
Franchement, ça pue le racolage. Au rythme où vont les choses je pense que le petit Nicolas va finir par nous dire que pour arriver à ses fins, il est prêt à user, comme Erinn Brokovitch, du blowjob ! Ceci dit, vu le nombre d'électeurs qu'il lui faudra, il risque d'être très fatigué... really.