L'Homme est remarquable, il trouve toujours des solutions pour venir en aide à son prochain dans la peine. Ainsi, les prothèses auditives sont d'un grand secours pour ce pauvre mal entendant...
"Pour les sons dans le haut de la tessiture, j'écoute de l'oreille droite, pour les sons nettement plus bas, de l'oreille gauche. Le sonotone, c'est absolument génial. Le petit hic, c'est que je n'ai pas encore trouvé la table de nuit ad hoc pour le poser au moment du coucher... "
Vu chez des amis, cet étrange objet décorato-utilitaire ou encore utilo-décoratif, en fonction de ce que chacun souhaite en faire. Comme vous l'aurez remarqué, il est de toute beauté, bien plus que le classique lampadaire affublé d'un quelconque abat-jour.
Tout réside en effet dans l'accessoire qui permet d'abattre le jour, avec ou sans préméditation. Ici, vous l'aurez remarqué, mes amis, sans être véganes, n'apprécient pas que l'on sacrifie un animal sur l'autel de la lecture pépère au coin du feu, donc point de vessie de porc abattu sauvagement à Mauléon pour diminuer le jour, ou plus exactement la lumière produite par l'ampoule, grâce soit rendue au passage à Monsieur Edison qui a mis le monde au courant.
L'accessoire ne pouvant être un abat-jour, puisqu'il n'est pas équipé pour abattre et qu'il n'abat donc rien sera nommé un abat-rien. On pourra juger, d'après le cliché, qu'il s'exécute, si j'ose l'expression, pour la tâche qui lui incombe, avec une grande application. Et quand un lampadaire s'applique, on frôle la confusion domestique.
Ainsi, notre lampadaire est équipé d'un abat-rien, ce qui, cela va sans dire, est d'un ridicule consommé, et pas forcément d'asperges. Un lampadaire, comme il se doit, et pas forcément dans l’œil, surtout pour lire, est équipé d'un abat-jour et non d'un abat-rien. En conséquence, rendons à César ce qui est à César, laissons le lampadaire à l'abat-jour et déclarons tout de go que l'ésotérisme du support photographié ci-dessus, surmonté d'un abat-rien est ce que l'on nommera un lampadrôle, eu égard à sa bizarrerie esthétique ET fonctionnelle.
Alors, la question se pose, comment utiliser le lampadrôle à abat-rien ? Le plus simplement du monde, ou lampe allumée ou lampe éteinte avec, dans la première occurrence, la conséquence parfois gênante de l'éblouissement si l'on fixe l'abat rien pour en voir les motifs décoratifs, pour les plus illuminés d'entre vous car dessiner des motifs picturaux sur du rien n'est pas simple, c'est donc tout simplement stupide. La seconde occurrence permet ainsi d'apprécier avec plus de confort et moins de douleur l'abat-rien, mais nettement moins clairement puisque les motifs, au demeurant inexistants, sont dans la pénombre, ce qui est tout aussi stupide.
Voilà donc achevé ce post dont je souahite qu'il vous éclaire sur un objet inédit à propos duquel j'ai souhaité faire toute la lumière. En vous remerciant.
Spéciale dédicace à Maryse et Vincent, les heureux propriétaires du lampadrôle à abat-rien.
Moi aussi, au temps des fortes chaleur, j'ai tenté de me rafraîchir les coucouniettes de la sorte, mais voilà... Pas assez souple, alors je me suis résolu à utiliser le seau à glace... sans la pince. Cela étonne parfois les amis à qui j'offre l'apéro, je me demande bien pourquoi.
"Pour ça, le carrelage, c'est top.
Il m'est arrivé de tester le parquet de sapin,
quelle connerie, je me suis pris une écharde... "
La langue française est facétieuse, prenez simplement l'inversion de mots au sein de la phrase, les effets peuvent être des plus saisissants.
Amatrice des animaux de compagnie, elle prenait un plaisir indicible à fourrez son nez dans les boules de poils.
Amatrice des animaux de compagnie, elle prenait un plaisir indicible à fourrez son nez dans les poils de boules.
CQFD
Ouhhhh pas beaucoup de temps pour écrire today, alors du coup, je vous livre une autre recette expérimentée ce jour et qui a eu du succès : une tarte aux poires.
A priori simple, certes, mais voici mes petits trucs qui ont fait son succès.
Tout d'abord, j'avais acquis quelques poires conférences, moyennement mures. Comme de coutume car la chose est très efficace, je les avais pelées, coupées en 4, puis mises à cuire à l'étouffée à feu doux dans une petite casserole, sans autre forme de procès. Aucun ingrédient supplémentaire, surtout pas de sucre et une cuisson à feu très doux.
Une fois la chose faite, les poires ayant rendu un jus abondant, je mis les fruits souples mais encore fermes dans une passoire afin de laisser sourdre tout ce qu'ils avaient encore à rendre. Je précise que j'avais opéré la veille de la confection de la tarte afin que les fruits ne soient pas trop mouillés, ce qui aurait rendu la pâte molle et désagréable à consommer.
Mes fruits prêts, froide le lendemain, je pouvais donc commencer à penser à confectionner la tarte.
Ayant acheté une pâte feuilletée du commerce, car je ne me suis pas encore lancé dans la fabrication d'icelle, j'ai foncé un moule, disposé des noyaux d'abricot sur la pâte afin que celle-ci ne monte pas à la cuisson et mis le tout au four. Attention, un secret pour réussir la cuisson de la pâte feuilletée est de préchauffer le four à haute température d'enfourner, de saisir le feuilletage et de réduire ensuite la température. Pour ma part, j'avais programmé le four sur une température de 240°C puis je l'ai baissée, quand la pâte s'est montrée dorée, à 200°C.
Pendant ce temps, j'ai mis à fondre un peu de gelée de groseille blanche dans une petite casserole, j'ai ouvert un sachet de poudre d'amandes et préparé un appareil avec un œuf, un peu de sucre roux, et quelques cuillerées de crème fraiche (surtout pas allégée, car, comme disait JP Koffe... )
Une fois la pâte un peu dorée, l'intérêt résidant surtout dans le fond de tarte qui doit être un peu cuit afin de ne pas être mou, j'ai étalé au pinceau une fine couche de gelée de groseille sur le fond, saupoudré légèrement de poudre d'amandes, disposé les quartiers de poires. Cela fait, j'ai versé l'appareil de crème sucre et oeuf en prenant bien soin de répartir équitablement la chose autour des poires. D'un léger coup de pinceau, j'ai dégagé le dessus des poires, saupoudré à nouveau une couche de poudre d'amandes et verser en cercles concentriques le reste de la gelée de groseille, sans noyer les fruits. Tout réside dans l'équilbre entre les ingrédients.
J'ai ensuite remis l'ensemble au four en baissant la température à 180 ° afin que la tarte, cuite en partie, ne brûle pas et que l'appareil autour des fruits se solidifie. Quand cela fût fait, j'ai passé, en guettant la couleur ad hoc, la tarte sous le grill, afin de dorée le dessus et de sécher légèrement la gelée.
Et voilà... il n'y avait plus qu'à laisser refroidir et goûter au plaisir de la terre, après avoir honoré un bon repas, arrosé d'un très bon Mâcon rouge, qui n'a pas déparé au moment du dessert.
Essayez, faisez-en une et surtout, disez-moi si vous avez aimé.
Parti comme c'est dans la dure jungle du sport, je vois bien Agnel repêché, c'est le cas de le dire pour un nageur, grâce à la bienveillance de celui qui lui a soufflé la seconde place lors du 200 m nage libre, privant le champion du monde et champion olympique de qualification pour les prochains JO de cet été. Pothain serait prêt à se désister au profit de son petit camarade de pataugeoire. J'imagine la pression que ce brave gars a sur les épaules, même larges, en ce moment, médiatique, corporatiste, fédérale... Wait and see, mais à mon sens, il y en a un qui doit se préparer à bouffer non pas son chapeau mais bien son maillot.
Il y a le ciel, le soleil et la mer
Il y a le ciel, le soleil et la mer
Allongés sur la plage
Les cheveux dans les yeux
Et le nez dans le sable
On est bien tous les deux
C'est l'été les vacances
Oh mon Dieu quelle chance !
...
"Aaaaaaaaaahhhhh, ça fait un bien fou.
Pas un lampadaire sur cette plage,
ça fait une heure que je tourne !"
"Maman appréciait beaucoup notre voisin de pallier. Elle était très proche de lui.
Vraiment très proche. Comment s'appelait-il au fait ?"
"Le gars avec une drôle de gueule et les yeux globuleux ?
Camé, je crois... Oui, c'est ça, il s'appelait Camé.
Il passait son temps à gober les mouches à distance, c'était dégueulasse.
J'ajoute qu'il n'y avait pas que ta mère qu'il avait séduite, la mienne aussi !"
"Même combat les gars, un jour, je les ai surpris,
dans la cuisine.Il était en train de lui rouler une pelle qui laissait présager un lustrage hors pair des amygdales.
Quand il m'a maté, il a mis deux plombes à se recaller la menteuse entre les badigoinces.
Léon qu'il s'appelait"
"Si je comprends bien, vu que ma mère aussi a succombé à ce fumier, on est tous frangins ?
La différence, c'est que pour moi, en plus d'une langue qui fait fonction de serpillère,
ce salaud a peaufiné le travail en me refilant ses yeux à la con"
J'y crois pas... le burkini !
Quand je pense qu'il y a des couillons dans la mode pour inventer ça, ça me désole.
La mainmise macho et crétino-prosélite va vraiment se nicher n'importe où. Certes, il n'y a pas mort d'Homme, mais là aussi, c'est grave.
La prochaine étape, c'est le masque-tuba niqab ???
Il y a des jours, comme ça, où le palais tutoie les étoiles, où les papilles sont en extase. Ce fut le cas pour pour à midi. Alors, partageur, je vous livre la recette, simple, mais sublime.
Après avoir acquis une belle darne d'espadon un peu épaisse (j'irai dire deux avé et trois pater pour le coût carbone) j'ai mis celle-ci au four, sans autre forme de procès, nue, sans corps gras, sans couverture, sans sel, le tout à thermostat 7.
Avant de ce faire, j'avais préparé un riz basmati au curry "hot". Une fois le verts de deux oignons frais revenu dans l'huile d'olive, j'ai saisi le riz dans le mélange jusqu'à transparence du grain. Cela fait, j'ai copieusement poudré d'un mélange de curry hot et... soft, pour pouvoir encore apprécier les saveurs (en proportion 1/5ème de hot pour 4/5ème de soft), mélangé l'ensemble afin que le riz prenne une belle couleur. J'ai ajouté un peu d'herbes de Provence, de l'ail moulu en quantité raisonnable pour que le mariage soit subtil, du gros sel.
J'ai mouillé amplement le tout d'une eau bouillante additionnée d'un bouillon de légumes et laissé cuire jusqu'à obtention d'un grain de riz cuit mais ferme.
Une fois la chose en route pour une cuisson ad hoc, j'ai donc mis au four la darne d'espadon. Pas de temps de cuisson, c'est l'oeil qui indique la durée. Lorsque le poisson commence à se colorer sur les bords, c'est parfait, cuit mais encore moelleux.
Le riz cuit, j'ai dressé sur l'assiette le poisson sur lequel j'ai fait couler un léger filet d'huile de sésame. J'ai épandu du gros sel sur la tranche, donné un tour de moulin à poivre (cette fois, il était noir mais si vous en avez, le poivre blanc augmente la subtilité du met) et servi à côté le riz vert jaune, garni de petits tronçons d'oignons. Prêt à déguster !
Ah, j'oubliais, un sauvignon vigoureux et dynamique sied parfaitement à la dégustation.
Avec tout ça, j'ai pris un aller simple pour le bonheur gustatif.
Alors, essuyez vos babines et essayez, simple et délicieux.
Parfaite illustration de la loi de Murphy, c'est à dire celle de l'emmerdement maximum ! Vous aurez noté que ça se passe au restau. En général, quand on est de sortie comme ça, le change, c'est pour bébé, pas pour les parents. Le plus terrible dans ce cas, c'est que même après s'être rendue aux toilettes pour nettoyer la chose, la dame va incommoder toute la soirée son voisinage avec cette saloperie d'odeur de lait rance qui colle aux fringues plus que de raison.
"Je lui avais pourtant dit que le menu était à gerber"