Afin de ne pas systématiquement piquer l'inspiration à d'autre, comme je l'ai fait le 23 du mois courant, et de n'abonder ce blog qu'à coup de citations, exercice un peu trop facile, j'ai décidé de créer une nouvelle rubrique qui intégrera tout ce qui relève des mots valises. Merci Alain Créhange d'avoir aiguillonné mon esprit.
Puisque de plaisir de mots il s'agit, alors continuons à nous tordre l'esprit afin, au final, de nous faire sourire et parfois réfléchir. Ainsi, mon premier mot valise sera le nom que je donnerai à cette rubrique : Mauvalise.
Comme l'indique Alain Créhange dans son ouvrage, le mot valise n'est rien sans la définition ad hoc. Comptez sur moi pour vous fournir la matière circonvolutio-ésotérique qui sied à la rubrique et par extension, à l'ensemble de mes propos.
Donc, Mauvalise sera défini comme le fruit trop mur, ayant viré, de l'alisier...
Et pour alimenter la rubrique, commençons par un peu de zoologie.
ELEPHANTAISIE Pachyderme futile.
ELEPHANTASTHME Pachyderme essouflé, à ne pas confondre avec
ELEPHANTASME Pachyderme virtuel dont la trompe fait rêver... vraiment !
Madame Elkabetz, vous venez de quitter ce monde. Les médias parlent discrètement de vous et de votre travail de comédienne. Pour ma part, je souhaite juste ici évoquer un souvenir qui m'est doux.
Je ne vous ai vu qu'une fois dans un film. C'était il y a maintenant 9 ans. J'étais allé voir La visite de la fanfare, un moment merveilleux offert par le réalisateur israélien Eran Kolirin.
Une petite fanfare de la police égyptienne se rend en Israël pour jouer à l'inauguration d'un centre culturel arabe. Personne pour accueillir les musiciens à l'aéroport. Ils essaient donc de se débrouiller seuls pour se rendre au lieu de rendez-vous, à Petah Tikva. En demandant leur direction dans un anglais approximatif, ceux-ci se retrouvent au fin fond du désert israélien à Bet Ha Tikva, petite ville israélienne oubliée du monde. Commence alors, entre les musiciens arabes et les autochtones israéliens, une rencontre de gens perdus, géographiquement, économiquement, socialement, affectivement.
Un film assez peu passé en salle mais indispensable de voir, de connaitre, en ces temps obscurs où s'affrontent les hommes et les femmes de nationalité, de croyance, de philosophie différentes. Un hymne à l'Humanité simple.
Merci à Vous, Madame Ronit Elkabetz. Vos collègues et vous m'avez fait plus qu'aimer ce film, vous avez renforcé ma conviction que c'est du mélange des genres, du partage, de la connaissance et de la curiosité que naît la lumière.
Et s'il existe... que Dieu vous garde.
Ta petite fille a peur de la nuit dans sa grande chambre. Offre lui une poupée pour la rassurer. Et comme elle a vraiment très très peur dans le noir, n'oublie pas la petite lampe de poche, pour qu'elle puisse voir le doux visage du poupon sans aller jusqu'à l'interrupteur.
"Pour qu'elle s'endorme, on lui jouera du Moussorgski...
Une nuit sur le mont chauve, c'est doux et apaisant !"
Une recette à l'ancienne, très prisée dans les hôpitaux :
- Préchauffer à thermostat 8
- Enfourner en laissant dépasser la tête (éviter d'emballer celle-ci dans un alu, comme les crosses du carré de porc, il faut que la viande respire)
- Saisir pendant 5 minutes et baisser à 7, laisser cuire 7 heures durant.
"Vous pouvez aussi essayer de les cuire à l'étouffée, c'est fondant"