Bon les gars, certes, vous avez concédé la victoire à l'équipe portugaise, mais il n'y a pas de quoi faire la tronche. Cela pour plusieurs raisons :
Votre défaite offre le plaisir à une nation amie d'arriver au plus haut.
Vous savez construire un vrai travail d'équipe, on a pu le voir à maintes reprises.
Certes, comme vos aînés, vous êtes encore rémunérés de façon à mon sens tout à fait honteuse en regard de ce que touche le pékin moyen qui trime, de celui qui attend de pouvoir le faire, ce qui fait de l'achat de la baguette de pain un quasi luxe.
Je sais que vous n'êtes pas complétement responsables de cela et que, s'il n'y avait pas ces millions de spectateurs pour baver devant vos prestations et vous porter au pinacle, le business serait moindre et à tout le moins nettement plus sain.
Mais bon, vous avez redonné, un mois durant, un tout petit peu de plaisir à ces mêmes gens. Vous nous avez surtout montré que l'arrogance n'était plus de mise dans votre équipe et j'ose espérer que cet état de fait durera longtemps, très longtemps.
C'est surtout de cela dont les gosses qui vous admirent ont besoin, plus que de la morgue affichée par un certain nombre de petits cons qui vous ont précédés.
Dimanche 10 juillet, 19h45
Quel que soit le résultat de l'Euro, si je ne suis pas capable de vous prédire le gagnant, l'après-match sera klaxon, soyez-en surs.
Klaxon bacalao/vino verde ou klaxon baguette/camembert.
Du coup, si je vous souhaite une bonne soirée, j'hésite à vous souhaiter une bonne nuit...
Connaissez-vous les Darwin Awards ? Non ? Alors allez faire un tour sur ce site qui à titre humoristique, récompense les fleurons de la stupidité humaine.
Pour ma part, j'avoue que ma préférence va à ce crétin qui a ouvert la lettre qu'il avait lui même piégée et envoyée, pli qui lui avait été retourné parce qu' insuffisamment affranchi. Il en est mort, en toute simplicité...
En plus du Darwin Award, je propose une citation dans le Guinness des records, à la rubrique connerie humaine.
Vous savez quoi ? Grosse émotion existentielle ce matin ; en ouvrant mon tiroir à couvert et ustensiles de cuisine, je suis tombé sur un objet qui m'a interpelé, quelque part, au niveau du vécu, comme on disait il n'y a pas si longtemps. Un ouvre-boîte-décapsuleur !!!
Putain, le coup de vieux que j'ai pris. C'est vrai quoi. Depuis combien de temps, ménagère de plus de cinquante ans, as-tu utilisé ton ouvre boîte-décapsuleur ? Allez, réfléchis ! Je suis sur que ça fait une paille...
Souviens-toi, la boîte de conserve de sardines, ou mieux... d'anchois dont le couvercle présente une petite languette qui permettra l'ouverture à la condition que tu uses de ton ouvre-boîte-décapsuleur.
Souviens-toi. Déjà, tu prends la boîte dans le mauvais sens, l'ouvre-boîte-décapsuleur est forcément à l'envers, et merde. Après ça, tu es agacée parce que tu n'as pas de temps à perdre. Forcément, si tu manges de la conserve, c'est que tu n'es pas en train de popoter un petit plat sympathique. Donc tu es pressée, ou pressé si tu est une ménagère de sexe masculin. Tu as prévu de te préparer vite fait une salade tomate-olives-anchois, sur le pouce.
Et là, paf, stressé(e) parce que tu as déjà perdu quelques précieuses secondes en remettant la boîte, ou l'ouvre-boîte-décapsuleur, c'est selon, dans le bon sens, tu agis trop vite en tournant ce dernier et tu colles de l'huile d'anchois plein le plan de travail sans te louper les doigts et la chemise, bein évidemment. Chiotte !
Alors qu'aujourd'hui, fini tout ça, une languette à tirer et la bobinette choit ! C'est bien et triste à la fois. Bien parce que tu t"économises le temps et l'adrenaline, mais c'est triste parce que ça te renvoit au fait que tu as largement dépassé le stade des 20 piges et qu'en plus, te voilà privé d'un instrument fort utile à développer et entretenir ta musculature main-poignet-bras.
Sans compter le moment ou ta petite fille/ ton petit fils te demandera avec l'innocence de la juvénilité : "Dis Mapy/Papy, c'est quoi ça ?" en montrant l'ouvre-boîte-décapsuleur ; là aussi, tu vas prendre deux siècles.
Alors, bon, il ne faut non plus tomber dans la déprime la plus profonde car il reste, dans l'ouvre-boîte-décapsuleur, la partie décapsuleur. Pour les non fumeurs, donc non possesseurs de briquet dans la poche, c'est bien pratique, le décapsuleur ! Et pour ce qui concerne le travail du poignet, il y a bien d'autres moyens que l'utilisation de l'ouvre-boîte-décapsuleur pour continuer à l'entretenir, suivez mon regard !
Bref, j'hésite à l'heure où j'écris à encadrer mon ouvre-boîte-décapsuleur et l'accrocher au mur comme objet d'une vie qui fût ou à m'ouvrir une petite bierre avec icelui !
"Le plus pénible, c'est qu'avec une ergonomie du poste de travail comme celle là,
c'est dans les bras qu'on finit par avoir des raideurs"
Deux jours que je n'ai pas écrit, tudieu ! Temps des vacances qui arrivent, bienfait du repos et de la bouine, ou du bassotage, en un mot, de la glandouille, conjuguée différemment selon les régions.
Le soleil étant de retour, envie d'être un peu plus dehors, et en particulier avec les collègues qu'on ne voit pas assez finalement puisqu'on les retrouve pour un dernier verre, un dernier repas, une dernière soirée avant le break.
Bon, je vous jure que sauf impondérable, de lapin ou de lièvre, comme il vous siéra, et pas forcément Névada, je continuerai à poster le plus possible, en fonction des images trouvées au gré du surf, de l'actu, hilarante, irritante... ou non, et des idées stupido-loufoques qui traverseront mon pauvre cortex.
Je ne lâche pas l'affaire, soyez en assuré(e)s.
Quoi qu'on puisse dire du pénalty accordé à juste titre... ou non, l'Allemagne n'ayant pas marqué du tout, ça fait tout de même un point pour la France lors d'une phase de jeu active. Et pis c'est tout.
Ceci dit, je me questionne tout de même sur cet effet euphorisant du ballon rond sur le peuple tout entier, y compris sur le premier personnage de l'Etat qui a failli foutre par terre le Président de la FFB en le poussant de joie lors du but en seconde période.
Incroyable. 90 minutes de tension pour les joueurs, 90 minutes de stress pour le public dont la vie n'est pas engagée, pas plus que l'accès au travail ou la perte de celui-ci. Libération absolue, joie hystérique, quand le pays soutenu marque.. et gagne.
Certes, le sport est un combat, métaphore de la guerre entre deux peuples, avec cet énorme avantage qu'il ne génère pas d'autres cadavres que ceux des cannettes de bière (sauf quand le crétinisme pathologique pousse des supporters décérébrés à se foutre sur la gueule, jusqu'à des issues parfois fatales)
Je comprends bien que le gain d'un match puisse donner de la joie et pour avoir fait du sport, soutenu mes proches en compétition, j'avoue avoir eu moi aussi, des comportements excessifs (mais jamais dans la violence) Je n'échappe donc pas à mon propre questionnement.
La seule réponse que je trouve à cela est la suprématie de l'élitisme. Il faut être le meilleur, le premier. Drôle de paradoxe d'une société plurielle quasi entière qui célèbre une victoire métonymique : victoire d'une équipe/victoire d'une nation. Mais peut-être est-ce ainsi, inscrit dans l'histoire de l'homme belliqueux. Et dire que demain, toute cette unité pseudo fraternelle sera à nouveau mise à mal par les différends politiques, par les divergences idéologiques, par l'individualisme forcené.
L'unité footballistique aura duré le temps d'un Euro, à peu de choses près, celui que durent les roses.
Quelques photographies de plus sur Photographies-Pat.over-blog.com