Sur le podium de la connerie aux JO 2016, ce commentaire à propos d'un athlète français : "...il est intelligent, il a un bac S... "
Pourquoi citer le bac S comme preuve d'intelligence ? Les bacs L ou ES et tous les autres seraient-ils des bacs pour les imbéciles ?
Avec de tels propos médiatiques, ça ne va pas arranger les représentations du pékin moyen sur la valeur des diplômes.
A mon humble avis, le journaliste qui a tenu ce propos n'a pas eu un bac S...
Extraordinaire...
Deux choix possibles pour un même résultat
- vous êtes sous l'emprise hypnotique de la chose et vous tombez directement la tête en avant sur les lettres AZERTY...
- vous essayez de suivre le mouvement et, la nausée gagnant, vous restituez illico tout ce que vous avez ingurgité depuis votre première communion.
Dans un cas comme dans l'autre, vous aurez ruiné le clavier de votre ordi !
Les plus vieux d'entre nous se souviendront certainement de cette époque à laquelle le ministre Debré et l'entonnoir entretenait une proximité importante dans les médias satiriques.
On sait aujourd'hui qu'il n'y avait pas de hasard puisque les ancêtres du pauvre Michel cultivaient l'arbre à entonnoirs, objet de leur fierté rurale.
JO de Rio... c'est parti, les langues se délient pour dénoncer le dopage. Il n'y a pas que l'eau qui est polluée au Brésil, ça puerait aussi du côté des bassins de natation.
Nageur chinois sifflé, nageuse russe huée, tous deux déjà multi-convaincus de dopage ces derniers temps.
Mais comme constate si bien le disert Philippe Lucas, consultant pour la TV, laissant son collègue, journaliste sportif, complètement coi, il n'y a pas que les deux pays incriminés dont les sportifs pissent bleu. Si on faisait un peu le ménage, on se rendrait bien compte qu'ils sont loin d'être seuls. Et comme il conclut : "Faut arrêter de prendre les gens pour des cons !"
Bien d'accord avec toi Philippe ! Les rêves d'hégémonie nationale, le pouvoir du fric... ça fait faire des trucs bien loin de ce qu'avait déclaré le Baron De Coubertin.
Ceci dit, la probité et la fermeté du Comité d'organisation des JO restent toujours à démontrer.