Balance ton porc...
... ou dors sur ta truie ?
Balance ton porc...
... ou dors sur ta truie ?
Bon là les Kikis, je vous dois un merci... vous le savez, mon énergie est dopée par votre fréquentation du blog.
Or, ce mois, même avant, le résultat du dernier jour, donc ce 31 janvier, la fréquentation quotidienne dépasse la moyenne de 13 visiteurs uniques (j'adore ce terme, vous êtes tous uniques à mes yeux, un peu de flagornerie ne nuit pas) Pour moi, c'est du bonheur.
Je n'attends pas des millions de vues comme sur les réseaux sauce Yo. Avec un petit nombre ( et pas chiffre !) j'ai l'impression d'un cercle d'amis, et cela me sied.
Encore un grand merci.
Balance ton porc.
"Ben moi... je le garde !"
Ce matin Mariette s'offusquait.
"Doux Jésus, quel vil message !"
"Je souscris, Mariette"
Demain, grève des personnels des EHPAD.
Pour que soient respectés nos anciens et celles et ceux qui, au quotidien, leur viennent en aide, je suis solidaire.
Seul.
Il est là, il attend.
Cinq ans déjà.
Dans la petite chambre.
Pas d'autre choix.
Yeux dans le vide, pensée absente.
Assis.
Face au mur.
Télé-lumière, pas de sens.
Yeux sur l'image, pensée absente.
Seul.
En lui, profondément.
Main osseuse, ongles trop longs.
Posée sur l'accoudoir du fauteuil.
Imperceptible tremblement.
Et pourtant incessant
Cheveux épars.
Rides profondes.
Photo au mur, des jours anciens.
Souvenirs lointains, souvenirs flous.
Pensée percée, trou de mémoire.
Qui est-elle ? Son prénom ?
Yeux plissés, pensée douleur.
Qui est-elle ? Il le sait.
Mais ne sait plus.
Il cherche, se perd en lui, s'effraie.
Dédale obscur de sa vie.
Fragments, brisures.
Les mots sont là, les choses fuient.
Pourtant il sait, mais ne sait plus.
Hier, demain, aujourd'hui.
Le temps s'estompe.
Le temps n'est plus.
Ne reste que l'instant.
Comme seule bouée.
Comme îlot de salut.
Dans ce grand océan.
Où règne le confus.
Un éclair jaillit, fulgurance.
L'esprit revient, souvenir clair.
Ses mains, ses yeux, ses cheveux.
Oui, c'est elle.
Toute une vie.
Partie trop vite.
Et le vide à nouveau.
Ces mains, ces yeux, ces cheveux ?
Mais qui est-elle ? Il ne sait plus.
Ce matin, Mariette, Syphon Maître Décolle et Glinglin se perdaient en conjectures.
"Serait-ce là le Saint Suaire, Syphon ?"
"Oui ma petite Mariette. La vérité est celle-ci : le Christ, s'étant pris les pieds dans le tapis, a chu contre cette palissade il y a belle lurette ; il y a laissé son emprunte indélébile, et s'est ensuite essuyé le nez, pris d’épistaxis, dans un mouchoir que l'on vénère à tord depuis des siècles"
"Mais alors... l'église nous a abusés ?"
Modération ?
"Quand je vous demande d'aller remplir le seau pour effacer le tableau... ne soyez pas excessifs , c'est pénible"
Une bouteille de Pouilly Fumé vielles vignes à qui m'indiquera la station de ski...
Difficile de faire mieux.
Devant l'actualité monstrueuse une fois encore, je n'ai qu'une alternative, terminer la journée par une pensée...
Ce soir, je suis Charly, et je suis forcément Afghan.
Avant la création des CECOS, les prélèvements se faisaient à domicile
"Pas toujours facile, le dernier m'a dit d'aller me faire foutre !"
Après le chien de garde... le chien de course.
"Avec un tigre caddy à roulettes pour les achats, faut c'qui faut "
La photographie animalière, c'est parfois surprenant.
"Bon, ça fait deux plombes qu'on y est, alors maintenant t'enlèves tes mains et tu souris, merde !"
"Edmond, pourquoi t'es dur comme ça avec moi ?"
Inventeur du papier hygiénique, Emile Torchefion met une dernière main à sa machine. Une image rare.
"Après celle-ci, j'me mets au boulot pour les p'tits culs"
Le saviez-vous ? Elephant man était contrebassiste.
"C'est sur qu'avec un blase pareil, les gens attendaient plutôt un saxophoniste... "
Ce matin Mariette avait grand peine à trouver Syphon Maître Décolle, car à l'instar de Charlie dans ces excellents livres Où est Charlie ?, il aimait se fondre dans le décor.
"Ma bonne Mariette si tu réussis à me dénicher dans cette fantasmagorie initiatique, je t'offre une eau plate"
"Oh merci Syphon, comme vous êtes généreux, je commence ma quête... "
Je ne sais pas de qui est cette photo car aucune mention n'est indiquée, mais je la trouve superbe, juste superbe.
Aujourd'hui samedi, peu de pluies. Demain dimanche, et ça repart. Mesdames... anticipez !
Nouvelle station météo pour faire le point sur les précipitations.
"Hein ? Quoi , La puie ? Aaaahh, oui, oui, elle vient de là haut... j'l'ai vue"
Il y a force âneries sur ce blog, ce qui n'empêche que de temps à autres, il est bon de faire un travail de mémoire ; 27 janvier, journée mondiale de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité.
Cette citation nous rappelle bien cela
"Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde fois par l'oubli"
Elie Wiesel
Ce matin Mariette et Glinglin faisaient un constat bien plaisant.
"Glinglin, le jardin sent bon la terre, les oiseaux se remettent à chanter, les fleurs graciles nous offrent leurs couleurs chatoyantes et leurs savoureuses fragrances... le printemps point !"
"Ooh oui Mariette, je sens bien raidir la tige, monter la sève et turgescer le bourgeon... "
"Alors, Glinglin, profitons de l'instant, jouissons de la nature"
Merci à la petite Nicole pour l'image
A Paris, vu la montée croissante des eaux sur les voies sur berges, le zouave du pont de l'Alma s'inquiète de voir venir les bois sur verge...
"Je mouille... "
Balance ton porc, certes. Mais attention aux burnes out.
"D'autant que quand il freine brusque, ça fait Huiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !"
Quand la radio annonce que les bourses s'envolent, j'ai toujours un petit moment de panique, alors pour me rassurer, je vérifie...