Vous souvenez-vous de l'agacement de JF Coco il y aura bientôt trois ans à propos du livre Tous à poil ? A ce moment là, il avait dit ceci :
« Ça vient du centre de documentation pédagogique, ça fait partie de la liste des livres recommandés aux enseignants pour faire la classe aux enfants de primaire »... « Quand j’ai vu ça, mon sang n’a fait qu’un tour. » et d'ajouter ensuite « A poil le bébé, à poil la baby-sitter, à poil les voisins, à poil la mamie, à poil le chien… A poil la maîtresse… Vous voyez, c’est bien pour l’autorité des professeurs ! »
Alors aujourd'hui, mon JF Coco, je te propose de continuer la liste des métiers en t'inspirant de la photo ci-dessous. S'il risque d'être difficile de trouver Charlie, il y aura peut-être dans cette immense rassemblement... un avocat. Qui sait ?
Sans empressement mais avec certitude, ils descendent du ciel. Petits, blancs, légers, ils virevoltent sans hâte jusqu'à se poser au sol. Il fait gris bas, ce gris des cieux froids chargés d'une eau que la température a façonné de mille formes, toutes plus délicates les unes que les autres. Les flocons hésitent. Ici ? Là ? Arriver en douceur, garder la structure originelle, préserver ceux qui sont déjà au sol glacé.
L'immeuble en face a les yeux fermés, ou mi-clos. Sa toiture d'ardoise grisonne sous la légère couche blanche. Fenêtres vides. La vie se terre.
La rue est calme, silencieuse. L'absence du bruit habituel témoigne du vide mécanique ou humain.
Un oiseau passe.
Sempiternellement, les flocons tombent, enflent, diminuent puis grossissent à nouveau. Les cristaux vivent, peignent la ville à la manière des pointillistes. Les couleurs blafardes de l'hiver cèdent peu à peu la place aux camaïeux de gris et blanc. La neige transforme lentement la cité, avec assurance. Trottoirs, rue, véhicules à l'arrêt se fondent dans la matière cotonneuse.
Il fait froid. Je suis à l'abri, au chaud...
7 janvier 2015, j'étais à Laval, bloqué par un méchant lumbago. Je me souviens, c'était un mercredi.
Malgré mon mal de dos, j'avais réussi, tant bien que mal, à préparer un repas simple pour midi. J'écoutais France-Info. Un peu avant midi, la nouvelle tombe, fusillade à Charlie Hebdo.
Je ne détaille pas le reste des heures qui ont suivi. Incrédulité, sidération, épouvante...
Certes, ce n'était pas la première fois que des fous sanguinaires agissaient mais cette fois, il y avait la proximité, géographique, humaine.
Qui plus est, l'omniprésence médiatique catalysait l'horreur.
Et puis il y a eu l'hyper casher, le Bataclan quelques mois après, puis Nice l'été dernier, et tous les autres attentats de même type dans le monde entier.
Souvenons nous de cela et sachons redonner au mot fraternité tout son sens, au delà de nos différences, au delà de nos frontières. Il y a fort à faire mais il existe encore des femmes et des hommes altruistes et bons. L'espoir existe.
En matière de handicap, les hommes ne sont pas égaux.
Un aveugle ne voit pas le rouleau de PQ lorsqu'il en a besoin. Cependant, à tâtons, il peut le trouver.
Un manchot voit bien le rouleau... mais après !!!
J'ai un goût prononcé pour la peinture d'Edward Hopper. Au hasard de mes recherches d'images, je suis tombé sur les clichés de Richard Tuschman, qui fabrique des maquettes inspirées des tableaux du peintre, puis les prends en photo. Il photographie ensuite des personnages en studio et après un travail d'orfèvre, les intègre dans les images précédentes.
C'est extraordinaire... Allez donc voir là. J'ai été subjugué. Le rapport à la réalité des tableaux d'Hopper est fascinant, celui des images de Tuschman ne l'est pas moins.
Aïe ! Vous aussi, la grippe et la rhinopharyngite vous sont tombées dessus ? 5 visiteurs hier... God damned ! A l'instar de la température dans l'Est, la fréquentation chute. -5 par rapport à la veille. Je sens le coup de froid sur Plaisir de mots.
Bon, c'est vrai, j'ai été un peu mou ces derniers temps, mais la pêche aux images devient difficile quand on a déjà pris de belles pièces. Aussi, si vous avez des choses à me proposer, n'hésitez pas à me donner l'adresse, j'irai voir si je peux en faire un/des post(s).
Merci d'avance.
Bon, aujourd'hui, le mal s'estompe un peu et je vais essayer de produire un peu. Il le faut si je veux arriver aux 5000 posts en 2017.
Après, je ne sais pas ce que je ferai. Continuer ? Arrêter ? Je dubitate avec la circonspectude... je dois réfléchir un peu.
"Je suis gaulliste et de surcroît chrétien... "
TF1, 3 janvier 2017, Le Sarthois candidat
François le Palois, a déjà exprimé son sentiment à ce sujet et je partage. Effectivement, le Sarthois candidat semble avoir oublié qu'un des fondements de notre République est la laïcité.
Je me dis qu'en élargissant les dents du râteau, le Sarthois candidat essaie de récupérer sur sa droite les quelques brebis endormies de la Manif Pour Tous mais aussi les tenants d'une pensée intégriste qui me répugne.
Je regrette d'ailleurs qu'il n'y ait pas eu une levée de boucliers plus conséquente du monde politique. Imaginez une fraction de seconde un candidat qui, au nom de sa foi, annonce "Je suis gaulliste et de surcroît musulman... " Là, nous aurions assisté à un déchaînement politico-médiatique sans précédent...
Ceci-dit, je n'espère qu'une chose, c'est qu'en continuant comme ça ta campagne, le Sarthois, candidat, ça va enfin réveiller les vrais défenseurs d'une République laïque et ce serait tant mieux.
Lutte contre la crise économique : faire baisser les prix pour éviter de faire bisser les prêts !
Beaucaire. La municipalité d'une couleur que je n'affectionne pas, mais vraiment pas, a choisi de nommer une rue de la ville Rue du Brexit.
Il va falloir débaptiser la rue Robert Schumann et l'avenue Jean Monnet à proximité. Je propose de les renommer rue du replis sur soi et avenue de l'ostracisme.
Les trottoirs y seront-ils repeints en bleu et ces rues seront dédiées aux persona non grata.
Dans l'actualité ce jour, un homme sera jugé par le tribunal correctionnel de Nice pour avoir aidé des migrants en situation irrégulière. Délit de solidarité... au pays des droits de l'Homme. Cherchez l'erreur.
Même la gauche n'a pas réussi à faire retirer cette loi écoeurante. A peine a-t-elle été un peu édulcorée et de façon telle que de toute façon, la condamnation pend au nez de tout humaniste qui fait un geste envers son prochain dans la misère s'il a eu l'audace d'entrer illégalement en France.
Et dire qu'il s'est trouvé un nombre suffisant d'élus dans nos assemblées pour voter une telle loi.
C'est à souhaiter qu'un jour, chacun d'eux se trouve dans une situation de détresse équivalente à celle qui conduit tant de gens au portes de notre pays... Que penseraient-ils/elles du délit de solidarité ?
Bon, je vous avoue humblement qu'avec le pif comme une fontaine, les poumons comme des éponges gorgées d'eau et les chats qui miaulent à ma porte en attendant le mou post-tussif, je ne suis pas très performant pour poster ce soir.
Je vais donc de ce pas chasser le démon viral qui est en moi, c'est à dire dans la position du tireur couché ; cela afin de pouvoir vous revenir en pleine forme.
Ne laissez pas les enfants aller dans le placard à apéro... regardez le résultat après.
30 m3 de flotte pour débourrer... une rente !