DT est président depuis quatre jours et pourtant... DT est encore un abruti !
Riot must go on...
DT est président depuis quatre jours et pourtant... DT est encore un abruti !
Riot must go on...
Une association de consommateurs dénonce la composition de certaines couches pour bébé. Certaines d'entre elles contiennent des saloperies rédhibitoires pour la santé fessière des enfants, même si le dosage est minime.
Entre autres, les analyses ont détecté des traces de glyphosate... Le glyphosate, un des composants du désherbant Roundup de la tristement célèbre firme Monsanto.
Ceci dit, il ne faut pas non plus passer son temps à pleurnicher et plutôt trouver dans cet état de fait un plus pour l'avenir de nos enfants. Avec un produit chimique de type Attila, puisqu'après le Roundup, rien ne repousse, arrivé à la puberté, pas de toison pubienne, donc des économies potentielles sur l'épilation, maillot et autre forme de désherbage foufounien !
Monsanto, c'est pour ma santé ?
DT est président depuis trois jours et pourtant... DT est toujours un abruti !
Riot must go on...
Ah ben merde alors...
Guéant condamné à deux ans de prison dont un ferme. Mais sil semblerait que le sieur n'ait pas à être emprisonné... !?!
Je rêve... Au nom de quoi ? Hein, au nom de quoi ???
Alors que ce gars là est un réel filou, pour rester poli, il bénéficierait d'une certaine indulgence. il y a des jours où la justice française me laisse réellement pantois... pour rester poli !!!
Voleurs d'oranges... faites-vous élire ou exercez de hautes fonctions avant de commettre votre forfait, vous serez peinards ensuite !
Fait chier... vraiment, fait chier !
Ouh la la , ça fait des moulinets du côté du PS pour légitimer la primaire. Avec des résultats comme ça, on a la sensation que ça brasse de l'air à l'envi.
Quel combat d'hélices... n'est ce pas Monsieur Jean-Christophe ?
Cinq à sept au mètre carré. Pas un bruit si ce n'est celui des moteurs. Serrés les uns contre les autres, personne ne parle. Pas de parole, des souffles. Uniquement des souffles. Respiration endormie de celui qui est là depuis le départ et somnole, respiration haletante de l'essoufflée retardataire, respiration rauque du grippé en instance, respiration chargée de l'aviné... tout se mêle. Une fragrance, plus une autre, et une autre encore. Fleurs, épices, sueur, haleines, potpourri de ce que le monde peut produire. Du parfum, on passe à l'odeur. Ajouté à cela cet air confiné malgré les aérations. Cet air si particulier des souterrains urbains, relents de terre humide et de matériaux industriels, senteurs électriques. Nous sommes blottis les uns contre les autres. Intimité contrainte. Le dos de l'un écrase le bras de l'autre, les pieds cherchent une place. Exercice d'équilibre. Les mains se frôlent et s’évitent, trouver à se tenir. Eviter la chute ? Non, elle est impossible tant la compacité des corps l’en empêche. Non ! Esquiver le contact des peaux car l’autre est inconnu, étranger, hostile peut-être ? Les vêtements font rempart, parfois les gants aussi, mais la chair nue, la mienne contre la tienne… Masse humaine protéiforme, mouvant au gré des arrêts et départs. Masse humaine hétérogène, bien que compacte. Masse humaine qui se défait puis s'agrège à nouveau, selon ceux qui descendent ou montent. Masse passive et pourtant en mouvement perpétuel. Le renouvellement de la charge humaine vomie à chaque arrêt comble instantanément le vide. Challenge, peut-on accroitre la densité du moment ? Le voyageur impatient gave la rame. Il jauge, hésite, puis force. Electron supplémentaire qui s’invite dans l’atome humain. On frise la catastrophe ; puis l’ordre revient. Chacun trouve à nouveau une place, plus réduite, plus ténue, mais une place. Le poids d'une journée de travail se lit sur un visage. Celui de la tristesse sur un autre. Ici une inquiétude, là une hébétude. Quand ils sont ouverts, les yeux regardent mais ne voient pas. Visages ternes, fatigués, refermés sur la vie intérieure. Des centaines d'yeux, des milliers de pensées muettes. On devine, on suspecte, on imagine. Jamais on ne saura. Et toujours ce silence bruissant uniquement de la rame qui cours d'une station à l'autre. Le métro me dépose enfin à Montparnasse Bienvenue. Qu'il est doux de vivre en province...
Quand j'étais petit, Donald me faisait rire.
Demain, c'est l'investiture du nouveau président des USA qui porte le même prénom.
A la longue, les américains et le reste du monde réaliseront qu'il nous trump énormément !
Je sais, elle est facile mais franchement, y aviez-vous pensé ?
Séance langage oral avec les CP.
Une fois le conte raconté, chacun doit dire ce qu'il a retenu de la lecture faite par la maîtresse.
Les doigts se lèvent avant même que les questions soient posées, les réponses fusent, les uns redonnent des brides du récit, les autres brodent à partir de celui-ci... dans une agitation qui conduit à une certaine confusion. Doigt levé mais oubli de l'idée, parole précipitée, répétitions à l'envi...
Bref, je coupe une seconde le cours de la séance en expliquant qu'avant de lever le doigt, il y a d'abord à écouter la question, puis à réfléchir, et construire la réponse dans sa tête pour éviter de bégayer en prenant la parole.
La chose semble admise, mais lorsque M. s'exprime, il ne peut s'empêcher, le mot bégayer devant lui faire l'effet d'un bonbon, de commencer sa phrase par "Moi aussi je bédaye... !!!"
Je vis des moments formidables.
Bibliothèque... tu parles d'un mot !
Difficile à prononcer pour un bout de chou de CP.
Ainsi, aujourd'hui, après que j'aie expliqué la différence entre bibliothèque et ludothèque, un de mes petits élèves a construit la phrase orale suivante :
"Jeudi, on va à la bidothèque"
Après un temps d'arrêt, mon esprit en ébullition a déduit que si on trouve des jeux à la ludothèque et des livres à la bibliothèque, on doit certainement trouver des bides à la bidothèque.
Du coup, à ma mort, je ferai don du mien... il y a de quoi occuper une bonne place.
Quand le manchot s'offre des prothèses High Tech, vous savez quoi ???
Et bien, ça lui coûte un bras !
Aujourd'hui, Valls giflé à Lamballe. La ville sera rebaptisé en respectant la toponymie bretonne et se nommera désormais Mandale, ça reste dans le ton !
Angleterre brexitée... Futur cheval de Troie trumpiste dans la géographie européenne ? Serrons les rangs !
Avec le vent qu'il fait ce matin, comme dirait mon chien, ça kaï kaï kaï ! Vivement la mi-août !
Neige cinglante. Le mercure a encore chuté. Vent glacial. Marcher d'un pas alerte. Seule façon de me réchauffer. Tête enfoncée dans les épaules. Arriver, vite. S'abriter. Buée sur les lunettes, à mesure de mes expirations. Avancer. Jour achevé, nuit encore hésitante. Hâter le pas. Regarder droit devant, rejoindre le cinéma. Salle obscure, confortable, au bout du chemin. Croiser les passants. Corps transis. Présences fugaces. Inconnus pressés. Quelques centaines de mètres encore. Doigts gourds au fond des poches. Pieds quasi gelés. Marcher, encore. Longer les vitrines. Les ignorer, pas de temps à perdre. Passer devant les portes clauses. Rideaux tirés aux fenêtres. Et soudain...
Blottie dans l'angle du porche. Cachée dans l'obscurité de la nuit enfin installée. Immobile. Fluette. Haut perchée, talon fin. Tournée vers la porte. Contre elle, presque. Et le froid toujours plus vif. Silencieuse, discrète. Effacée. Debout dans l'hiver. Seule. Jolie, élégante. Mais terriblement seule. Elle attend. Mon passage ne la trouble pas. Elle m'ignore, reste figée dans la même position.
Je passe, feignant l'indifférence. Ce n'est pas mon histoire. Et pourtant, elle a attiré mon attention. Et puis le film m'attend...
Je rentre à la maison, l'oublie, me couche sans penser à elle.
Le lendemain, sur le même chemin. Je suis dans mes pensées. Oublié cette rencontre de la veille. Toujours à vive allure, je suis ma route. Nuit glaciale, encore. Nuit noire, toujours. Rayons d'une lune pleine pour dessiner les formes. Le porche. Rappel de mémoire. Mais elle n'y est plus. Elle n'a pas attendu en vain. Tant mieux. Vagues souvenirs d'hier à la même heure. Je souris.
Quelques mètres plus loin, j'arrête mon pas. Elle est là. Au sol, couchée. Sa beauté est intacte. Le froid ne l'a pas abîmée. Elle gît sur le trottoir. Quand est-ce arrivé ? Hier ? Dans la nuit ? Depuis combien de temps ? Comment est-elle arrivée là ? La tristesse ne m'étreint pas. La pitié non plus. La circonspection oui. Comment, en plein hiver, peut-on perdre une seule bottine dans la rue ???
Tu les comptes toutes et si tu te goures d'une, rebelote...
"C'est toujours moi qui m'y colle... les boules !"