Nooooooooooooooooooon, pas en c'moment !!!
"Allez quoi... juste un doigt !"
Nooooooooooooooooooon, pas en c'moment !!!
"Allez quoi... juste un doigt !"
Métempsychose, la réincarnation de Jean-Paul Sartre se questionne
"Suis-je éligible au Covid19 ? "
Durcissement des sanctions dans le cadre du passage à l'état d'urgence sanitaire.
Mais...
Attendre une potentielle quatrième récidive intervenue sous un mois alors qu'il est urgent que chacun reste confiné ???
Gaver les prisons déjà surpeuplées à cette quatrième récidive ?
Mettre à l'amende des gens dont la plupart ne sont pas solvables ?
Le tout sans avoir évoqué des TIG qui pourraient, s'ils ne convainquent pas tous les condamnés, au moins aider les gens qui ont quelque chose entre les oreilles et se dépensent bravement, sans compter pour sauver leurs prochains, ou simplement leur permettre de vivre en attendant des jours meilleurs.
Le postillon est devenu une arme de destruction massive. On n'arrête pas le progrès... ni le virus d'ailleurs.
Dans le Sud Ouest, qu'il soit d'oie ou de canard, jamais le confit ne ment.
Ce matin, jour de marché. J'avais envie de sortir. Pas de besoin particulier puisque j'avais fait mes courses de première nécessité deux jours auparavant. En ces temps de confinement, envie de sortir, simplement. J'ai donc bu mon café, me suis préparé. Après avoir enfilé ma veste, je suis allé chercher mon appareil photo. La sortie me permettrait peut-être de glaner quelques clichés.
J'ai démarré la voiture pour me rendre au marché car celui est assez éloigné de ma résidence. Arrivé sur les lieux, le parking étant bondé, j'ai cherché un bon moment une place de stationnement. Il est vrai qu'en milieu de matinée, l'activité bat son plein chez les ambulants et que les allées sont saturées de monde.
J'ai fini par trouver une place ; après avoir coupé le contact, je suis sorti, l'appareil en bandoulière, pour parcourir la distance non négligeable qui me séparait de mon but. J'ai croisé d'abord une vieille dame dont le cabas débordait de victuailles, puis un couple qui, bras dessus bras dessous, flânait, un bouquet de fleurs à la main. Ce devait une fraiche rencontre car les jeunes gens s'arrêtaient régulièrement pour s'étreindre et s'embrasser.
Au bout d'une dizaine de minutes, je suis arrivé au bord de la place qui accueille régulièrement le marché. Il y avait foule. Les familles se pressaient aux étalages, les petits enfants accrochés en grappe aux jupons de leur mère, les plus grands tournoyant autour, en un ballet turbulent. J'avais la sensation de voir une fourmilière en mouvement, aux déplacements de chaque habitante paradoxalement très ordonnés et très aléatoires.
N'ayant rien à acheter, j'ai parcouru les différentes travées, dans la quête de l'image intéressante. L'inspiration n'était pas au rendez-vous, les situations trop convenues et déjà mille fois photographiées. Les ménagères continuaient à acheter, les camelots à haranguer, les badauds à s'agglutiner.
L'insouciance flottait au dessus de tous. Les mesures sanitaires étaient bien loin. Pas de quoi s'inquiéter, tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les uns et les autres marchaient en files serrées, dans un sens et dans l'autre, comme les voitures sur les routes au moment des grandes transhumances estivales. Derrière les étals, les marchands, parfois nombreux, tendaient les produits aux acheteurs, leur rendaient la monnaie, mains nues, car la température était douce.
Parfois, les membres d'une même fratrie se retrouvaient, les amis se rencontraient, s'arrêtant pour une embrassade, une poignée de mains. Forcément, puisque le soleil brillait, s'ensuivaient l'échange de quelques mots, le début d'une longue conversation. Et bien sur, par civilité, une fois le temps de reprendre sa route, les poignées de mains et embrassades étaient à nouveau de rigueur
Cela ne me gênait pas, la mine des uns et des autres, leur teint frais, leurs sourires inspiraient la confiance. Je poursuivais ma déambulation, avec toujours à l'esprit de saisir un instant de vie. J'étais bien plus préoccupé par cela que par les annonces angoissantes entendues à la radio la veille. Je marchais donc tranquillement, les yeux aux aguets, l'esprit vigilant pour trouver LA situation photographique.
C'est en arrivant à l'une des extrémités du marché que je l'ai entendu. Un air d'orgue de Barbarie mêlé au chant du musicien. Étant trop loin pour comprendre les paroles, j'ai pris la direction de la source musicale. Les mots devenaient plus audibles, plus clairs, plus compréhensibles, à mesure que j'avançais. Je ne pouvais pas encore voir celui qui chantait d'une belle voix de ténor, mais maintenant, je percevais clairement les chansons d'un autre temps, celui des guinguettes.
Au détour d'un étalage, il était là, surprenant, tournant la manivelle de l'orgue qui faisaient défiler les cartes percées tout en égrenant les notes. Oui surprenant, car la musique entendue en aveugle avait fabriqué, dans mon esprit, l'image d'un homme, galurin sur la tête, foulard autour du cou surplombant une chemise blanche complétée d'un paleteau de singe noir, pantalon de velours côtelé et gros godillots aux pieds. J'avoue avoir ouvert de grands yeux quand j'ai découvert ce musicien, dont la tenue était en contradiction totale avec la musique qu'il jouait ; il avait revêtu un complet-veston ! Contraste absolu. Je tenais mon image, insolite au possible, qui ferait date dans ma collection.
Je m'avançai, stoppai à un mètre de l'orgue de Barbarie sur lequel était posée une tasse d'expresso à moitié vide mais encore fumante. J'adressai un sourire à l'homme, qui me le rendit sans abandonner la chanson qui interprétait. Je suis resté là un bon moment, à écouter, à regarder. Puis je me suis décidé. Après avoir glissé une pièce dans la petite boîte prévue à cet effet, j'ai attendu la fin du morceau pour solliciter cette étrange personne afin d'immortaliser l'instant, la scène.
Par politesse, n'étant pas un voleur d'image, j'ai demandé au musicien si il acceptait d'être photographié. Il me sourit derechef, s'approcha de moi et lança un "Pas de problème" vigoureux et mouillé des traces de café qu'il portait encore sur la lèvre. Je vis nettement le postillon partir. Comme au ralenti, je pus en suivre la trajectoire. Le projectile humide atterrit pile sur ma joue, à la commissure des lèvres.
A ce moment précis, dans un brutal tressaillement, j'ai ouvert les yeux, assis à mon bureau, devant la fenêtre fermée sur le monde du confinement. C'est fou ce que l'imagination permet...
Attention, un mot est un mot.
Si tu confonds isolement et isolation, tu vas acheter de la laine de verre au lieu des coquillettes et du PQ. Et dans la seconde occurrence, ça va te faire drôle au moment d'aller aux toilettes.
Dans le cadre de la continuité pédagogique, priorité aux fondamentaux. Cependant, pour égayer un peu l'isolement et la promiscuité imposée, l'apprentissage d'un petit chant n'est pas superflue.
Alors, réunissez au complet la chorale scolaire de vos un, deux... enfants et répétez après moi, sur l'air des roses blanches :
L'égoïsme, c'est terrible
"Regardez moi ces cons là, ils ne pensent qu'aux nouilles et au PQ... "
"Et les croquettes bordel ! Vous y pensez aux croquettes... "
En ces temps glauques, j'ai croisé un plâtrier terriblement angoissé, il disait avoir très peur de l'apprêt...
Bientôt l'heure de l'apéro puis des applaudissements de remerciements aux soignants et bien sur à toutes celles et ceux qui œuvrent pour que la vie continue, alors je vous propose cette superbe vidéo en noir et blanc pour trinquer avec un whisky de circonstance et garder le moral
Et cette variante très cool aussi
Mais pour autant, il ne faut pas passer à côté de cela, carrément dans l'actu, qui montre qu'il faut aussi remercier tous les artistes qui nous aident aussi à vivre, en essayant de ne pas recracher son whisky pour cause d'éclat de rire.
Merci Ladom pour cette dernière référence
Aïe aïe aïe
"Oh René, tu pues le gel hydro-alcoolique, t'aurais pas chopé cette saloperie véhiculée par les humains ??? "
"Bah euuuh... "
Beaucoup d'entre vous l'ont peut-être déjà vu via face de bouc mais, pour celles et ceux qui ne facebookent pas, je mets le lien tout de même sur Plaisir de mots biscotte la chose est drôle, très drôle.
https://www.telesambre.be/coronavirus-une-parodie-de-claude-francois-reste-la-maison
Et pour celles et ceux qui ont la flemme de cliquer, je vous mets la vidéo ci dessous
Merci à Ladom pour l'idée
Un peu graveleux certes, mais bon.
Pour celles et ceux qui sont confiné(e)s ensemble, préoccupez vous du moral des croupes, ça aidera le moral des troupes...
Pour les autres, à deux mains si vous le voulez bien !
C'est décidé, aujourd'hui je transgresse la loi.
Je vais aller me balader jusqu'à mon lit sans compléter l'autorisation de mise en ce moment. Je vais même y rester assez longtemps, pour faire la sieste...
Mais ne le dites à personne.
Pour une fois, soyons indulgents, voire encourageants.
Je propose que le gouvernement autorise une chaine humaine des adhérents de Génération identitaire, aux confins des Alpes, bien serrés, les uns blottis contre les autres, main dans la main. Je propose même que deux individus pris par le covid19 soient le maillon premier et le maillon dernier de la chaine.
Et comme les pauvres bougres qui essayent de passer les frontières pour sauver leur vie ne pourrons plus le faire, à cause des mesures sanitaires actuelles, les adhérents de Génération identitaire n'auront plus qu'une alternative : se faire la bise avant de rentrer chez eux.
Il y a des jours où il faut savoir considérer le coronavirus positivement...
Chacun son truc
"Je crois aux forces de l'esprit"
"Bah nous, on s'en tamponne le coquillard, pas vrai Mireille"
"Ooooh oui Johnny, envoie moi au ciel"
Merci à Pierre Desproges pour le montage photo et à Boris Vian pour Johnny
Que tous ceux qui se sont souhaité bonne santé à nouvel an lèvent la main.
Scandale du confinement, les anthropophages solitaires font crever de faim.
Ceci dit, je me souviens du temps où ma mère me disait, lorsque je me plaignais de la faim : "Mange ta main, et garde l'autre pour demain"
Il y a donc des solutions... pour deux jours.
Eh, oh... les ramollis du néocortex qui faites les cons bêtement en vous rassemblant malgré les préconisations, on ne vous interdit pas de faire les cons, mais faites plutôt les cons finement.
Merci à Lerouge pour le jeu de mots final
Gouttes transparentes
Odeurs de l'eau qui tombe
Se sentir vivant
Écrire, écrire, écrire.
Même si écrire n'est pas remboursé par la sécu.
Écrire sur tout, écrire sur rien.
Même écrire sur la crise actuelle, sur l'angoisse.
Écrire mobilise l'esprit, éloigne le stress.
Alors, écrire, écrire encore.
J'ai loupé hier de célébrer le printemps. Pour me rattraper, aujourd'hui, même si la lumière du soleil est bien filtrée, je vous propose un Haïku de saison.
Printemps deux mil vingt
L'Haïku nous sauvera
Pour des jours meilleurs
Spéciale dédicace à Mymy, maîtresse de CE2, lanceuse d'alerte sur la saison
La révision de la distance proximale est d'actualité
Plus on est près
Plus on se craint
Plus on est loin
Plus on se plait.
Météo du jour :
Soleil confiné...
Lui aussi ?
Chiotte !