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  • : Mon objectif est d'explorer l'inconnu d'une vie nouvelle, grâce, entre autres, à l'écriture. Le ton restera le même; souvent impertinent, parfois cynique mais toujours en tentant de garder ce qui nous permet encore de vivre dans ce drôle de monde, l'humour, dans tous ses états.
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2 juin 2024 7 02 /06 /juin /2024 17:46

Ce dimanche sur France Inter, l'émission Le grand dimanche soir n'aura duré qu'une heure. L'équipe s'est volontairement réduite de moitié (et par là les temps de paroles aussi) en soutien à Guillaume Meurice, condamné par la direction de Radio France à être suspendu en attendant son renvoi possible jeudi prochain pour faute grave.

J'ai écouté l'émission en question qui a envoyé du lourd, et pas qu'un peu. Au rythme où vont les choses, si la direction ne supporte pas ce qu'ont dit les humoristes présents ce soir, et qu'elle les suspend ou les dégage, la prochaine émission sera réduite de moitié, la suivant de la moitié de la moitié et ainsi de suite.

Cela suivrait donc la logique énoncée par Zénon d'Élée dans le paradoxe d'Achille et la tortue, et le temps de l'émission tendra vers zéro mais ne sera jamais nul, laissant toujours un espace de parole pour signifier à Sybile Veil, directrice de Radio France, qu'elle a commis une bourde magistrale avec l'affaire Meurice.

Même si je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce qui est dit dans Le grand dimanche soir, j'aime l'impertinence et l'humour, alors pour que la liberté de parole perdure, je soutiens Charline Vanhoenacker ainsi que son équipe de zonzons et vous invite, si vous avez une heure à tuer*, à écouter l'émission du jour en cliquant ici. Indispensable.

Et encore... merci au Grand dimanche soir.

* mieux vaut tuer une heure que des innocents au Moyen Orient...

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commentaires

D
oui, heureusement qu' il y en a encore quelques uns qui ne font pas allégeance aux chefs... mais ça a toujours été, j'ai pleuré Daniel Mermet que l'on a poussé doucement vers la sortie. <br /> Quelle tristesse...
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P
C'est comme la gastro-entérite... ça fait chier.