/image%2F0669753%2F20230218%2Fob_61601c_ob-181a1f-stylo-leve.jpg)
/image%2F0669753%2F20230218%2Fob_032930_drapeau-ukrainienret2.jpg)
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire du commencement des Verts à Paris, le 18 février 1974.
J'avais 16 ans, et pas encore le droit de vote. Ma conscience politique n'était pas très affutée, voire pas du tout... Je me souviens pourtant de Monsieur, René Dumont, qui s'était présenté, à 70 ans, en tant que premier candidat écologiste, aux élections présidentielles.
L'écologie... drôle de truc. Lubie de post soixante-huitards attachés à la préservation de la nature, à une façon de vivre moins consumériste et surtout moins dévastatrice ? Je ne comprenais pas bien. René Dumont, ingénieur agronome semblait être un doux dingue. Et pourtant. Presque 50 ans après, on mesure l'importance de la pensée écologique.
Malheureusement, si les politiques de tous bords intègrent dans leurs programmes une part d'écologique (racolage ?) et que des progrès sont malgré tout effectifs, il ne faut pas le nier, nous sommes encore loin du compte, bien loin, beaucoup trop loin.
49 ans ont passé, mais voilà, à force de négliger la chose écologique, à force de penser que ça va aller, à force de cultiver une pensée égoïste plutôt qu'altruiste, à force d'avoir laissé s'installer l'individualisme forcené, nous n'allons plus dans le mur. Nous y sommes.
La question est de savoir comment faire aujourd'hui pour en sortir. Alors si d'autres Monsieur Dumont nous alertent, sachons mieux les écouter.