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Grave querelle scientifique au pavillon de Breteuil qui abrite le Bureau international des poids et mesures, établi par la Convention du Mètre, signée à Paris le 20 mai 1875.

Le moins qu'on puisse dire c'est que ça chauffe dans ledit pavillon où est conservé depuis 1889 le mètre étalon, sous trois cloches de verre. C'était le dernier des étalons du Système international d'unités à être défini en référence à un objet matériel (susceptible de s'altérer ou d'être perdu).

Remplacé par une constante physique, en 1960, le mètre, unité de longueur du Système international (SI), est égal à 1 650 763,73 longueurs d'onde dans le vide de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux 2p10 et 5d5 de l'atome de krypton 86, ce qui, il faut l'avouer, n'est pas rien.

Et qu'apprenons nous aujourd'hui ? Des Diafoirus de la physique, des professeurs Nimbus du double décimètre , des docteurs Folamour de la métrologie veulent mettre fin à cet étalon qui, depuis bientôt deux siècles, a fondé toutes nos constructions bi et tridimensionnelles, toutes nos mesures, et particulièrement celles qui s'imposaient.

Ils souhaitent nous voir accepter une nouvelle unité, située entre le pied de cul de jatte et le temps de réchauffement du fut du canon et bannir à jamais le mètre. En un mot comme en cent, dans une fièvre pseudo scientifique, ils veulent nous mettre un terme au mètre.