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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 19:48

L'article 17 de la constitution de la cinquième république révisé par la réforme constitutionnelle de 2008, institue le droit de grâce présidentielle. Mesdames et Messieurs les juristes contrarié(e)s par l'exercice de celui-ci envers Jacqueline Sauvage ce jour, vous qui craigniez que cela affaiblisse l'exercice de votre ministère, vous devriez réfléchir à quelques points :

- que je sache, le droit de grâce n'est pas utilisé tous les matins, par quelque Président de la République qui soit, de gauche, du centre ou de droite.

- dans l'occurrence qui nous occupe, à dire l'affaire de Mme Sauvage, le Président de la République n'a pas statué de suite.

- vous pensez que cela peut créer un précédent ? Peut-être... mais combien de femmes ont-elles péri sous les coups et les violences de leur maris, de leurs hommes ?

- certes, comme le dit la sainte bible : "Tu ne tueras point" Cela légitime-t-il pour autant l'interdit de réaction devant l'homme, avec ou sans grand H, qui ne respecte son prochain et moins encore sa prochaine ?

- alors oui, on peut avoir peur que cette grâce incite les femmes à assassiner ceux qui les violentent. Cependant, combien de femmes en sont arrivées là ? Combien de femmes sont mortes avant d'oser le faire ? Il faut peut-être ce précédent pour que ces gros cons de mâles violents réfléchissent à deux fois avant de frapper leur femmes, avant de violer leurs filles.

- enfin, Mesdames et Messieurs les juristes qui avez maintenu la condamnation de Mme Sauvage, avez-vous vécu la violence de celle-ci. Avez-vous été frappé(e)s, vos enfants ont-ils été violées ? Avez-vous souffert une vie durant dans votre chair et dans votre âme ? Ne pensez-vous pas que Mme Sauvage, même si elle n'a pas dit ses regrets, portera pour le restant de ses jours ce qu'elle a vécu et ce qu'elle a fait pour s'en libérer ? Réfléchissez Mesdames et Messieurs qui condamnez, réfléchissez.

 

 

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